J’adore les longs voyages en avion. Grâce à eux, j’ai du temps pour réfléchir et prier…et pour faire la sieste ! Au cours d’un voyage, très haut au-dessus de l’Atlantique, nous étions secoués par une grosse turbulence. J’ai été réveillée, non seulement par les secousses, mais aussi par les murmures des autres passagers. Pendant quelques instants, la crainte semblait aspirer tout l’oxygène de l’avion, y compris ma propre respiration.

Mais, au lieu d’y succomber, je l’ai combattue avec le seul outil en ma possession pour  vaincre cette peur.  J’ai prié. J’ai pensé à Dieu comme étant ma Vie –que je suis toujours en sécurité en la Vie, jamais impuissante ou seule. Que je suis cachée en sécurité avec Christ en Dieu, la Vie divine de tous, où nul mal, nulle terreur ne peuvent m’atteindre. Au bout de quelques secondes la folle agitation a cessé, et le calme est revenu.

Un coup de chance ?  Le hasard ? Il m’est impossible de raconter combien de fois j’ai observé ce phénomène de paix subite résultant de la prière dans un avion ou dans d’autres situations où des conditions extrêmes menaçaient de me détruire. Une fois la peur confrontée et démantelée  par une compréhension de Dieu et de ma relation avec Lui, la turbulence quelle qu’en soit la forme s’arrête net.

Rien qu’aujourd’hui, j’étais en route vers l’aéroport, et un problème après l’autre semblait me déstabiliser. Un conducteur de bus zigzaguait en hurlant dans son portable, et le mouvement du véhicule rendait plusieurs passagers malades, y compris moi ; un colis suspect à l’aéroport a bloqué la voie entre la gare et mon terminal ; plusieurs problèmes techniques dans ma chambre d’hôtel ont mobilisé quatre hommes du service d’entretien, et il leur a fallu  beaucoup de temps pour effectuer les réparations.

« J’ai un grand ouvrage à exécuter, et ne  puis descendre ; le travail serait interrompu pendant que je le quitterais pour aller vers vous ». NEHEMIE 6 :3

Au milieu de l’agitation dans ma chambre, j’ai ouvert la Bible à l’histoire où Néhémie et son équipe reconstruisaient le mur de Jérusalem. Il a eu à faire face à une suite de problèmes qui tentaient de faire dérailler son projet. Le livre de Néhémie raconte que deux opposants au projet de reconstruction ont envoyé un message à Néhémie, lui disant « Viens, et ayons ensemble une entrevue dans les villages de la vallée d’Ono. » Mais Néhémie a flairé le piège. A quatre reprises ils ont tenté de l’attirer à Ono, et quatre fois il a refusé. Puis la cinquième fois, ils ont essayé un argument massue, certains qu’il tomberait dans le panneau, et Néhémie est demeuré ferme, sachant que Dieu lui donnait la force pour son travail et  protégeait la réalisation de son objectif louable. Il n’a plus jamais entendu parler des trublions. Le projet fut achevé et la construction du mur une réussite.

Quand j’ai lu le récit, j’ai ri doucement au jeu de mots entre le « Ono » de Néhémie et mon « Oh, no ! », position qui m’avait souvent tentée aujourd’hui. En lisant comment Néhémie était resté ferme et résolu face à la turbulence et le dérangement, j’ai  réalisé que je pouvais me détourner du « Oh, non ! » et me tourner plutôt vers la prière.

Ma prière était une protestation du fond du cœur : « Oh, non, je ne me laisserai pas arrêter dans la période paisible de préparation dont j’ai besoin pour ma conférence ce soir. Oh, non, je n’accepterai pas que la confusion et l’interruption soient acceptables ou normales aujourd’hui. Ceci est la journée parfaite de Dieu et en elle, ma conférence et moi-même sommes en sécurité et protégées. »

Cinq secondes à peine après cette prière  la chambre pleine d’ouvriers s’est vidée. Tout fonctionne.  La paix et l’ordre règnent.

Mary Baker Eddy a expliqué, « Le mal n’a ni pouvoir ni intelligence, car Dieu est le bien, et par conséquent le bien est infini, il est Tout. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 398)

Il faut bien l’avouer, comment ne pas aimer ce que la prière peut accomplir.

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A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi….Eternel, tu nous donnes la paix ; car tout ce que nous faisons, c’est toi qui l’accomplis pour nous. ESAÏE 26 :3,12

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  Un jour un professeur a dit à sa classe, « Si vous arrivez trop tôt, vous perdez votre temps.  Si vous arrivez en retard, vous me faites perdre mon temps. » Chaque jour de sa classe  je me suis évertuée à arriver à l’heure précise. Et c’était une lutte ! Chaque jour il y avait une bonne excuse pour être en retard. Le réveil n’avait pas sonné et j’avais trop dormi. La voiture ne démarrait pas. La circulation était plus dense que d’habitude. Les « etc. etc.» ont continué toute la durée de la classe. Mais je m’étais engagée à y arriver non seulement à l’heure mais à l’heure précise, chaque jour. Par conséquent, « qu’il pleuve, qu’il vente qu’il neige » (et j’ai eu un peu de tout) j’y étais à l’heure.

Je ne le savais pas, mais en réalité j’apprenais quelque chose au sujet de la loi fondamentale de la ponctualité, un attribut spirituel de l’Entendement omniscient et omniactif qui est Dieu. La divine loi de la ponctualité est que le Bien divin est toujours présent et éternellement engagée. Elle n’est jamais une seconde en avance ni un instant en retard.

Et voici la relation entre la loi de la ponctualité et la prière. Imagine qu’une personne t’appelle et te demande de l’aide. Sans la loi de la ponctualité, tu pourrais te croire obligé de rechercher une inspiration vieille de 10 jours, ou de 10 heures, ou même  de 10 minutes, afin de répondre au besoin dans tes prières. Mais non ! Tu n’as pas à perdre du temps à chercher. L’inspiration n’arrive pas trop tôt pour être immédiatement accessible.

Les pensées de Dieu, ses anges, sont ponctuelles. Là où tu te trouves au moment où tu pries, c’est exactement là où il te faut être pour aider et guérir. Ouvrir tes yeux et ton cœur à l’ange du moment te fournira les paroles de réconfort et les pensées puissantes qui guérissent afin de répondre au besoin à cet instant même.

Maintenant, de nouveau, imagine que quelqu’un t’appelle et te demande de l’aide. Sans la loi de la ponctualité, tu pourrais penser que tu étais si occupé par d’autres choses que tu n’étais pas préparé, que ton placard mental et spirituel était vide, et que tu devais consacrer du temps à te préparer à prier. Mais non ! Tu n’es pas obligé de forcer cet être cher de patienter pour qu’il obtienne l’aide qui est là sous la main.

Les pensées de Ses anges, sont toujours là selon la loi divine de la ponctualité. L’Entendement ne connaît pas de déviation du bien—ni le tien, ni celui de la personne qui appelle. Il ne s’agit pas de ce que sait le penseur mortel, limité ; ce qui compte, c’est ce que connaît Dieu, l’Entendement parfait. Tu peux te tourner instantanément vers cet Entendement, ton Dieu, pour qu’il te donne la pensée parfaite et précise qui t’élève toi ainsi que  le patient hors du doute, le la crainte et le tumulte du cas.

Tu peux être précis  et pointu  dans tes prières parce que tu reflètes la divine loi de la ponctualité. Tu n’as pas besoin de temps pour chercher des idées. Tu n’as pas besoin de temps pour attendre les idées. L’Entendement et Ses meilleures idées sont  à l’heure et toujours à portée de main.

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Mary Baker Eddy, découvreur de la Science Chrétienne, a écrit, « La Bible contient la recette pour toute guérison. » Pose la question à n’importe quel chef de cuisine : il pourra te dire l’exact moment où il a découvert sa passion pour la cuisine et s’est rendu compte qu’il y consacrerait sa vie.

Si tu me poses la question,  je pourrai te dire exactement quand je suis tombée amoureuse de la Bible. Jusqu’à là j’avais été une Chrétienne qui s’intéressait aux possibilités de guérison par la prière ; mais à ce moment-là je suis devenue une scientifique—une Scientifique Chrétienne—consacrée à la recherche et à l’application des principes  bibliques dans chaque aspect de ma vie.

J’avais dix-sept ans quand j’ai assisté à une conférence sur la Bible, présentée par un spécialiste du Proche Orient, B. Cobbey Crisler. Il me semble qu’elle a duré deux jours. Il a retracé la symbolique de la Lumière dans la Bible de la Genèse à l’Apocalypse. Et je peux vous dire, j’ai ressenti l’inspiration divine s’enflammer en moi. C’était comme si l’on m’avait donné non seulement un livre de cuisine, mais en même temps les outils et les aptitudes pour mettre en application n’importe  quelle recette du livre. L’étincelle de cette conférence m’a fait prendre feu avec le message de guérison qu’on trouve dans la Bible.

Après le premier jour de la conférence je suis rentrée chez moi, et assise par terre dans la cuisine, Bible ouverte, j’ai expliqué à ma mère ce que je venais d’apprendre.  Et donc le feu s’est étendu. Le lendemain elle y est allée avec moi.

Je peux te le dire, j’ai ressenti comment ça devait être chez les disciples de Jésus sur la route d’Emmaüs.  Ils se sont demandé, « Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures ? »

J’étais inspirée, ça oui. Mais c’était plus que ça. Je suis sortie de la conférence avec le sentiment d’être investie du pouvoir de prendre ma Bible, de l’étudier, et d’appliquer les vérités qu’elle contienait à n’importe quelle situation de la vie. Jusqu’alors la Bible ne présentait pas beaucoup d’intérêt pour moi. Je connaissais beaucoup d’histoires et j’avais appris par coeur des tas de passages. Mais je n’avais pas encore vu le rapport avec ma propre vie.

A présent la Bible n’était plus une compilation ancienne de mythes et de mystères. Son message était vivant, avec une signification contemporaine.  Je pouvais voir la carte routière, la route et le mouvement de la lumière divine du Christ conduisant l’humanité pas à pas des ténèbres de la peur à l’illumination spirituelle et à la guérison.

En retraçant le déroulement de la lumière divine d’un livre à l’autre, on pouvait voir que Dieu sortait des ténèbres de la croyance en un personnage masculin sévère et changeant, assis sur un trône, séparé de sa création ; il était révélé comme le Dieu de l’Amour divin, Esprit toujours présent, « le Père des    lumières célestes, qui ne change pas comme les ombres movantes. »

J’avais dix-sept ans quand j’ai compris. C’est ce Principe invariable, cet Amour qui ne manque jamais, ce Dieu vrai des Saintes Ecritures qui guérit. Et tous les ingrédients et les instructions sont ici dans la Bible. Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy place les outils de la Bible directement dans tes mains et te montre comment suivre la recette sans la rater.

Autrefois une publicité d’une compagnie du gaz disait, «  Maintenant vous cuisinez au gaz ! » Moi je dis, plonge-toi dans ta Bible et tu cuisineras avec une flamme qui purifie, guérit, et ne s’épuise jamais.

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Qu’est-ce qu’on peut faire lorsque les remarques injustes et blessantes collent à notre pensée comme une toile d’araignée ? Adhésives comme la colle, les paroles blessantes peuvent troubler notre paix d’esprit. Pire encore, elles ont tendance à provoquer des réponses mentales qui sont indignées, défensives et moralisatrices. Elles peuvent nous faire ruminer sans cesse, ce qui nous rend malheureux  et ne résout rien.

J’ai passé quelques jours dans cet état. J’ai eu toutes sortes de conversations mentales avec une personne qui m’avait jeté des remarques blessantes à la figure. Mentalement  je lui ai dit ses quatre vérités, en étant très claire que c’était moi qui avais raison, et elle tort. Cela ne m’a pas aidée. Je ne faisais qu’alimenter les blessures.

Un jour, en regardant par la fenêtre de ma chambre, j’ai remarqué une feuille morte collée à une toile d’araignée sur un des bardeaux de la maison voisine. Chaque fois que je passais devant cette fenêtre, je me surprenais en train de vérifier si une bonne pluie ou  un vent fort avait réussi à déloger cette pauvre feuille. Pensez-vous. La force d’un seul fil d’araignée la tenait captive. La soie d’araignée est considérée par beaucoup comme la fibre naturelle la plus forte au monde, au moins moitié aussi forte qu’un fil d’acier d’égale épaisseur, et bien plus élastique. Alors, une fois prise dans la toile, cette vieille feuille morte semblait vraiment collée. Et il devait en être ainsi encore quelques mois.

J’ai comparé ma situation à cette feuille morte prise dans la toile. Collée à la blessure par un fil diaphane de paroles blessantes, j’étais attrapée et immobilisée. Mais comme je suis quelqu’un qui pratique la Science Chrétienne, j’ai fini par réaliser que je pouvais agir sur cette situation. Je n’étais pas obligée de rester bloquée.  Je me rappelais le message que Jésus a donné à ses disciples, à la crucifixion : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23 :34) En priant sur ces paroles de Jésus, j’ai considéré la possibilité que cette  personne  qui m’était chère n’ait eu aucune idée de l’effet de ses paroles sur moi. Et même si elle le savait, il n’y avait aucun pouvoir réel dans le fil collant des paroles blessantes.

La Science Chrétienne nous enseigne que le Christ, ou l’influence spirituelle de Dieu, est le seul vrai communicateur. La véritable connexion entre les enfants de Dieu est l’amour-Christ. Rien d’autre n’adhère. Il m’est venu à l’esprit que le simple fait de savoir cela me permettrait de pardonner. Et c’est exactement ce que j’ai fait. Je pouvais voir que toute la dispute était une imposture. Les enfants de Dieu ne sont pas réellement en conflit. Nous étions toutes les deux innocentes, aimées, et aimantes, aux yeux de Dieu. Nous sommes Sa propre création, sous Son contrôle.

Le découvreur de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, a décrit l’erreur  comme « privée de ses pouvoirs imaginaires par la Vérité [Dieu] qui balaie les fils diaphanes de l’illusion mortelle. » (Science et Santé 403). Voilà ce dont je souffrais—la fausse croyance gluante, ou erreur, qu’entre mon amie et moi, il pouvait passer autre chose que l’amour.

Ce fil diaphane de l’illusion a été balayé de ma pensée. J’étais  libre. Et la fois d’après, quand j’ai regardé, la feuille était partie. La toile d’araignée sur le bardeau avait, elle aussi, lâché prise.

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Une amie du Midwest me  proposait de venir dans le New Jersey (US). Son unique objectif était  d’apprendre à ma fille, alors toute petite, à manger toute seule ; mon amie avait appris que je ne voulais pas lâcher la cuillère. De fait, je voulais limiter le plus possible la saleté à de nettoyer.  Mais j’allais bientôt apprendre que certaines saletés n’étaient pas si faciles à éviter.

Après avoir installé des serrures de sécurité sur tous les placards de la cuisine, j’ai eu un peu trop confiance. Un jour j’ai remarqué un nuage blanc qui sortait par bouffées de la cuisine.  En dépit des serrures, il était encore possible d’ouvrir juste assez les portes des placards pour qu’un petit bras potelé de bébé puisse atteindre directement un sac de farine laissé ouvert. Par pleines poignées cette substance merveilleuse était lancée vers le ciel. Notre pâtissière en herbe était au travail.

Dans « De la Génération X à la Génération Moi » sur Huffpost, la bloggueuse Rhiana Maidenberg  indique les chausse-trapes où tombent les parents qui protègent trop leurs enfants (et eux-mêmes) de trop de moments pénibles de la vie. Comme moi, trop de parents ont cherché à « contrôler la cuillère » pour épargner à leurs enfants  la peine (quand ils ne sont pas invités à une fête d‘anniversaire chez un enfant qui a beaucoup d’amis), la frustration (quand une tâche est toujours difficile même après la cinquième tentative), l’échec (quand ils font une chute sur l’aire de jeux) et la déception (quand quelqu’un d’autre gagne tous les prix).

Mais la sur-protection peut être un réel handicap si les enfants manquent les occasions de développer la capacité d’être seuls, de prendre position, d’exprimer engagement et concentration, patience et satisfaction lorsque les choses ne vont pas comme ils le veulent. Et quel endroit plus sûr pour développer les capacités essentielles à la vie que dans un milieu familial aimant et nourricier ?

Rhiana a dressé la liste de certaines choses qu’elle entend faire pour aider ses enfants à grandir et à devenir forts et indépendants. Elle entend les laisser  livrer leurs propres batailles afin d’apprendre à résoudre les problèmes ; ne pas être un parent qui insiste pour que son enfant soit invité à toutes les fêtes d’anniversaire, afin de leur apprendre à gérer la déception ; et laisser ses enfante vivre l’échec parce l’on ne gagne pas à tous les coups.

Cela me semble une bonne stratégie. Mais nous savons tous qu’établir une stratégie de jeu est une chose.  Trouver le juste équilibre entre une suivie constante et la flexibilité que demande une réponse appropriée à des situations individuelles, peut être entièrement autre chose.

Voici mon astuce pour les parents qui désirent voir chaque membre de la famille atteindre leur plein potentiel.
                                 Prie QUOTIDIENNEMENT pour toi-même et pour ton enfant.

Je sais.  Tu penses, « C’est du gâteau, cette astuce, étant donné l’orientation de ce blog. Bien sûr, elle dirait ça. »

Mais sérieusement, FAIS-LE.

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