27/4/2018 0 Commentaires Guérir la dégénérescenceUn jour une amie et mentor spirituel m’a dit, « On n’est jamais trop jeune pour commencer à se préoccuper du problème du vieillissement. » Je venais de terminer le lycée, et, tandis que beaucoup de personnes de mon âge pouvaient penser qu’elle recommandait de bons soins de la peau ou de l’exercice physique, moi je savais que mon amie, qui pratiquait la Science Chrétienne, suggérait que je me préoccupe de me connaître davantage comme le reflet sans âge, intemporel—une idée illimitée, spirituelle de l’Entendement éternel. Sur le moment j’ai pensé, « Quelle bonne idée.» Mais en toute franchise, je n’ai pas tardé à oublier son conseil. Les années passant, j’étais préoccupée par mes études, puis par une nouvelle carrière, en plus d’une jeune famille ; peu à peu je me suis mise à me mesurer selon des critères plus matérialistes du succès, de la beauté, et du bien. Mon poids et mon apparence physique, ainsi que les choses qui rendaient ma vie confortable matériellement, prenaient de plus en plus de place dans ma pensée. Puis, alors que ma fille était encore très jeune, un problème articulaire s’est manifesté sur une de mes mains. Avec l’apparition de ce problème, j’ai pris conscience soudain d’une faim spirituelle en moi que j’avais négligée depuis longtemps. Je me suis interrogée pour savoir si cette négligence avait provoqué le problème. La condition s’est aggravée, mes articulations se sont déformées et j’ai eu peur qu’il ne soit trop tard pour enrayer le processus dégénératif qui semblait s’être incrusté. En tant qu’élève de la Science Chrétienne, je savais que la Bible était une source de guérison. Je me suis tournée vers le prophète Esaïe, où j’ai trouvé un message réconfortant sur le pouvoir de Dieu qui répond à notre besoin humain même si une situation semble sans espoir. Esaïe a écrit, « Il ne brisera pas le roseau cassé, il n’éteindra point la mèche qui brûle encore. » (42 :3) J’ai songé à une fleur que la brise faisait ployer jusqu’à ce que sa tige soit si affaiblie que la fleur elle-même penche la tête. Et j’ai eu l’image d’une bougie dont la mèche n’émet plus qu’un plumet de fumée, seule trace restante de la flamme qui avait été. Ces métaphores illustrent des choses qui semblent avoir dépassé le stade de ce qui pouvait être sauvé. Et une tendance humaine serait peut-être de hâter ce qui semble inévitable—couper la fleur et étouffer le petit bout de mèche qui fume encore. Mais Esaïe montre que le renouveau et la guérison sont des attentes raisonnables lorsque nous comprenons la nature de l’Entendement divin qui sauve et guérit. Mary Baker Eddy, découvreur de la Science Chrétienne, a écrit, « S’il ne commettait pas l’erreur de mesurer et de limiter tout ce qui est bon et beau, l’homme vivrait plus de soixante-dix ans tout en conservant sa vigueur, sa fraîcheur et sa promesse. L’homme, gouverné par l’Entendement immortel, est toujours beau et sublime. Chaque année succédant à une autre déroule la sagesse, la beauté et la sainteté. « (246) J’ai réalisé que tandis que je m’étais laissé tenter par le matérialisme, ce qui pouvait me conduire à mesurer le bien dans ma vie selon un critère limité, le matérialisme ne pouvait jamais modifier ou effacer la vigueur, la fraîcheur, et la promesse de la vie spirituelle réelle, laquelle se découvre toujours quand on se tourne vers Dieu. Voilà qui a déclenché en moi l’attente de la guérison. J’ai prié, demandant à l’Entendement de me montrer à quel point je suis magnifiquement et spirituellement créée. Science et Santé avec la Clef des Ecritures explique, « Mesurer la vie aux années solaires, c’est spolier la jeunesse et revêtir de laideur la vieillesse. Le soleil radieux de la vertu et de la vérité coexiste avec l’être. L’état d’homme en est l’éternel midi dont l’éclat n’est jamais obscurci par un soleil couchant. » (ibid 246) Le soleil, métaphore de Dieu et de Sa création, est immuablement fixé sur son point le plus élevé, sans jamais avancer ni décliner. J’ai compris que, tout comme le soleil semble se lever et se coucher, l’apparence de la croissance et de la dégénérescence chez l’homme est une perspective erronée de la vie. En tant qu’idée de Dieu, ou de la création, je ne suis pas en train de croître jusqu’à un état parfait et éternel, pas plus que je ne décline de ma meilleure et plus haute expression de la beauté et de la bonté de Dieu. Voilà ce que signifie être l’image et la ressemblance de Dieu, tel que l’explique le livre de Genèse, 1. A présent je pouvais discerner que le problème physique n’était rien d’autre qu’une projection mentale d’un point de vue erroné de qui, et de ce que je suis. Selon Science et Santé, « C’est la crainte, l’ignorance ou le péché qui est la cause prédisposante et la base de toute maladie. La maladie est toujours provoquée par un faux sens qui est nourri mentalement, non détruit. La maladie est une image de pensée extériorisée. L’état mental est appelé un état matériel. Tout ce que l’entendement mortel chérit comme étant l’état physique se projette sur le corps. « (SS 411 :20) Cependant je savais que mon point de vue me concernant était en train de changer, et donc j’avais moins peur. Je comprenais mieux que la spiritualité était ma substance immuable et mon état permanent, conférés par Dieu, et pas seulement un aspect, un stade, ou un produit de l’évolution humaine. Je pouvais voir comment mon être véritable était en réalité exempt de la possibilité de déclin. A mesure que je priais à propos de ce que cela signifiait d’être pleinement spirituelle maintenant, douée pour être et pour accomplir tout ce que Dieu avait préparé pour moi dans la vie, la crainte et l’ignorance se sont simplement évanouies. A un certain moment j’ai regardé la difformité et je me suis déclaré à haute voix, « Cela n’a rien à voir avec moi. » Rien n’avait changé physiquement, mais c’était hors sujet. Mon point de vue à mon propre sujet avait changé de base ; de matériel il était devenu spirituel. En regardant ma main, c’était comme si je contemplais une ombre noire créée par le soleil couchant. J’étais sans crainte, car je savais que l’ombre était sans substance, et dépourvue du pouvoir de me nuire, et qu’elle ne ferait que me glisser dessus, et s’en aller. Le lendemain au réveil, mes articulations étaient parfaitement normales, lisses, souples, et sans douleur—la couleur et la fonction normales étaient rétablies—en un mot, parfaites. Plusieurs décennies se sont écoulées depuis, et aucun symptôme du genre ne s’est plus jamais manifesté. Nous ne sommes jamais trop jeunes pour nous préoccuper des problèmes du vieillissement. Ni trop âgés, non plus. Comprendre que Dieu est l’Entendement immortel, la source et maintien de nous tous, révèle ce que cela signifie d’être pleinement et vraiment spirituel, en tant que création de Dieu—ce qui renferme la beauté, la grandeur, la sante et la plénitude de la vie dont nous avons tout à fait le droit de jouir.
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Copyright 2011-2023. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB (Pages mises à jour 2 dec, 2022)