LA SCIENCE CHRÉTIENNE: CE QUE C'EST ET COMMENT ELLE FONCTIONNE Rejoignez-nous pour une conférence interactive sur le web, en direct, le jeudi 19 octobre 2017 à 19h.30 CET (heure de Paris) Inscrivez-vous dès maintenant en cliquant ci-dessous ! INSCRIVEZ-VOUS Vous êtes également invités à participer à la conférence en direct Première Eglise du Christ, Scientise, Genève, Suisse : 8, bd des Philosophes Genève, 1205, Suisse Une fois inscrit(e), vous recevez un e-mail de confirmation contenant les informations relatives à la procédure d’accès au conférence. Afficher la configuration système requise
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21/9/2017 0 Commentaires Excellence à lécoleL’école est un lieu si excitant. Des opportunités stimulantes et l’énergie des élèves se rencontrent. Mais s’il semble y avoir des problèmes à l’école ? Le chemin vers la réussite est-il plus ardu pour quelques- uns ? En tant que parent, j’ai trouvé que le fait de garder toujours présente dans ma pensée la spiritualité de ma fille, enfant de Dieu, m’aidait à soutenir son expression juvénile d’énergie et d’intelligence, de la manière la plus productive à l’école. Mon étude de la Science Chrétienne m’a appris que chaque enfant est l’expression de Dieu, qui est l’Entendement de nous tous. La singularité de l’Entendement s’exprime dans l’originalité de la création de Dieu. Aucun enfant n’est un simplement un élément d’une série sur d’une chaîne de montage. L’avenir de chaque enfant est en sécurité dans l’Entendement, y compris les opportunités divinement conçues pour eux. J’ai trouvé que cette compréhension peut protéger les enfants des limitations et stéréotypes qui sans cela, pourraient bloquer leurs possibilités de réussir. Quand notre fille était en troisième année de l’école primaire, sa maîtresse a consacré toute l’année à aider les enfants à construire leur caractère, en leur faisant composer un opéra et le mettre en scène. Notre fille adorait ! Elle a absorbé chaque occasion de participer à l’art, à la musique, à la dance—toutes activités qui faisaient appel à sa vitalité naturelle et lui permettaient de travailler étroitement avec ses camarades de classe. A la fin de l’année, toute la classe avait affiné les aptitudes pratiques de coopération, respect, générosité, et désintéressement, essentiels à leur progrès. En revanche, ce qu’ils n’avaient pas développé, c’était la compétence en maths. En quatrième année, ma fille peinait à suivre. Au cours de la rencontre parents-professeurs, sa maîtresse m’a dit que le lendemain les élèves devaient passer un test en maths, et que si ma fille ne réussissait pas, elle serait placée dans une classe de rattrapage de maths pour ceux qui apprennent lentement. En rentrant de la réunion, j’ai considéré la manière dont Dieu, l’Entendement divin, manifeste les attributs spirituels d’intelligence à travers toute la création— compréhension, intellect, logique, conception, créativité, intuition réceptivité et perception inclus. J’ai compris que chaque enfant, par ces qualités spirituelles, possède à égalité une occasion de découvrir et d’exprimer la brillance de l’Entendement. Les attributs de l’Entendement sont individualisés chez chaque enfant—ils ne sont pas morcelés et distribués çà et là. Ils sont complètement disponibles d’une façon unique pour chacun. Pour ce trésor de potentiel, il n’y a pas de fleur précoce ou fleur tardive. A la table de Dieu, tous sont abondamment servis, même lorsque l’expérience de chacun à la table est naturellement unique en soi. Soudain je n’avais plus peur que le potentiel de ma fille puisse être entravé simplement parce que son expérience à l’école avait été unique. J’ai prié pour ma fille, reconnaissant que Dieu avait préparé une voie d’avancement pour qu’elle exprime son intelligence naturelle. Ce soir-là je lui ai parlé des qualités de l’Entendement que Dieu lui donnait à exprimer, et je l’ai encouragée à se connaître à l’école comme le reflet intelligent de l’Entendement. Je ne lui ai jamais répété les paroles de la maîtresse. Le lendemain elle a réussi l’épreuve de maths, et il n’a plus été question de cours de rattrapage de de l’étiquette « lente. » Au contraire, à partir de là elle a toujours eu des notes exceptionnelles en maths. En ce début d’année scolaire, nous pouvons prier pour reconnaître chez tous les enfants leur potentiel spirituel infini pour exprimer l’intelligence divine. L’excellence est un attribut spirituel de l’Entendement. Chaque enfant possède à égalité le droit, l’accès et la capacité d’exprimer les qualités infinies de l’Entendement à l’école. 25/8/2017 1 Commentaire La Mère à l'écoleA l’époque où notre fille est entrée en quatrième année de l’école primaire, je voyageais très souvent pour mon travail. En raison de ces absences fréquentes, je me sentais déconnectée de sa vie quotidienne et je me demandais si elle recevait le soutien et les soins que moi, sa mère, devait lui prodiguer. En dépit du fait que son père était très présent et très compétent, et qu’il était heureux de faire tout ce qui était nécessaire, j’étais accablée de culpabilité, ce qui m’a conduite à la couver quand j’étais chez nous, et à m’inquiéter à son sujet quand j’étais en voyage. En cherchant à éliminer la culpabilité et ses effets malsains, je me suis mise à considérer plus profondément mon rôle de maman. La Science Chrétienne enseigne que la création de Dieu consiste en des idées spirituelles, qui reflètent toutes la nature et la qualité de leur Source divine. Partant de là, j’ai compris que nous exprimons essentiellement, de manière illimitée, Dieu qui est l’Amour divin. L’Amour est la Mère infinie, illimitée de nous tous. Non en tant qu’individu, mais en tant que présence universelle de l’Amour et la sollicitude maternelle de Dieu qui nous accompagnent toujours et s’expriment en nous, afin de guider, protéger, réjouir, chérir, élever, et soutenir. En considérant que Dieu était l’unique véritable Mère que nous reflétons tous, j’ai reconnu que notre fille exprimait aussi—et donc éprouvait—Dieu comme sa Mère. Le maternage adéquat n’est pas confiné à la présence physique d’une seule personne. Nous avons tous accès à notre divine Mère tout le temps, et de toutes les manières nécessaires pour que nous prospérions. J’ai vu que mon rôle de maman auprès de ma fille était d’être le témoin perpétuel de notre nature spirituelle, à ma fille et à moi, en tant qu’enfants de Dieu, notre Parent parfait. Voilà qui m’a apporté la paix et la lumière, parce que je savais pouvoir être ce témoin spirituel à toute heure et en tout lieu. L’année scolaire a très bien démarré. J’ai aimé l’idée que Dieu nous maternait tous. Notre fille adorait ses instituteurs et s’est engagée dans des activités péri-scolaires. Puis il y a eu un problème. En rentrant d’un voyage d’affaires, j’ai appris que, à notre insu et donc sans notre consentement, quelqu’un avait inscrit notre fille dans un groupe d‘orthophonie à l’école. Ma fille avait une élocution parfaite ! J’ai appelé la thérapeute immédiatement. Elle a dit, « Oh Madame Boccanfuso, votre fille n’a pas besoin de thérapie. Mais les cas avec lesquels je travaille toute la journée sont si exigeants et elle vient m’aider. Elle est la petite lumière brillante qui aide les autres enfants et moi-même. J’espère vraiment que vous lui permettrez de continuer. » J’ai été d’accord, et ma fille a continué à aider la thérapeute et ses camarades de classe tout au long de l’année scolaire. Je n’oublierai jamais le visage de ma fille quand elle m’a annoncé, « Maman, le Dr K. me dit que je suis comme le soleil un jour de neige ! » Sa Mère, Dieu, lui a donné exactement le soin dont avait besoin dans sa nouvelle école, et elle l’adorait. Le commencement d’une nouvelle année scolaire génère de l’excitation et peut-être parfois de l’angoisse quand nos enfants se lancent vers de nouvelles expériences. Mais reconnaître Dieu comme notre Mère, et la création de Dieu comme reflet de la bénédiction et l’amour que Mère exprime envers nous, peut élever notre inquiétude, alléger notre fardeau, et fournir un environnement sain et sûr pour nos enfants. Lorsque soudain le chaos menace de prendre le dessus dans notre journée, il existe une loi divine—ou Principe du bien—qui est capable de répondre au besoin. Christ Jésus a multiplié les pains et les poissons afin de donner à manger à plus de 5000 personnes toutes à la fois. Mais avant de commencer, il a commandé à ses disciples de faire asseoir tout le monde par groupes sur l’herbe verte. Pourquoi ? Divers commentaires sur la Bible en donnent différentes interprétations :
J’imaginé la scène : la foule chaotique et craignant de manquer se transforme en un rassemblement tranquille qui s’assied et se prépare calmement à recevoir quelque chose de remarquable qui allait répondre à leurs besoins. Dans un texte au sujet de la Science Chrétienne, ou loi divine du bien—que Christ Jésus comprenait, et qui lui permettait de répondre en de remarquables façons aux besoin humains, Mary Baker Eddy, découvreur de la Science Chrétienne, a écrit, « Il est peu sage de se demander si la réalité s’harmonise parfaitement avec Dieu, le Principe divin—si la Science, comprise et démontrée, détruit toute discordance—puisque vous admettez que Dieu est omnipotent ; car il résulte de cette prémisse que le bien et ses douces harmonies ont tout pouvoir. « (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 130 :9) Un jour récemment quand la température a atteint des sommets à Paris où je travaille, le tableau de départs des trains à une gare importante indiquait que tous les trains en direction de beaucoup de villes y compris la mienne, étaient supprimés. Là-dessus, une panne de courant a mis hors service tous les tableaux des voies de départ, tant et si bien que personne ne savait où allaient ces trains. Le chaos fut immédiat. Aucun personnel, et les annonces par haut-parleur étaient incompréhensibles. C’est alors que je me suis rappelé la commande de Jésus de s’asseoir sur l’herbe verte et j’ai réalisé que je n’avais pas à être perturbée par la chaleur extrême et la confusion . Plutôt que de courir à droite et à gauche à la recherche d’un train, je suis allée vers l’une des 27 voies où se trouvaient des trains au départ mais dépourvus d’indication quant à leur destination et je suis montée dans un train. Au moment où je me suis assise, le train est parti. Puis on a entendu l’annonce que le train était à grande vitesse à destination d’une ville à environ une heure de chez moi, sans nous informer de possibles arrêts en cours de route. Inquiète, j’ai prié. Puis une fois de plus m’est revenu en mémoire, « Assieds-toi sur l’herbe verte », ce qui a servi de rappel qu’il me fallait rester calme et me préparer à quelque chose de remarquable. Au bout d’une vingtaine de minutes, le train a ralenti et s’est arrêté à la ville voisine de la mienne. A l’instant même où je quittais la gare un bus dont le trajet passait près de chez moi s’est arrêté devant moi . En tout la durée du voyage a été réduite de moitié. Remarquable. Le bien et de douces harmonies sont le produit du principe omnipotent qui est Dieu. Comprendre cela peut calmer le chaos, guider nos pas, et faire apparaître des solutions remarquables à n’importe quel problème. A certaines occasions j’ai eu la possibilité de me rendre en prison afin d’aider des détenus , ce qui m’a permis d’apprécier plus profondément la visite que Mary Baker Eddy a rendue à l’assassin du Président Garfield durant l’hiver de 1881. Elle a écrit, « Il n’avait pas conscience d’avoir commis un crime ; mais il regardait son acte comme un acte de simple justice et se considérait comme la victime. Mes quelques paroles le touchèrent ; abattu et pâle, il s’affaissa sur sa chaise ; sa désinvolture avait disparu. Le geôlier me remercia et dit : ‘D’autres visiteurs lui ont apporté des fleurs, mais vous avez apporté ce qui lui fera du bien.’ » (Ecrits Divers 112 :17) En ce mois de juin une visite au Centre de Détention pour Adultes (Sonoma County-Santa Rosa, Californie) me fait penser aux paroles d’un cantique : «Son grand amour brise ta résistance, A sa promesse a répondu ton cœur ; Sachant aimer, consoler la souffrance, Voulant sauver, tu trouves un Sauveur. » (Cantique 278 :3) Le compte-rendu qui suit, est une vue de l’intérieur, et donne un aperçu de ce qui s’est passé du point de vue des deux aumôniers qui m’ont accompagnée. Compte-rendu de l’Aumônier : Conférence pour détenues « Plus jamais en colère » Institution(s) : Centre Principal de Détention pour Adultes (Compté de Sonoma-Santa Rosa) Aumônier : Angela Sage Larsen (angelasagelarsen@gmail.com) Comité local en première instance : NorthBay@LightinPrison.org Dates : 7 juin, 2017 – 7 juin, 2017 Permissions : accordées pour partager le récit publiquement Les Sociétés de Science Chrétienne à Healdsburg et Lakeport, et les Premières Eglises du Christ, Scientiste de Sant Rosa, Sebastopol, et Petaluma ont parrainé une conférence sur la Science Chrétienne présentée par Michelle Nanouche, CSB . L’aumônier en second et moi-même l’ont accompagnée dans ce qui allait être une extraordinaire et sainte expérience. Quarante femmes y ont assisté et nous avons découvert que, bien que trois ans se soient écoulées depuis la dernière visite d’un aumônier à ce centre (et un changement de l’administration), au moins deux femmes étudiaient la littérature de la Science Chrétienne que l’on avait laissée sur place, dans notre tentative d’y réintroduire la Science Chrétienne. En dépit de l’enthousiasme de la part de l’administration au sujet de notre visite, dans les jours précédents on avait le sentiment qu’il faudrait attendre davantage de demandes avant d’établir des visites régulières. Avant même le début de la conférence—et sans surprise, après la conférence-- le shérif adjoint nous a demandé de leur fournir des options pour la tenue de services régulières. (Pendant la partie Questions et Réponses, une détenue a demandé , « La Science Chrétienne peut venir tous les combien ? » Le shérif adjoint a plaisanté, « Chaque semaine ! » Ce qui me semblait faisable !) La conférence présentée par Michelle, intitulée « Plus jamais en colère » était justement ce dont les détenues avaient besoin, et elles l’ont dit avec des larmes de gratitude après la conférence. Alors que Michelle a abordé la colère en tant que péché—mais d’une façon facile à relater et pleine de compréhension et de compassion—la résistance de plusieurs détenues a visiblement fondu et en fin de conférence elles ont versé des larmes. (J’ai adoré la façon dont la conférencière a répondu à ces larmes—elle les a comparées à une « sueur mentale », et a expliqué que nous ne courrions pas un marathon tout en nous attendant à ne pas transpirer ; donc quand nous faisons un entraînement mental, il est normal de lâcher un peu de sueur mentale.) Michelle, en partageant ses propres expériences, a abordé le sujet de l’abus ; elle a expliqué que la colère n’est ni justifiable par, ni égale à l’amour (par exemple, être en colère contre quelqu’un parce qu’il a fait du mal à une personne que l’on aime) . Tout au long de la conférence Michelle a incorporé les expériences de la vie de Mrs. Eddy (à l’époque Mrs. Patterson) qui a non seulement pardonné mais a aussi aidé la maîtresse de celui qui était encore son mari. Ce récit est entré en résonnance tout spécialement avec le vécu des détenues. Il y a eu trop de moments notables pour qu’on puisse les énumérer tous ici : quand les ampoules se sont éteintes, la résistance des cœurs a fondu, certaines ont eu des révélations et des perceptions nouvelles. Michelle a fait valoir comment le pardon est non seulement possible, mais qu’il est naturel, car basé sur l’exemple du Christ ; elle a mis en relief le Sermon sur la Montagne, a indiqué où l’on le trouve dans la Bible, et en a expliqué la portée. Un point important que nous avons apprécié énormément a été la comparaison entre colère et péché : Michelle a substitué « colère » à « péché » dans la citation suivante, tirée de Science et Santé : « Ne souffrez pas que les prétentions de [la colère]…se développent dans votre pensée. Chassez-les avec la ferme conviction qu’elles sont illégitimes, parce que vous savez que Dieu n’est pas plus l’auteur de la maladie que de [la colère] » (Science et Santé, p. 390 : 21-24) Les questions posées par les détenues étaient judicieuses et claires. Avant le commencer la partie Questions/Réponses, Michelle a dit aux détenues qu’elles pouvaient détacher leurs questions des récits tristes qu’il serait tentant de raconter. Au lieu de ressasser une histoire triste (ce qui n’est jamais d’aucun secours) elles devaient plutôt se concentrer sur leurs questions et obtenir des réponses qui pouvaient les aider à avancer. Ceci a constitué un excellent moyen d’aider les femmes à formuler leurs questions. Michelle nous a dit que quitte à souffrir, autant en tirer des bénéfices afin de pouvoir aider/bénir les autres grâce à notre histoire ! Quelques exemples de questions : « Pourquoi l’appelle-t-on une science ? Y a-t-il un tableau périodique des éléments ? » « Comment peut-on pardonner à quelqu’un, et est-ce que ça revient à justifier leur mauvais comportement ; comme de dire, par exemple, qu’ils ont mal agi parce qu’ils avaient eu une enfance malheureuse, etc ? » « Est-ce que ‘Ressuscitez les morts’ [paroles de Jésus qui figurent sur la couverture de Science et Santé] n’est pas en contradiction avec l’exigence chrétienne de ne pas pratiquer le [spiritisme] ? » La réponse à l’une des questions nous a surpris et inspirés . Une des femmes a demandé, « Au fond, ce que vous dites, c’est ‘Laissez faire Dieu et lâchez prise ?’ » [Je l’ai toujours entendu inversement. ] Michelle a affirmé avec force que ce n’était pas là le sens de ses paroles. Le lâcher prise n’existe pas dans le sens généralement accepté, à savoir qu’il faut laisser arriver ce qui arrive, sans réagir, être sans colonne vertébrale, pour ainsi dire. Bien au contraire cela demande du travail ; il nous faut nous engager et nous investir en nous-mêmes. Nous sommes vigoureux en écoutant Dieu et en prenant position pour ce qui est juste, ne renonçant pas, même quand c’est dur (et certains jours c’est plus dur que d’autres). Elle a souligné que ce n’est pas toujours facile, mais que ça en vaut la peine. Toutes les réponses de Michelle étaient à l’évidence inspirées—elles étaient claires, simples, et profondes, en abordant les questions en tant que telles, ainsi que la pensée qui les motivait. En un mot, les réponses étaient profondément aimantes et celles qui les posaient se sentaient aimées. Après la conférence les femmes sont venues par petits groupes pour poser des questions sur les livres et la littérature que nous avions apportés à leur intention. Elles étaient empressées, reconnaissantes et vives. Une femme m’a dit qu’étant née musulmane, mais avec un père athée et une mère catholique, elle tentait de trouver sa place; son père était assez véhément au sujet de ses croyances. Je lui ai dit que les athées étaient souvent des personnes qui réfléchissaient, qui ne pouvaient prendre les choses pour argent comptant, par exemple, accepter un Dieu qui permettait que de mauvaises actions se produisent. Je lui ai dit que Science et Santé avait été écrit et dédié aux « penseurs », et que Mrs. Eddy savait aborder ces questions difficiles. J’ai certifié à cette femme que dans ce livre, en même temps que dans la Bible, elle trouverait tout ce qu’il lui fallait (et que, naturellement, nous reviendrions la voir). Elle était si douce et authentiquement curieuse de savoir. Une autre femme nous a demandé si nous avions « Pain Quotidien », une publication d’une autre confession. Je lui ai parlé de nos Leçons Sermons Bibliques et lui ai montré dans Science et Santé l’interprétation spirituelle de la Prière du Seigneur qui traduit « pain quotidien » comme « grâce pour aujourd’hui ». A une autre femme qui posait des questions sur la relation entre la Bible et Science et Santé, j’ai indiqué le Premier Article de Foi, qui déclare que « nous prenons la Parole inspirée de la Bible comme notre guide suffisant pour atteindre à la Vie éternelle. » Je lui ai dit que Science et Santé l’aiderait à comprendre « la Parole inspirée de la Bible. » Avec enthousiasme, elle a pris les deux livres. Une femme s’est ruée sur la table chargée de livres, s’est emparée de Science et Santé telle une personne assoiffée acceptant un verre d’eau. Elle l’a serré contre sa poitrine en soufflant, « J’ai besoin de ce livre. » La conférencière nous a dit, ainsi qu’aux membres de l’administration, que c’était la meilleure institution carcérale qu’elle avait jamais visitée ; elle a dit qu’à l’évidence les détenues y étaient traitées avec amour et compassion—elle le savait, il suffisait d’observer leur façon d’agir. Les membres de l’administration étaient si contents, et ont confirmé que leur priorité était nulle (ou presque) récidive, et qu’à cette fin, il fallait respecter les détenus (hommes et femmes dans ce centre de détention), et leur fournir une éducation spirituelle aussi bien qu’une formation professionnelle. En un mot, c’était une grande et heureuse fête d’amour, et Linda et moi sommes impatientes d’y retourner. Demain elle va apporter d’autres exemplaires de Science et Santé, puisqu’on était à court et que la demande était grande ! Comme toujours, je suis humblement honorée et pleine de joie de voir l’Esprit Saint à l’œuvre dans la conscience humaine, révélant intimement à chacun d’entre nous, exactement de la façon qu’il nous faut, la présence et l’omnipotence de l’Amour divin. Comme c’était étonnant que cette expérience se produise tout de suite après la Réunion Annuelle, et le compte-rendu de Troisième Eglise, du Christ Scientiste, Dallas, qui a témoigné que le travail dans les institutions revitalisait leur église ! Tu te sens acculé ? L’ennemi avance ? Est-ce que le doute ou la crainte te taraude, érodant ta confiance de pouvoir retrouver la santé de nouveau ? Apprends une leçon de la stratégie d’Esaïe. Appelé par Ezéchias lorsqu’une armée ennemie avançait avec l’intention de décimer une ville, Esaïe a fait une prière si significative, si puissante, qu’elle a mérité deux récits dans deux livres distincts de la Bible—II Rois et Esaïe—et avec des résultats si efficaces qu’ils ont reçu une troisième mention dans II Chroniques chapitre 32. La prière a stoppé net l’ennemi. La prière d’Esaïe monte crescendo jusqu’à cette finale tonitruante : « C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel sur le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, Il n’y lancera point de traits, Il ne lui présentera point de boucliers, et il n’élèvera point de retranchements contre elle. Il s’en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n’entrera pas dans cette ville, dit l’Eternel. Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. » (II Rois 19 : 32-34, Esaïe 37 : 33-35) Je vais la décomposer. Dans sa signification spirituelle nous pouvons considérer le roi d’Assyrie non comme un personnage historique, mais comme n’importe quelle pensée ou condition qui nous terrorise ou menace de nous anéantir. Point par point Esaïe explique le pouvoir protecteur de l’Amour divin agissant contre quatre tactiques spécifiques de l’ennemi : Ce qu’il ne fera pas : Envahir—« Il n’entrera point » Pénétrer—« « ni lancer des traits » Résister—« ni présenter de boucliers » Persister—« ni élever de retranchements.» Longtemps avant la bataille qui menaçait, Ezéchias a livré bataille contre les menaces de l’ennemi. Le roi ennemi a envoyé un messager lui annonçant ses projets de détruire la ville. L’intention, bien entendu, était de saper la confiance d’Ezéchias et d’augmenter sa crainte. Ezéchias se sentait battu avant même le début de la vraie bataille. Si bien que lorsqu’Esaïe est venu à ses côtés et a déclaré que Dieu ne le permettrait pas—que le mal ne prendrait pas la ville—son message était comme une bonne pluie sur un sol assoiffé. Les résultats de sa prière ont été immédiatement évidents. Et impressionnants. « Cette nuit-là, l’ange de l’Eternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c’étaient tous des corps morts. » Indéniablement une issue efficace. J’ai découvert la prière d’Esaïe quand je souffrais d’une pneumonie qui me démolissait rapidement. Je me sentais envahie et pénétrée par la maladie. Le fait que je priais depuis un temps considérable et que malgré cela les symptômes s’agravaient, érodait ma résolution spirituelle. Je ne comprenais pas la résistance à la guérison et la persistance de ma souffrance. Quand je suis tombée sur la prière d’Esaïe, elle semblait arriver presque trop tard. La maladie était déjà dans la place. L’ennemi était bien retranché. Ou du moins je le croyais. Les explications suivantes, tirées des pages 426 et 427 de Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy, ont été significatives en ce sens qu’elles m’ont permis d’identifier le vrai ennemi et de comprendre comment appliquer la prière d’Esaïe à ce cas. Eddy a écrit, « Quand nous apprendrons que la maladie ne peut détruire la vie et que la mort ne rachète pas les mortels du péché ou de la maladie, cette compréhension nous éveillera à une vie nouvelle. Elle vaincra tant le désir de mourir que la terreur de la tombe, et détruira ainsi la grande crainte qui obsède l’existence mortelle…[c’est moi qui mets le caractères gras] « Les concepts humains nommés matière, mort, infirmité, maladie et péché, sont tout ce qui peut être détruit. « La mort n’est qu’une autre phase du rêve selon lequel l’existence serait matérielle. Dans la Science, rien ne peut interrompre l’harmonie de l’être ni mettre fin à l’existence de l’homme. » J’ai réalisé que les symptômes de la maladie n’étaient que les messages envoyés par l’ennemi, qui essayait d’entamer ma confiance en Dieu et ma résolution spirituelle. L’ennemi n’était ni mon corps, ni la pneumonie. La mort elle-même n’était pas le vrai ennemi, parce qu’à la longue la preuve serait apportée que l’homme ne vit ni ne meurt dans la matière. Non. L’ennemi qui gagnait du terrain à grands pas était la crainte de la mort. Et cela, je pouvais m’en occuper. Il n’était pas trop tard pour travailler avec la prière d’Esaïe. Voici un aperçu de mon raisonnement.
La pneumonie fut stoppée net. Le nuage noir de la crainte qui me menaçait de symptômes agressifs s’est dissipé complètement. J’étais guérie. Ne tombe pas dans le piège de la bataille contre un ennemi irréel. Le coupable n’est pas la maladie. Ton corps ne te déteste pas. Le grand ennemi est toujours la crainte. Il n’est jamais trop tard—JAMAIS TROP TARD—pour arrêter la crainte et la maladie, et la stopper net. Ce post est une version mise à jour d’un post paru le 18 mai 2012 23/3/2017 1 Commentaire Vigilance dans le trainL’autre jour dans le train j’ai levé les yeux de l’écran de mon téléphone, afin de voir les autres passagers qui fixaient les leurs. Une des voyageuses avait une jolie coupe de cheveux, toute neuve; une autre portait un manteau curieux aux bords effrangés. Une jolie femme arborait des lunettes très tendance perchées sur le bout de son nez. Cette brochette de gens intéressants a éveillé mon intérêt, et alors j’ai remis mon téléphone dans mon sac. Après avoir passé quelques minutes à ne contempler que les apparences, une pensée m’est venue. Et si, au lieu de remarquer les aspects extérieurs de mes compagnons de voyage, je cherchais les qualités qu’ils exprimaient ? Et d’un coup, dans le wagon l’ombre fut remplacée par la lumière. J’ai vu la concentration, la patience, l’intention, la beauté, l’humour, l’intellect, l’individualité, l’intelligence, la bonté, la prévenance, la concentration, le détail, l’originalité, la douceur, la conviction, l’envergure, le sérieux et le non-conformisme. Mes déplacements matin et soir ne seront plus jamais pareils. « Nous devrions oublier notre corps en nous souvenant du bien et de la race humaine. » « Les degrés spirituels de progrès, dans l’univers fécond de l’Entendement, mènent à des sphères spirituelles et à des êtres spirituellement élevés. Pour le sens matériel, cet univers divin est vague et lointain, estompé dans les teintes sombres du crépuscule ; mais bientôt le voile se lève et la scène se trouve inondée de lumière. » ibid. 513 :6-1 « Nous tous, qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire. » II Corinthiens 3 :18 21/2/2017 1 Commentaire VOUS COUREZ APRÈS DES ÂNESSES ?Avez-vous jamais prié encore et encore pour quelque chose, mais sans résultats apparents ? Moi, oui. Pendant deux ans. Et puis la percée s’est faite—et c’était un jour où je n’avais même pas prié à ce sujet. J’étais si agacée ! Que s’était-il passé ? Pourquoi toute cette prière, pourquoi tant de temps ? Et pourquoi est-ce que les choses ont changé si soudainement ce jour-là ? Je ne percevais pas le lien de cause à effet que je trouve souvent dans la guérison fondée sur la prière. Un peu plus tard j’allais apprendre ce qui s’était passé. J’avais couru après des ânesses. Vous vous demander ce que c’est ? Eh bien, la Bible raconte l’histoire de Saül, que son père avait envoyé, accompagné d’un serviteur, avec pour mission d’aller à la recherche de quelques ânesses égarées (voir 1 Samuel 9). Ils ont cherché en Ephraïm (en hébreu : « fécond »), puis ils ont cherché dans le pays de Schaalim (en hébreu : « renards »). Ils ont parcouru tout le pays de Benjamin, et après cela ils ont tenté le pays de Tsuph (en hébreu « nid d’abeille ») . Puis Saül a décidé qu’il était temps de retourner chez lui. Il était parti depuis si longtemps, et pensait que leurs familles devaient se faire du souci. Mais son compagnon a suggéré que pendant qu’ils étaient à Tsuph, ils pourraient peut-être passer voir le prophète Samuel, et c’est ce qu’ils ont fait. Mais il y avait une chose que Saül ignorait : la veille, Dieu avait dit à Samuel que Saül devait être le nouveau roi d’Israël (voir 1 Samuel 8). Le prophète lui a donné l’assurance que les ânesses étaient en sécurité—déjà retrouvées ; ensuite il a oint Saül en vue de sa nouvelle mission. Pour moi, « courir après des ânesses » signifie plus que la seule recherche de quelque chose qu’on a perdu—que ce soit la santé, de meilleures relations, ou de vraies ânesses. La prière qui nous ouvre de tout notre cœur au pouvoir de l’Amour divin n’est jamais offerte en vain. Parfois le chemin de la prière peut être aussi important que ce que nous imaginons être le résultat espéré. La fidélité, la discipline, l’engagement, la concentration, la perspicacité et la persistance dans la prière nous préparent à recevoir davantage de bien dans nos vies. Dans mon cas, le l’épanouissement de caractère et la croissance spirituelle , résultant de ces deux années de prière, valaient bien plus sur le long terme que la solution que je cherchais. Pendant deux années j’avais poursuivi des ânesses, mais les découvertes spirituelles tout au long du chemin ont perduré bien plus longtemps que le moment de guérison, et ont constitué une base solide pour ma pratique de guérison. Le Psalmiste a chanté, « L’Eternel affermit les pas de l’homme, Et il prend plaisir à sa voie » (Ps 37), sentiment reflété dans les paroles suivantes écrites par Mary Baker Eddy, qui a fondé la Science Chrétienne : « Quand nous nous attendons patiemment à Dieu et que nous recherchons la Vérité avec droiture, Il nous indique le chemin. » (Science et Sante avec la Clef des Ecritures, p. 254). « Si le disciple avance spirituellement, il fait des efforts pour arriver. Il se détourne constamment du sens matériel et porte ses regards vers les choses impérissables de l’Esprit. S’il est sincère, il prendra la chose au sérieux dès le début et avancera chaque jour un peu dans la bonne direction, jusqu’à ce qu’il achève sa course avec joie. » (ibid, 21 :9) 6/9/2016 1 Commentaire Une épouse guérieD’entrée de jeu, je dois vous dire qu’au début de cette histoire je ne me présente pas sous mon meilleur jour. Mais ce n’est pas grave. Après tout, la leçon qu’elle illustre vaut bien la révélation de ma mauvaise forme. Depuis plusieurs mois je ruminais et critiquais mon mari pour des broutilles, jusqu’à ce que ces petits riens ne semblent pas si petits que ça. Ma tendance à archiver les boulettes cachait à mes yeux le progrès, et du coup je ne le soutenais pas comme je l’aurais dû le faire. Cela se produisait principalement en pensée, mais aussi en conversation avec mes copines. Vous voyez ? Je vous avais bien dit que je ne me présentais pas sous mon meilleur jour. Un matin au cours de mon étude quotidienne de la Bible, je suis tombée sur ce passage : « [L’amour] ne déshonore pas les autres, ne cherche pas son intérêt, ne se met pas facilement en colère, ne retient pas les torts. L’amour ne prend pas plaisir au mal, mais se réjouit de la vérité. Il protège toujours, fait confiance toujours, espère toujours, persévère toujours. » (1 Corinthiens 13 :5-7 ; traduction libre de l’anglais). J’avais déjà lu cela, mais là la deuxième phrase a attiré particulièrement mon attention. Si l’on se réfère à sa signification première, on peut lire, « L’amour ne retient, ni ne publie, ni ne tient compte de l’iniquité, mais retient, publie et tient compte de la vérité. » (La concordance Strong en anglais fournit les significations primitives des mots en grec et en hébreu dans la Bible). J’ai senti un ange sur mon épaule—un message de l’Amour divin qui est Dieu—qui me montrait ce dont j’avais besoin, et comment je pouvais mieux faire. Je voyais que je faisais exactement le contraire de ce qu’exige l’Amour—j’en faisais la publicité et les ressassais auprès de mes amies. Il fallait que je cesse de retenir et de publier les erreurs passées. Cela déformait mon désir sincère d’être une bonne épouse qui soutient son mari, tout en déshonorant mon mari et mon mariage. Notez bien, je ne me servais pas de cela pour excuser mon mauvais comportement ; mais je m’étais engagée dans ce mariage afin d’être un témoin à vie de la spiritualité authentique de mon mari. Un témoin valable conserve une concentration nette sur le vrai ; il est témoin seulement de ce qui est vrai spirituellement—ce qui a son origine en Dieu, et est permanent et indestructible. J’avais déjà vu que ce genre de témoignage fait place à de plus en plus de bien, et fait cesser ce qui n’est pas approprié, ou est déplacé. Un témoin qui critique n’est pas un témoin véridique. Ressasser le mal peut tendre à amplifier le mal jusqu’à ce que la confiance dans le bien et tout espoir dans le progrès soient réduites en miettes. Je voyais que j’avais besoin de protéger mon mari et mon mariage de la critique, et au contraire, retenir en mémoire toute preuve du bien que je pouvais trouver. Tout d’abord, j’ai envoyé un courriel à mes amies avec lesquelles j’avais cédé à un mauvais comportement et je leur ai demandé de m’aider à rester alerte pour que je cesse de critiquer et de dénigrer, même si c’était sous couvert gaieté. C’est une aide énorme. Puis j’ai pris l’engagement de remarquer très spécifiquement tout le bien chez mon mari et toutes les raisons d’avoir de l’espoir à propos de notre progrès de couple. Persévérer à mieux penser et à mieux agir a ouvert la voie à une guérison considérable. Je suis une meilleur épouse, et bien plus heureuse. Et lui est un meilleur époux, plus heureux—probablement en grande partie parce qu’il a une épouse meilleure et plus heureuse. Depuis cette guérison, j’ai acquis une compréhension et appréciation accrues des mots de sagesse écrits par Mary Baker Eddy dans son chapitre « Mariage » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Nos vues erronées de la vie cachent l’harmonie éternelle et produisent les maux dont nous nous plaignons. » (62 :29-30) « L’honnêteté et la vertu assurent la stabilité du pacte du mariage. L’Esprit réclamera finalement ce qui lui appartient—out ce qui existe en réalité—et les voix des sens physiques seront pour toujours réduites au silence. » (64 :29) 8/8/2016 3 Commentaires Désarmer un ennemiLa gentillesse est-elle une réponse évasive à l’animosité ? L’amour est-il une réponse faible à la haine ? Est-ce que l’abnégation et le courage sont exceptionnels lorsqu’on se trouve sous la menace ? On peut être à peu près certain que Christ Jésus n’était pas de cet avis. Il enseignait que la bonté, l’amour, le fait de mettre de côté nos propres intérêts en faveur de ceux d’autrui, et le courage, sont des réponses naturelles au mal. Il a dit, « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis, Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever sol soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.» (Matthieu 5:43-45) Voici mon interprétation de l’analogie faite par Jésus du soleil et de la pluie : comme un rayon de lumière a le pouvoir d’illuminer l’obscurité même la plus épaisse, et que les gouttes de pluie peuvent nettoyer, arroser, saturer et nourrir n’importe quelle sorte de plante, toute expression de l’amour de Dieu reflété dans nos pensées (par des bénédictions et des prières) ; nos actions (comme de faire le bien aux autres) ; toute expression donc, répond à tout besoin humain y compris le besoin de se défendre et de désarmer le mal. Dieu, qui est l’Amour divin, accorde à chacun de ses enfants Son propre amour afin qu’il l’éprouve et l’exprime . En tant que reflet ou l’image de Dieu, chacun d’entre nous peut puiser dans une source illimitée de gentillesse, de courage, de désintéressement et d’amour. L’amour de Dieu, exprimé en nous, de façon grande ou petite, peut détourner l’ennemi du mal, et le conduire dans une certaine mesure à exprimer son être spirituel véritable. L’amour de Dieu, exprimé à travers nous, peut même désarmer un ennemi et le rendre incapable de faire le mal. Il y a des années de cela, j’ai découvert un dessein—non encore mis en œuvre—qui visait à perturber et à nuire à notre famille qui était très heureuse et aimante. Initialement je fus prise de court. Personne n’avait conscience que depuis des décennies la haine prenait forme et consistance lentement, à bas bruit, dans les coulisses de la pensée d’une relation éloignée. Ici il faut noter que je ne connaissais pas cette femme personnellement, mais elle et ma belle-famille avaient une longue histoire commune. Alors, ignorant le contexte, je l’ai invitée à séjourner chez nous à un moment où elle avait besoin d’un toit. Par conséquent, comme j’étais celle qui recevait et était présente la plupart du temps, j’ai découvert son objectif et suis donc devenue la cible principale de l’animosité. Une réponse humaine typique eût été de lui demander de repartir. J’y ai certainement songé. Mais par considération envers la famille, j’ai décidé de la garder près de moi. Repousser la haine au loin n’allait pas éliminer le danger. Alors, pendant qu’elle était sous mon toit, j’ai décidé de saisir l’occasion de prier pour une résolution. Cela a exigé et courage et abnégation de ma part pour placer les besoins de la famille avant les miens, mais chaque matin, trois jours durant, je me suis tournée vers Dieu pour Ses conseils quant à la manière de procéder, et pour la sagesse et le courage de les appliquer. Le premier matin, la réponse à ma prière—« Sois gentille »--semblait contre-intuitive. Mais c’était tout ce que je réussissais à entendre en priant, « Sois gentille, rien que gentille. » Alors j’ai fait confiance à la réponse à ma prière et j’ai pensé à toutes les gentillesses que je pouvais exprimer. Je lui ai préparé son thé et suis restée assise à ses côtés pendant qu’elle le buvait, même pendant qu’elle a me disait les choses les plus affreuses. J’ai pris le plus grand soin en faisant sa chambre, allant jusqu’à fournir des draps et serviettes frais. J’ai été la plus gentille possible, ne réagissant pas à l’abus verbal cinglant qui continuait durant la journée. Le deuxième jour j’ai prié de nouveau. Et reçu le même message, « Sois gentille. » Mais cette fois, je voulais faire davantage, aller plus loin, que simplement faire le bien humainement parlant. Mon cœur avait soif de ressentir le pouvoir de la gentillesse comme attribut spirituel, qui avait sa source en Dieu. Alors j’ai creusé plus profondément la gentillesse et ses implications. Voici ce que j’ai trouvé dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy. Elle écrit, « La Science Chrétienne ordonne à l’homme de maîtriser ses mauvais penchants—de maîtriser la haine par la bonté, la luxure par la chasteté, la vengeance par la charité, et de triompher de la tromperie par l’honnêteté. Etouffez ces erreurs dès leur naissance, si vous ne voulez pas entretenir une armée de conspirateurs contre la santé, le bonheur et le succès. » (S&S 405 : 5-11) Science et Santé m’a aidée à voir que la gentillesse était bien plus qu’une tactique dilatoire destinée à retarder le mal ; la gentillesse, comprise comme venant de Dieu, l’Amour, est une expression du pouvoir spirituel et aimant qui suspend et désactive le mal. Ainsi armée de cette perspective, j’ai abordé la deuxième journée avec joie et détermination. En dépit du fait que sa conversation ne s’est pas améliorée, et peut-être est devenue même pire, j’ai eu le sentiment que mon expression de patience et de bonté, par des pensées et des actes empreints de gentillesse, étaient validés par l’Amour et donc étouffaient la capacité du mal à atteindre sa cible. A mesure que je gagnais en force et confiance en mon reflet de l’Amour divin grâce à l’abnégation et à la gentillesse, je devenais de plus en plus convaincue que le mal pouvait être complètement désarmé. Le troisième jour je me suis réveillée avec une prière sincère pour désarmer le mal. Le message reçu en prière était différent. « Aime-la. » Oh là. Je ne me sentais pas préparée pour cela. L’aimer ? J’avais déjà du mal à l’apprécier ! Du moins je n’appréciais pas ce que j’avais observé chez elle—le ressentiment haineux, la détermination de nuire, la justification de sa position, et les attaques personnelles contre moi, témoin innocent faisant de mon mieux pour être gentille. La Bible relate une histoire de David avant qu’il ne devienne roi. Le roi de l’époque, Saül, a découvert où se trouvait David, dans le désert, et il l’a recherché avec des intentions meurtrières. David a trouvé le campement de Saül, et il aurait pu facilement supprimer Saül et ses gardes nuitamment, durant leur sommeil. Mais au lieu de cela, David a dit qu’il ne pouvait porter la main sur «l’oint de l’Eternel. » Donc plutôt que de tuer Saül afin de sauver sa propre vie, il l’a désarmé, enlevant son arme et sa cruche d’eau, et le laissant ni les moyens de nuire à David ni l’eau qui eût permis à Saül de continuer sa poursuite dans le désert. Il est intéressant de remarquer que David avait compris que Saül avait à apprendre davantage, et que celui-ci allait le poursuivre pour tenter de le tuer un autre jour. Mais le comportement de Saül n’a pas déterminé les actions de David. Le programme de David fut établi par Dieu, l’Amour. David aimait Saül. Il n’avait jamais manqué de reconnaître Saül comme « l’oint de Dieu » même quand Saül se comportait de façon abominable. Et durant toutes les rencontres ultérieures avec cet ennemi, David est resté parfaitement en sécurité. (Voir I Samuel 21 -31, II Samuel) L’on pourrait dire que ce qui a aidé David à garder son calme et désarmer l’ennemi, c’était le sens spirituel que Saül était « l’oint de Dieu ». Eh bien, mon sens spirituel de notre invitée si débordant de haine m’a aidée à l’aimer en cette troisième jour. J’ai admis que en tant qu’enfant de Dieu elle était le reflet de l’Amour divin et par conséquent aimable, et peu importe ce qu’elle croyait ou exprimait au sujet de notre famille. J’ai passé la journée, sentant l’Amour divin, comme la lumière et la pluie, qui se déversait sans nul jugement, sur toute Sa création. Le quatrième matin, en me réveillant je me suis levée d’un bond afin de saluer notre invitée et lui préparer son petit-déjeuner. J’avais vraiment hâte de la revoir, tant j’étais fortifiée par toute cette gentillesse et amour. Sur le plan de travail dans la cuisine, j’ai trouvé un petit mot dont la conclusion fut, « Merci pour votre gentillesse. » Elle avait fait sa valise pendant la nuit, et était partie sans nous réveiller. Elle n’a jamais mis en œuvre son dessein destructeur. En fait, on ne l’a jamais revue. On avait de ses nouvelles de temps à autre pendant un an, mais elles n’étaient jamais négatives. Après un an environ, on n’en a plus jamais entendu parler. Il se peut bien que tous les ennemis ne deviennent pas des amis. Mais les ennemis ne déterminent pas nos actes sauf si nous le leur permettons. Christ Jésus a enseigné, et David a illustré le fait que nous pouvons choisir d’aimer, en permettant à l’Amour divin de révéler les pas humains qui mènent au désarmement de l’ennemi. Le courage, la force, le désintéressement, l’amour et la compréhension spirituelle, ouvrent la voie et accomplissent le travail. |
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