Aimer. Aimer quand c’est facile. Aimer quand c’est difficile. S’aimer soi-même. Aimer les autres. En fait, aimer tout le monde, tout le temps, comme le soleil brille et la pluie tombe.

Vous pensez que c’est trop simpliste ? Essayez un peu, et observez les résultats.

Ayant sa source en Dieu, votre amour n’est pas personnel, mais il est puissant. Laissez vos prières vous guider vers  des découvertes plus profondes de ce que signifie être l’image et la ressemblance de l’Amour divin qui est Dieu. Que l’Amour vous montre ce que vous êtes, combien vous êtes extraordinaire en tant que le propre rayon d’amour de Dieu. L’amour vrai pur et fort et en bonne santé.

Vous ÊTES créé parfait dans l’amour tout comme votre Père-Amour. Vous êtes fabriqué pour exprimer l’amour tout comme votre Mère-Amour. Pourquoi ne pas démarrer là-dessus  en prière ?

L’alpha et l’oméga, votre début et  fin, c’est l’amour. C’est votre droit divin de le voir . Vous devez le voir. Vous pouvez le voir. Amour.

Je viens de lire une collection de blagues sur le lundi. En voici une : « On est lundi. Je me sens reposé et prêt à détester mon boulot. » Est-ce que cela vous ressemble ? Vous avez le sentiment que chaque jour se fond dans le suivant et qu’il n’y a pas grand-chose qui bouge dans votre vie ?

Il peut être utile de savoir que personne n’est assis sur un trône céleste quelque part, en train de dire Oui ou Non, exauçant certaines prières et  ignorant les vôtres. Cela n’est pas votre Dieu—pas le VRAI de toute façon. Votre Dieu, le vrai, est bon. C’est-à-dire, Dieu est le divin Principe toujours présent du bien, et n’a programmé que du bien pour votre lundi.

La prière ne vous mettra pas plus près de Dieu et de Ses bénédictions du lundi que vous ne l’êtes déjà. Mais la prière peut vous ouvrir les yeux au bien toujours présent afin que vous puissiez l’exprimer (le refléter) et y prendre plaisir.

Vous vous rappelez le film de 1993 avec Bill Murray « Un Jour sans Fin » ? L’intrigue tournait autour un type bloqué dans la répétition du même scénario pourri chaque fois que son réveil sonnait le matin. Constamment il se réveillait le même jour—le 2 février—connu aux USA sous le nom de Jour de la Marmotte. Le personnage joué par Murray ne faisait que suivre misérablement les événements, piégé dans un cycle qui ne changeait jamais. Son travail était un désastre. Ses relations étaient désastreuses aussi. Du coup il s’est enfoncé dans le désespoir. L’expression « Jour de la Marmotte » est utilisée maintenant dans la culture américaine pour indiquer une expérience déplaisante qui se répète.

Puis un jour il a changé de méthode.  C’était un décalage mental en réalité. Il a décidé de profiter de chaque moment pour maîtriser quelque chose de bon. Entre autre, il a essayé d’aider les autres et de vivre plus généreusement. Ce n’était pas seulement un effort dans son travail ou dans sa vie privée. Il s’est efforcé à chaque instant d’être et de faire de son mieux. Si les choses s’arrangeaient, tant mieux.  Si non, tant pis, pas de souci. Il savait qu’il aurait l’occasion d’essayer de nouveau.

Bien entendu, ce ne serait pas un film avec Bill Murray sans quelques gaffes hilarantes. Mais le personnage joué par Murray déroule le vrai cœur du film quand il décide d’utiliser le Jour de la Marmotte comme tremplin pour progresser en répondant avec davantage de grâce à des situations parfois déplaisantes. Avec de la pratique, ses mêmes vieux « mêmes vieux trucs »  se sont transformés en des moments inestimables de découverte du bien.

J’adore ça.

Nous pourrions choisir de rester coincés dans une ornière négative. Mais est-ce que ce ne serait pas bien plus amusant de laisser le bien divin qui est Dieu nous conduire vers de nouvelles expressions de Sa bonté ?

Voici un cantique pour démarrer avec une bonne prière du lundi :

Prends ma vie et qu’elle soit, Seigneur, consacrée à Toi ;
Prends mes jours et mes instants, Qu’ils se passent en priant ;
Prends mes mains , fais-les toujours Agir selon Ton amour.

Prends, Seigneur, tous mes efforts, Rends mes pas joyeux et forts ;
Prends mes chants et que ma voix Ne célèbre que mon Roi ;
Prends mes lèvres pour guider tout homme à la Vérité.

Prends ma pensée et mes voeux, Fais-en l’emploi que Tu veux ;
Prends tout mon amour, Seigneur, Et les trésors de mon cœur ;
C’est à toi que j’appartiens, j’aspire à demeurer Tien !

(Cantique 324 et 457 dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne,
paroles de Frances R. Havergal, adaptées)