23/7/2018 0 Commentaires Rectifier les tortsIl y des années de cela j’ai été accusée à tort de maltraiter une collègue de travail. J’étais horrifiée, car l’accusation était exactement à l’opposé de mon caractère. Je ne connaissais pas personnellement la personne qui m’accusait, mais elle avait entendu des propos injurieux et croyait que j’y étais impliquée. Au départ je me sentais impuissante à corriger un scénario du type « il/elle a dit ». Puis je me suis rappelé que lorsque l’on désire résoudre rapidement un problème, la Bible peut fournir des lumières utiles. Alors je me suis tournée vers le livre de Matthieu, chapitre 18, qui parle de la résolution des conflits, aussi bien professionnels, que personnels. Par exemple, je lis, verset 15 : « Si ton frère à péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » Cette expression « entre toi et lui seul » a attiré mon attention. Je voulais clamer mon innocence sur les toits, pas la garder entre moi et la personne en question ! L’accusation s’était répandue rapidement partout dans l’organisation, et je désirais faire savoir au monde entier que c’était faux. Mais j’ai réfléchi à la raison qui avait poussé Jésus à établir la confidentialité comme condition initiale sur le chemin de la guérison. Je reconnaissais que garder le problème entre l’accusatrice et moi-même exigeait une très grande maîtrise de soi, surtout parce que je me sentais blessée, et que la propre justification et l’injustice me taraudaient. Mais je ne voulais pas qu’un sens faux de l’égo brouille mon jugement à propos de la situation. Alors, avec un cœur à l’écoute, j’ai prié pour entendre ce que l’unique divin Ego ou Dieu reflète dans tous Ses enfants. J’avais confiance que Dieu me montrerait la bonté et l’innocence naturelles et innées des enfants de Dieu, le Bien universel. Je cherchais la perspective-Christ—c’est-à-dire la vraie idée de Dieu et de Sa création—qui dévoilerait et corrigerait le mensonge. En continuant mon étude du chapitre 18 de Matthieu, j’ai découvert que Jésus avait enseigné une autre leçon sur l’importance de l’humilité et de l’innocence d’enfant en matière de guérison. Matthieu a écrit, « En ce moment, les disciples s’approchèrent de Jésus, et dirent, ‘Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?’ » (18 :1) J’ai vu que le Royaume des cieux pouvait se lire comme le royaume de la Vérité, de la justice, du bien. Pour moi la question est devenue, « A terme, qui sera perçu comme étant dans le vrai ? » Jésus a fait venir un petit enfant auprès de lui. Et il a dit à ses disciples, « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque reçoit en mon nom un petit enfant, comme celui-ci, me reçoit moi-même. » (Matthieu 18 : 2-5) J’ai vu cela comme un appel pour me connaître comme l’enfant de Dieu, aussi forte et pure et innocente et bonne, comme Dieu me fait, moi, ainsi que tous Ses enfants. C’est là une perspective qui guérit, et Jésus nous incite à l’élargir afin d’y inclure chaque personne rencontrée sur notre chemin, y compris « ce petit enfant » qui pourrait nous poser un problème. Tant que nous ne nous verrons pas comme les bons enfants de Dieu, nous ne serons jamais complètement du côté du vrai. Mais lorsque nous voyons que le bon et l’innocence chez les autres et en nous-mêmes constituent l’image et le reflet de Dieu, le divin Bien, d’un coup tout le monde se trouve dans la même équipe ! Cette meilleure perspective aplanit le chemin pour des entretiens et d’autres mesures humaines qui peuvent amener à corriger les torts directement, en privé, vite, d’une manière aimante, sans oublier le pardon, et sans bruit. Dans mon cas, j’ai discuté tranquillement en tête à tête avec mon accusatrice, l’erreur d’identification a été découverte, la vraie coupable a été retrouvé et corrigée comme il convenait, et le cas a été résolu en douceur et harmonieusement pour tous ceux qui étaient impliqués. Jésus a dit, « Car là où deux ou trois sont assemblées en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18 :20) La prière qui rassemble « deux ou trois » dans la vision spirituelle et correcte de l’homme en tant qu’enfant de Dieu, fait découvrir le Christ guérisseur à tous ceux concernés . J’ai découvert que souvent la prière d’une seule personne suffit pour accomplir cela. Une seule prière individuelle peut rassembler la perspective qui guérit, nécessaire à la rectification d’une erreur.
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23/7/2018 0 Commentaires 7 façons dont la Bible nous dit de nous taire - reprise à partir d'un post de 2012Ce chat avait une préférence marquée pour mon mari. Un matin, je donnais quelques instructions importantes à mon cher époux (Lire : je lui intimais des ordres). Il ne paraissait pas s’en formaliser. Mais d’un coup le chat s’est levée, est venue vers moi, a approché son visage du mien—nez à nez—et en me fixant avec de grands yeux, a lâché un seul mais aigu « Miiiaou ! » Puis il est retourné à son coin, s’est mis en boule, et s’est mis à contempler mon mari avec admiration et adoration. J’ai dit, « Tu as vu ça ? » Il a dit, « Oui. Il vient de te dire de la fermer. » Dans la Bible aussi on trouve quelques réflexions propres à arrêter les discours. J’en donne ici la liste de seulement sept. Ils ont pour objectif de nous faire cesser de gémir, d’ergoter, de critiquer, de nous plaindre, d’écumer de rage, de souffrir, de pécher ; sans oublier de mettre un terme à la maladie et à la mort. Vous pourriez peut-être avoir envie de cliquer sur chaque mot surligné qui vous renvoie à un blog sur chaque sujet—après avoir fini de lire ce post-ci, bien entendu ! 1. « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » Psaumes 46 :10 2. « L’Eternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui. » Habakuk 2 :20 3. « Silence ! tais-toi ! » Marc 4 :39 4. « Tais-toi et sors de cet homme. » Marc 1 :25 5. « Îles, faites silence pour m’écouter ! Que les peuples raniment leur force. » Esaïe 41 :1 6. « Sois tranquille, ne crains rien. » Esaïe 7 :4 7. « Ayez pour ambition de vivre en paix, de vous occuper de vos propres affaires. » 1 Thessaloniciens 4 :11 (La Bible en Français Courant) D’autres citations sont moins explicites. Une fois je faisais partie d’un comité en même temps qu’un individu qui était querelleur, ce qui rendait difficile de travailler avec lui. Chaque discussion, chaque décision, était une épreuve. Au terme de son mandat, il a envoyé un mot au comité. Il disait simplement : II Corinthiens 13 :11 (jusqu’à 1er) Et il a signé. Nous nous sommes rués sur la Bible, et voici ce qu’on a lu : « Et maintenant, frères, adieu ! » (La Bible en Français Courant) Nous sommes restés sans voix…et puis on a éclaté de rire ! Je pense que mon chat était d’accord avec le célèbre mime français Marcel Marceau , qui a dit, « Parfois il est bon de se taire. » Incitée à répondre à une série récente de suicides de personnalités connues, dont la presse s’est fait largement l’écho, j’ai écrit l’article publié il y a quelques jours sur csmonitor.com : Tout le monde désire se sentir aimé et entouré par le bien. Mais parfois ce sens de paix peut sembler hors d’atteinte. Quand quelqu’un qu’on aime est dans cet état, il peut être difficile de savoir que faire ou dire pour aider. Comment pouvons-nous aider les autres à trouver l’espoir et la guérison, même à des moments où ils se sentent submergés ? En me débattant avec cette question, j’ai été inspirée par l’expérience qu’une amie m’a confiée. Il y a des années de cela, un élève dans sa classe de l’Ecole du Dimanche, et qui venait de perdre sa mère, a déclaré tristement et fermement qu’il désirait être avec sa maman. La profondeur de son désir de la présence maternelle était compréhensible, mais la façon dont ce désir faisait surface était à l’évidence troublante. Mon amie voulait offrir à son élève une réponse qui dépassait le simple effort de le consoler de la perte de sa mère, si nécessaire que ce fût. Pour savoir ce qu’elle a fait et comment cela a aidé, vous pouvez consulter l’article original en anglais ou écouter le Daily Lift audio en français: 27/4/2018 0 Commentaires Guérir la dégénérescenceUn jour une amie et mentor spirituel m’a dit, « On n’est jamais trop jeune pour commencer à se préoccuper du problème du vieillissement. » Je venais de terminer le lycée, et, tandis que beaucoup de personnes de mon âge pouvaient penser qu’elle recommandait de bons soins de la peau ou de l’exercice physique, moi je savais que mon amie, qui pratiquait la Science Chrétienne, suggérait que je me préoccupe de me connaître davantage comme le reflet sans âge, intemporel—une idée illimitée, spirituelle de l’Entendement éternel. Sur le moment j’ai pensé, « Quelle bonne idée.» Mais en toute franchise, je n’ai pas tardé à oublier son conseil. Les années passant, j’étais préoccupée par mes études, puis par une nouvelle carrière, en plus d’une jeune famille ; peu à peu je me suis mise à me mesurer selon des critères plus matérialistes du succès, de la beauté, et du bien. Mon poids et mon apparence physique, ainsi que les choses qui rendaient ma vie confortable matériellement, prenaient de plus en plus de place dans ma pensée. Puis, alors que ma fille était encore très jeune, un problème articulaire s’est manifesté sur une de mes mains. Avec l’apparition de ce problème, j’ai pris conscience soudain d’une faim spirituelle en moi que j’avais négligée depuis longtemps. Je me suis interrogée pour savoir si cette négligence avait provoqué le problème. La condition s’est aggravée, mes articulations se sont déformées et j’ai eu peur qu’il ne soit trop tard pour enrayer le processus dégénératif qui semblait s’être incrusté. En tant qu’élève de la Science Chrétienne, je savais que la Bible était une source de guérison. Je me suis tournée vers le prophète Esaïe, où j’ai trouvé un message réconfortant sur le pouvoir de Dieu qui répond à notre besoin humain même si une situation semble sans espoir. Esaïe a écrit, « Il ne brisera pas le roseau cassé, il n’éteindra point la mèche qui brûle encore. » (42 :3) J’ai songé à une fleur que la brise faisait ployer jusqu’à ce que sa tige soit si affaiblie que la fleur elle-même penche la tête. Et j’ai eu l’image d’une bougie dont la mèche n’émet plus qu’un plumet de fumée, seule trace restante de la flamme qui avait été. Ces métaphores illustrent des choses qui semblent avoir dépassé le stade de ce qui pouvait être sauvé. Et une tendance humaine serait peut-être de hâter ce qui semble inévitable—couper la fleur et étouffer le petit bout de mèche qui fume encore. Mais Esaïe montre que le renouveau et la guérison sont des attentes raisonnables lorsque nous comprenons la nature de l’Entendement divin qui sauve et guérit. Mary Baker Eddy, découvreur de la Science Chrétienne, a écrit, « S’il ne commettait pas l’erreur de mesurer et de limiter tout ce qui est bon et beau, l’homme vivrait plus de soixante-dix ans tout en conservant sa vigueur, sa fraîcheur et sa promesse. L’homme, gouverné par l’Entendement immortel, est toujours beau et sublime. Chaque année succédant à une autre déroule la sagesse, la beauté et la sainteté. « (246) J’ai réalisé que tandis que je m’étais laissé tenter par le matérialisme, ce qui pouvait me conduire à mesurer le bien dans ma vie selon un critère limité, le matérialisme ne pouvait jamais modifier ou effacer la vigueur, la fraîcheur, et la promesse de la vie spirituelle réelle, laquelle se découvre toujours quand on se tourne vers Dieu. Voilà qui a déclenché en moi l’attente de la guérison. J’ai prié, demandant à l’Entendement de me montrer à quel point je suis magnifiquement et spirituellement créée. Science et Santé avec la Clef des Ecritures explique, « Mesurer la vie aux années solaires, c’est spolier la jeunesse et revêtir de laideur la vieillesse. Le soleil radieux de la vertu et de la vérité coexiste avec l’être. L’état d’homme en est l’éternel midi dont l’éclat n’est jamais obscurci par un soleil couchant. » (ibid 246) Le soleil, métaphore de Dieu et de Sa création, est immuablement fixé sur son point le plus élevé, sans jamais avancer ni décliner. J’ai compris que, tout comme le soleil semble se lever et se coucher, l’apparence de la croissance et de la dégénérescence chez l’homme est une perspective erronée de la vie. En tant qu’idée de Dieu, ou de la création, je ne suis pas en train de croître jusqu’à un état parfait et éternel, pas plus que je ne décline de ma meilleure et plus haute expression de la beauté et de la bonté de Dieu. Voilà ce que signifie être l’image et la ressemblance de Dieu, tel que l’explique le livre de Genèse, 1. A présent je pouvais discerner que le problème physique n’était rien d’autre qu’une projection mentale d’un point de vue erroné de qui, et de ce que je suis. Selon Science et Santé, « C’est la crainte, l’ignorance ou le péché qui est la cause prédisposante et la base de toute maladie. La maladie est toujours provoquée par un faux sens qui est nourri mentalement, non détruit. La maladie est une image de pensée extériorisée. L’état mental est appelé un état matériel. Tout ce que l’entendement mortel chérit comme étant l’état physique se projette sur le corps. « (SS 411 :20) Cependant je savais que mon point de vue me concernant était en train de changer, et donc j’avais moins peur. Je comprenais mieux que la spiritualité était ma substance immuable et mon état permanent, conférés par Dieu, et pas seulement un aspect, un stade, ou un produit de l’évolution humaine. Je pouvais voir comment mon être véritable était en réalité exempt de la possibilité de déclin. A mesure que je priais à propos de ce que cela signifiait d’être pleinement spirituelle maintenant, douée pour être et pour accomplir tout ce que Dieu avait préparé pour moi dans la vie, la crainte et l’ignorance se sont simplement évanouies. A un certain moment j’ai regardé la difformité et je me suis déclaré à haute voix, « Cela n’a rien à voir avec moi. » Rien n’avait changé physiquement, mais c’était hors sujet. Mon point de vue à mon propre sujet avait changé de base ; de matériel il était devenu spirituel. En regardant ma main, c’était comme si je contemplais une ombre noire créée par le soleil couchant. J’étais sans crainte, car je savais que l’ombre était sans substance, et dépourvue du pouvoir de me nuire, et qu’elle ne ferait que me glisser dessus, et s’en aller. Le lendemain au réveil, mes articulations étaient parfaitement normales, lisses, souples, et sans douleur—la couleur et la fonction normales étaient rétablies—en un mot, parfaites. Plusieurs décennies se sont écoulées depuis, et aucun symptôme du genre ne s’est plus jamais manifesté. Nous ne sommes jamais trop jeunes pour nous préoccuper des problèmes du vieillissement. Ni trop âgés, non plus. Comprendre que Dieu est l’Entendement immortel, la source et maintien de nous tous, révèle ce que cela signifie d’être pleinement et vraiment spirituel, en tant que création de Dieu—ce qui renferme la beauté, la grandeur, la sante et la plénitude de la vie dont nous avons tout à fait le droit de jouir. Les personnes engagées dans les réseaux sociaux ont pu noter une vague de fond de tweets et de posts dénonçant les « pensées et les prières » à la suite de la fusillade récente dans un lycée de Parkland, Florida. C’est une condoléance communément prononcée, et certains la condamnent en raison de son utilisation répétée dans le contexte de la violence par armes à feu et du terrorisme. Les détracteurs prétendent que « pensées et prières » sont des substituts inadéquats pour les actions correctrices, telles que le contrôle des armes à feu ou bien le contreterrorisme. Certains voient dans ces critiques une confrontation entre l’humanisme laïc et la foi religieuse. Mais pour moi, la condamnation révèle un besoin d’approfondir ma compréhension de ce qui constitue une pensée productive, constructive, et une prière qui guérit. Depuis un long moment j’apprends grâce à mon étude de la Science Chrétienne que chacune de mes pensées, pourvu qu’elle représente mon désir, est en réalité une prière. La Fondatrice du Monitor, Mary Baker Eddy, explique, « Le désir, c’est la prière ; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu’ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, 1 :11) Chaque désir de progrès, de changement, de guérison, de réconfort, de paix, de sécurité, et de la fin de la violence est une prière noble, généreuse et aimante. Pourtant, pour dire la vérité, certains désirs sont meilleurs que d’autres. Par conséquent, certaines prières sont plus secourables et productives que d’autres. Certains désirs peuvent être peu judicieux—minés par la crainte, l’intérêt personnel, la colère, la cupidité, le parti pris politique, le chagrin—autant d’influences mentales qui nous imposent des limites qui entravent la pensée et l’action progressives. Sans réformation, de telles pensées et prières, peuvent être nuisibles à nous même ainsi qu’aux autres. Mais la bonne nouvelle est que chaque pensée humaine, chaque désir humain, peut s’élever et s’améliorer—se réformer et s’exalter—afin de produire la qualité la plus élevée du bien, aussi bien en paroles qu’en actes. Christ Jésus reconnaissait que nos désirs, agissant à tout moment sur nous et sur les autres, sont une influence soit consciente, soit inconsciente. Il a dit, « Ce qui sort de la bouche vient du cœur » (voir Matthieu 15). Quand nous élevons nos pensées jusqu’à l’influence de Dieu, le Bien, nous invitons le Christ rédempteur et transformateur—lumière divine du message de Dieu qui nous guide—à pénétrer et détruire toute obscurité dans notre pensée ou dans notre expérience. Dieu est le Principe universel du bien. La sainte influence du bien divin fournit la stabilité à nos pensées, laquelle à son tour stabilise la parole et promeut l’action de manière propice au progrès. Moins de deux heures après la fusillade en Floride, le Sénateur de cet état, le Sénateur Bill Nelson, a déclaré au cours d’un entretien, « Ils sont en deuil. J’ai déjà fait mes prières afin de leur apporter du réconfort. Mais c’est un moment rude…C’est une journée très, très rude. » J’accorde beaucoup d’importance au fait que le Sénateur Nelson a prié pour lui-même et pour sa communauté avant de prendre la parole. Sa conduite reflétait sa prière, et ses paroles étaient un appel à l’action. Ses prières, nos prières, auront une influence sur les prochaines mesures à prendre afin qu’à l’avenir de tels événements cessent. Jésus, confronté aux besoins humains, n’offrait pas de prières creuses. Ses prières étaient un catalyseur substantiel et efficace pour l’action correctrice—notamment la réformation et la guérison. Ses prières réconfortaient, consolaient et guérissaient l’esprit et le corps souffrants. Les prières de Jésus étaient une réponse pratique à la condition humaine. Science et Santé décrit la prière qui guérit, comme « la compréhension humaine du divin Principe guérisseur, tel qu’il fut manifesté en Jésus, dont les humbles prières étaient des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité—de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité de l’homme avec la Vérité et l’Amour. » (Science et Santé, 12) Le monde réclame désespérément la profondeur de la pensée de Jésus et l’humilité de la prière qui guérit. Il nous faut des pensées et des prières basées sur une compréhension que l’intention de Dieu est bonne, et qu’elle l’est pour le bien de toute l’humanité. Il nous faut des pensées et des prières qui font ressortir un changement positif en nous changeant, nous– et aussi, la prière qui soutient l’intelligence et l’intégrité de ceux de la communauté qui occupent des postes d’influence. Il nous faut le dévouement de la pensée claire, inspirée alimentée par le désir détaché de soi (la prière) pour améliorer et élever l’humanité. Réformer nos pensées et nos prières, afin qu’elles prennent forme en paroles puissantes et des actions saines, est un grand présent que nous pouvons offrir à notre communauté, et, effectivement, à notre monde. 19/1/2018 0 Commentaires Après un accident, la guérisonJe traversais un beau parc parisien quand j’ai entendu un crissement de pneus sur la chaussée et des cris d’une maman. Un taxi venait de renverser son petit garçon et sa trottinette sur un passage clouté. L’enfant avait été projeté sur plusieurs mètres et perdu une chaussure. Immédiatement j’ai quitté le parc. Une foule se formait. La maman en larmes a ramassé son petit et l’a déposé sur un banc à proximité. Le chauffeur de taxi était très ébranlé. D’autres personnes de bonne volonté offraient aide et assistance. Je me suis mise à prier pour la guérison, la paix, le rétablissement, la sécurité et la protection de tous ceux concernés. La Science Chrétienne m’a appris qu’en cas d’accident, la prière peut être une réponse très efficace dans l’urgence. La Bible enseigne que Dieu est un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Par la prière l’on peut éprouver la présence et le pouvoir guérisseurs et profonds de Dieu. Moi-même, encore enfant, j’ai prouvé cela après un accident. Je m’étais transpercé le pied sur un clou rouillé. L’hôpital se trouvait à trois pâtés de maison de là, mais j’avais appris à l’Ecole du Dimanche de la Science Chrétienne que je pouvais me fier à la présence guérisseuse de Dieu à tout moment et en tout lieu. Je me suis mise à prier immédiatement pour moi-même, reconnaissant que je ne pouvais jamais être autrement que ce que Dieu avait fait de moi. Je me suis rappelée quelque chose que Mary Baker Eddy, la Découvreuse de la Science Chrétienne, avait écrit : « Il y’a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout.» (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 468). En considérant Dieu comme la source intelligente de la vie et de l’activité réelles, j’ai vu qu’un accident ne pouvait avoir aucun effet réel sur rien de ce que Dieu avait fait. Je me suis calmée, et pour moi il était clair que ma vie, ma vérité, mon intelligence et ma substance étaient purement spirituelles—c’est-à-dire, de l’Esprit, Dieu—et donc exemptes de tout danger. La plaie s’est mise à se refermer immédiatement. Le lendemain il n’en restait plus trace du tout, et par la suite je n’ai jamais souffert de séquelles. En présence de l’accident dans la rue de Paris, j’ai reconnu la peur et la confusion qui tentaient de prendre possession de la scène. Je me suis mise à l’écart dans une boutique afin de pouvoir consacrer mon attention à la prière, sans distraction. Durant les quatre ou cinq minutes suivantes, ma concentration était entièrement dirigée sur le Christ—la vérité divine de Dieu somme source et maintien de la vie et de l’homme en tant qu’enfant aimé de Dieu, à jamais confié à Ses soins. Dans cette relation parfaite entre Dieu et l’homme j’ai pris conscience que la peur, la confusion et les accidents n’y ont aucune place, et aucun pouvoir. En retournant dans la rue, j’ai vu que la scène avait changé du tout au tout. Le taxi avait disparu. La foule s’était totalement dispersée. Il n’y avait personne aux alentours du passage piétons ni du banc où la mère et l’enfant s’étaient trouvés. J’ai repris ma traversée du parc. Et en chemin, devinez qui m’a dépassée en trombe ? Le petit garçon sur sa trottinette! Sa maman le suivait joyeusement avec son chariot de courses. Santé et paix étaient rétablies, et tout était bien. Mary Baker Eddy a écrit, « Quand un accident se produit, vous pensez ou vous vous écriez :’Je me suis fait mal !’ Votre pensée est plus puissante que vos paroles, plus puissante que l’accident même, à rendre le mal réel. « Faites donc l’inverse. Déclarez que vous ne vous êtes pas fait mal et comprenez pourquoi, et vous verrez que les bons effets qui s’ensuivront seront exactement en proportion de votre incrédulité à l’égard de la physique et de votre fidélité à la métaphysique divine, de votre confiance en Dieu comme étant Tout, comme le proclament les Ecritures. » ibid. 397 :12-22 Quand il nous arrive d’avoir ou d’être témoin d’un accident, le même processus peut s’appliquer. La prière qui prend sa source dans la compréhension que Dieu est toujours présent, et prend toujours soin de Sa création spirituelle, peut transformer la scène d’un accident en une expérience du pouvoir divin qui restaure la paix et apporte la guérison. Recherchez le mot Harmaguédon dans Google, et il vous sortira en premier tout ce qui constitue une menace sérieuse pour le monde. L’on pourrait présumer que ce n’est qu’une question de temps pour que quelque chose nous anéantisse. Mais Mary Baker Eddy, Fondatrice du Monitor et Découvreuse de la Science Chrétienne a exposé une vision étonnamment différente de ce qui constitue une véritable « apocalypse ». Tandis que « anéantissement » pourrait être une définition contemporaine, le mot vient du grec apokaluptein, ce qui signifie « découvrir, révéler ». Mrs. Eddy observait que la Bible nous fournit une feuille de route pour la destruction ultime du mal à travers le pouvoir de l’Amour, le bien irrépressible qui est Dieu. Le mot hébreu Harmaguédon est utilisé seulement une fois dans les Ecritures et alors que sa signification originale n’est pas claire, les meilleurs efforts de la part des érudits indiquent qu’il fait allusion au Mont Megiddo. Dans la Bible, les montagnes sont souvent des lieux de révélations, d’inspiration et de transformation. Nous le voyons dans l’histoire d’Elie dans la caverne (voir I Rois 19), dans le Sermon sur la Montagne de Christ Jésus (voir Matthieu 5-7), ainsi que son expérience ultérieure sur le Mont de la Transfiguration (voir Matthieu7, Marc 9 et Luc 9). Megiddo est un lieu biblique où beaucoup de batailles décisives se sont déroulées. Nous pourrions envisager Mont Megiddo comme une allusion figurée à une montagne—ou bien à une vue inspirée—de la totalité de Dieu que révèle les Ecritures, et au caractère inévitable de l’Amour divin dans son pouvoir d’éliminer de manière définitive tout mal, et à terme, tout mal. Mrs. Eddy explique, « Ce monde matériel devient dès à présent l’arène où luttent des forces en conflit. D’un côté il y a aura la discorde et l’effroi ; de l’autre il y aura la Science et la paix. La désagrégation des croyances matérielles peut sembler être la famine et la peste, ma lisère et le malheur, le péché, la maladie et la mort, qui passent par de nouvelles phases jusqu’à ce que leur néant se révèle. Ces troubles continueront jusqu’à la fin de l’erreur, lorsque toute discordance sera engloutie dans la Vérité spirituelle.» (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 96 :12) Le concept du terme « apocalypse », qui à l’origine signifiait « révélation », en est venu au fil du temps à signifier « destruction » et il y a peut-être une leçon à en tirer. Cela démontre ce qui arrive lorsqu’une fascination pour les signes et symptômes du mal nous détourne des faits spirituels de la supériorité de Dieu, le bien, en toute circonstance. Dieu est l’Amour divin et universel—l’origine et le maintien de toute vie, la source du bien irrépressible. La Vie et le bien sont permanents et indestructibles en Dieu et dans Sa Création, car rien n’est plus puissant ou réel que l’amour de Dieu. Quand on comprend cela, on peut voir le livre de l’Apocalypse comme une histoire d’amour plutôt que d’horreur, puisqu’il déroule le fait que le bien doit triompher, et en fin de compte triomphera bel et bien du mal. L’Harmaguédon n’est pas en réalité une bataille entre des soi-disant forces appelées le bien et le mal ; ce nom indique le conflit entre le bien—l’unique réalité—et ce qui est irréel. Puisque le mal n’a aucun fondement en Dieu, il n’a aucun fondement dans la réalité. J’en ai fait la preuve lorsqu’une tumeur au sein menaçait ma vie. Par la prière et l’étude consacrée de la Bible, j’ai compris davantage le caractère indestructible de l’amour de Dieu pour nous tous, et que le bien était la substance de ma vie. J’ai vu que Dieu ne détruit pas le mal comme si ce dernier était quelque chose, mais que le mal n’a aucune place ni réalité en Dieu, et par conséquent aucune présence ni contrôle sur moi ni sur personne d’autre. J’ai su que le bien divin était la substance permanente de mon être. Bien que les symptômes fussent convaincants, je m’en suis détournée et me suis attachée plutôt à la révélation, faite par Dieu, du bien suprême que j’ai trouvé dans mon étude de la Science Chrétienne. J’étais en paix. Puis la condition irréelle—les symptômes de la maladie qui sont inconnus de Dieu, donc introuvables en moi—ont disparu de manière catégorique et définitive. Cette guérison m’a enseigné que les batailles de type Harmaguédon ne sont pas « là-bas ». Elles impliquent des luttes intérieures avec la peur et un sens faux, limité de Dieu et de la vie réelle. Chacun de nous a un travail à faire, travail que nous pouvons faire, afin de surmonter par le bien, la croyance à la réalité du mal dans notre propre expérience présente, pensée après pensée, et avec chaque action. Chaque preuve, si petite qu’elle soit, que nous fournissons de l’impuissance du mal, est une lumière puissante qui réveille le monde, révélant le pouvoir irrésistible du bien. Dans un bref message à l’occasion de Noël, Mary Baker Eddy a écrit, « La métaphysique, non la physique, nous permet de nous tenir debout sur les hauteurs sublimes, contemplant l’univers incommensurable de l’Entendement, scrutant la cause qui gouverne tous les effets, cependant que nous sommes fort dans l’unité de Dieu et de l’homme. (Ecrits Divers, 369 : 7-10) De cette hauteur de la révélation du Bien divin, Nous voyons Dieu et Sa création comme parfaits et intacts. Voilà le véritable Harmaguédon du bien irrépressible qui détruit catégoriquement les prétentions du mal et nous protège tous définitivement. |
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