Entre 1995 et 2005 j’ai donné beaucoup de conférences et travaillé avec la presse afin de partager avec le public des informations correctes à propos de la Science Chrétienne. Ces activités ont été l’occasion de contacts fréquents et étroits avec l’auteur Gillian Gill. Je l’ai souvent entendu raconter comment elle en est venue à écrire la biographie intitulé Mary Baker Eddy, parue en 1999. L’Université de Radcliff lui avait proposé de traiter le sujet pour leur Série de Biographies, mais Mrs. Gill avait d’abord dit qu’elle n’était pas intéressée. Elle venait de perdre son mari. Elle avait dépassé la cinquantaine et avait des petits-enfants. Elle se disait que l’heure était venue de ralentir, de se la couler douce, et de passer le reste de sa vie à jardiner. Mais elle n’a pas dit non immédiatement. Plutôt, elle s’est mise à faire des recherches sur le sujet proposé, Mary Baker Eddy. Elle a appris que la vie de Mrs. Eddy elle-même avait décollé après la cinquantaine. A un âge où pratiquement tous ses contemporains retraités s’enfermaient chez eux, Mary Baker Eddy a commencé à trouver son rythme. En fait durant chacune des quatre décennies suivantes, elle a fait une contribution exponentiellement plus grande au monde. Voilà ce qui a attisé l’intérêt de Gill. Elle a accepté la commande de la biographie, avec l’intention de comprendre comment Mrs. Eddy avait fait ce qu’elle avait accompli. Le projet a changé sa vie, lui donnant un nouveau départ. Et depuis elle écrit et contribue activement. Alors quel était le savoir qui a permis à Mrs. Eddy d’étendre, plutôt que de diminuer sa productivité ? Tout d’abord elle comprenait qu’elle avait une vocation divine—un objectif spirituel. Deuxièmement, elle possédait une flexibilité et une liberté certaines à l’égard de la volonté mortelle. Elle changeait de cap dans l’instant si Dieu la dirigeait vers quelque chose de neuf. Cela ne signifie pas qu’elle n’avait pas une forte volonté humaine, bien au contraire. Pour ceux qui ont lu le livre biographique Peindre un Poème : Mary Baker Eddy et James F. Gilman illustrent le Christ et Noël , il est apparent que l’artiste James Gilman a été souvent aux prises avec la perspective affirmée de Mrs. Eddy quand ils travaillaient ensemble. Quand Mary Baker Eddy sentait que c’était Dieu qui dirigeait, sa volonté était de fer. Or, pour la plupart d’entre nous, une volonté forte peut être une chose dangereuse. Il se peut que nous ne soyons pas aussi disciplinés qu’elle en cherchant la direction auprès de l’Amour divin et en modelant notre volonté personnelle d’après celle de Dieu. C’était cette recherche continuelle de la volonté divine qui protégeait Mary Baker Eddy des périls de la volonté humaine mal dirigée. Elle était toujours prête à faire demi-tour en un instant sous la direction divine. Combien parmi nous peuvent en dire autant ? Si nous ne sommes pas alertes et disciplinés, les opinions empreintes de volonté humaine pourraient nous emmitoufler dans des limitations. La volonté humaine devient mortelle, c’est-à-dire—limitée, mortifère—quand les désirs et opinions humains, l’ambition personnelle, des schémas répétés de négativité, ou une fixation sur le passé, prennent le contrôle de nos actes présents. Cette volonté mortelle peut réellement nous restreindre et nous faire vieillir. Avez-vous jamais assimilé l’âge à la volonté personnelle et mortelle ? En restreignant notre point de vue et nos actes au déroulement d’une date et d’un temps particuliers, nous pouvons devenir figés, inflexibles et bloqués dans une étroite ornière. Nous pouvons perdre la fraîcheur, le « croquant », la brillante propreté toute blanche d’être à la pointe de l’activité de Dieu qui se révèle d’elle-même. Mais le prophète Esaïe offre des perspectives sur le maintien de la fraîcheur et la résilience en nous-mêmes, et nous indique comment nous libérer de l’oppressante volonté mortelle. Il a écrit, « Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant, Jérusalem ! » Le passage en entier dit, « Réveille-toi ! réveille-toi ! revêts ta parure, Sion !..Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant, Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion !..C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; C’est pourquoi il saura, en ce jour, Que c’est moi qui parle : me voici ! » (Esaïe, 52 : 1,2,6) « Lève-toi » et « Mets-toi sur ton séant » sont deux instructions opposées. Y obéir exige de la souplesse mentale—une bonne volonté de prendre une directive nouvelle de Dieu et d’ajuster notre position instantanément. Cette résilience mentale permet au travail de s’accomplir comme jamais auparavant. A partir de ce que fait un « moi » personnel, nous avançons vers ce que le divin « Je suis » reflète en nous. Dans ses Ecrits Divers Mrs. Eddy décrit cela comme une condition mentale qui « s’établit dans la force, la liberté, une foi profonde en Dieu. » Plus loin elle explique, « Il développe l’aptitude individuelle, augmente les activités intellectuelles, et stimule si bien la sensibilité morale que les grandes exigences du sens spirituel sont reconnues, et elles réprouvent alors les sens matérielles, exerçant leur empire sur la conscience humaine. » « En purifiant la pensée humaine, cet état mental imprègne d’une harmonie accrue tous les menus détails des affaires humaines ; il apporte avec lui une prescience, une sagesse et une puissance merveilleuses, il dépouille le dessein mortel de tout égoïsme, donne de la fermeté à la résolution et couronne l’effort de succès. Dieu, le Principe divin de la Science Chrétienne, gouverne littéralement les buts, l’ambition et les actes du Scientiste, grâce à l’accession de celui-ci à la spiritualité. » (Ecrits Divers, 204, 15-30) Cette « accession à la spiritualité » est ce qu’a trouvé Gillian Gill au cours de ses recherches sur Mrs. Eddy dont elle a appris qu’elle avait cédé sa volonté humaine à l’intention divine, et se tournait vers Dieu pour être guidée en tous points. Voici ce qui a préservait la fraîcheur et la résilience de Mrs. Eddy. Et regardez ce qui arriva : Elle a écrit son livre, Science et Sante avec la Clef des Ecritures, et 17 autres ouvrages. Elle a effectué plus de 400 révisions majeures et mineures de Science et Santé au cours d’une période de 44 ans, écartant des mots, changeant de vocabulaire, définissant, redéfinissant, supprimant, ajoutant, ajustant son énoncé au fur et à mesure. Cherchant la façon la plus innovante d’expliquer la Science qu’elle avait découverte, sa pensée n’était pas bloquée sur une seule façon de voir et d’expliquer la Science Chrétienne. Quand la prière et l’expérience la guidaient vers une meilleure façon, elle se hâtait de suivre. Par conséquent, Science et Santé n’est pas un vieux livre. Il est aussi frais que la pensée qu’elle ne cessait d’y apporter. Elle était l’étudiante de ce livre autant que son auteur. Science et Santé sera aussi frais pour nous que la pensée avec laquelle nous continuons à l’aborder . Tout comme pour l’auteur, il en va de même pour le lecteur : la résilience et la bonne volonté de laisser Dieu nous conduire insuffle Science et Santé d’une fraîcheur pérenne qui lui permet de rester à jour. Si vous vous trouvez en train de penser les mêmes pensées, de tenir les mêmes opinions, de faire toujours les mêmes choses de la même manière et de répéter des schémas datant de 10, 20, 30 ans ; si vous vous surprenez à penser que ça va comme ça, que l’heure est venue de ralentir le rythme, ou d’abandonner l’espoir en la vie : Secouez la poussière. Levez-vous puis asseyez-vous. La pensée doit et peut bouger. Dieu qui est la Vie divine vous parle de votre résilience. La Vie divine vous appelle, vous conduisant vers le haut, vers l’avant. Vous avez une mission particulière. Vous êtes appelé à de nouvelles pensées et à une vie plus large par la Vie, Dieu. Découvrez votre résilience et votre fraîcheur. Le jour se lève.
1 Commentaire
Longtemps je me suis considérée une fille avec une personnalité agréable et un physique moins qu’agréable. Avant l’âge de douze ans j’avais commencé à être critique envers moi-même en comparant mon corps de pré-ado toujours dodu comme celui d’un bébé, avec celui de mes poupées Barbie tant aimées et avec les jeunes mannequins adultes dans les revues. Mais je n’avais jamais eu le sentiment d’avoir un visage qui n’était pas attirant. Jusqu’au jour où j’ai entendu quelqu’un qui disait, « Elle serait belle, si ce n’était son nez.» Alors tout a changé. Et durant la trentaine d’années qui ont suivi, j’ai fait des efforts extraordinaires pour cacher mon nez. L’inquiétude excessive et la préoccupation au sujet de mon apparence aboutissaient à une cascade constante de pensées négatives à propos de mon visage et de mon corps. Le maquillage était un masque. Les coiffures visaient à cacher ou à distraire. Puis je me suis installée en France. Et vous savez quoi ? Personne ici ne possède un nez standard, le même pour tous, idéal. Chacun, extraordinaire d’originalité, est soit petit, ou grand, busqué, gros, en trompette, tombant, dévié, bulbeux, --et tous sont SUPER ! Ma coiffeuse a ce qu’elle appelle un nez « fort » et elle en est fière, l’accentuant avec ses cheveux et son maquillage, et aussi avec des accessoires vestimentaires. Pas de déguisement, ni de tentative de cacher. Et pourquoi donc ? Elle est belle et personne ne lui ressemble. A présent j’adore mon nez. (Il me rappelle ma mère et mon père, que j’adore). Et ce qui m’amuse dans les transports en commun que j’emprunte régulièrement, c’est que je peux regarder les passagers du train en affirmant silencieusement « Vous êtes spectaculaire. Unique en votre genre. Splendide. » Cette nouvelle vision ne vient pas seulement du fait d’observer davantage de nez. Je l’attribue surtout au fait que j’ai gagné des perspectives sur Dieu, comme Âme divine, et sur la nature de la beauté véridique, qui est spirituelle. La beauté n’est pas matérielle, même provisoirement. Ce que nous appelons la beauté matérielle n’est qu’illusion, et les illusions se dissipent, montrant ainsi que leurs soi-disant dons sont défectueux, imparfaits. Les illusions matérielles se terminent généralement dans la douleur—chacune d’entre elles—et puis elles disparaissent. Sérieusement, à quoi ça sert de faire une fixation là-dessus ? La taille, la forme, le poids de la matière ; la couleur, le volume, la consistance de la matière ; la position, la quantité, la présence ou l’absence de la matière ; ces choses ne définissent pas la beauté. La beauté est spirituelle. Le livre par Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures explique : « La beauté, de même que la vérité, est éternelle ; mais la beauté des choses matérielles passe, éphémère et fugitive comme la croyance mortelle. La coutume, l’éducation et la mode forment les normes passagères. » (247) Nous n’avons pas à être tirés à hue et à dia par ces influences, nous contentant de critères transitoires. La beauté que Dieu, l’Amour divin, établit en nous est réelle, originale, parfaite, et correspond aux critères élevés et permanents du bien divin. Le charme et la grâce sont indépendants de la matière. L’être possède ses propres qualités avant qu’elles soient perçues humainement. La beauté est un élément de la vie ; elle demeure pour toujours dans l’Entendement éternel et reflète les charmes de Sa bonté en expression, en forme, en contour et en couleur. MARY BAKER EDDY, (ibid) J’ai appris que dans le domaine de la santé et de la beauté il ne sert à rien de prier pour une meilleure configuration de la matière. Cela ne vous procurera pas ce que vous désirez. La matière est hors sujet lorsque nous considérons la santé et la beauté. La matière est mortelle ; et « mortel » en termes simples, signifie mort ou sujet à la mort. La matière belle, ou saine ? NON. Vous vous souvenez peut-être de la folie « Utilisez l’arsenic pour une belle peau » qui a tué tant de jeunes femmes dans l’Angleterre victorienne ? La croyance en une « belle matière » est plus mortelle que la croyance dans l’arsenic parce qu’elle empoisonne le système humain avec la haine de soi, le regret, l’envie, des pensées gâchées, de l’énergie gaspillée, l’égoïsme. Alors, sérieusement, ne priez pas pour une matière meilleure. Cela ne vous procure pas ce que vous désirez. La spiritualité est le sésame. Et ce qui caractérise la spiritualité, c’est qu’elle est durable. A jamais. La beauté est immortelle. A quand remonte la dernière fois où vous vous êtes réveillé le matin en vous disant, je suis béni d’être immortel aujourd’hui ? OK, peut-être jamais. Mais c’est vraiment une bonne idée d’ajouter une dose de conscience d’immortalité à votre routine journalière. Mrs. Eddy a fait allusion aux traitements de beauté dans de telles pensées quand elle a écrit, « L’immortalité, exempte de vieillesse ou de décrépitude, a une gloire qui lui est propre, la splendeur de l’Âme. Les hommes et les femmes immortels sont des modèles de sens spirituel, façonnés par l’Entendement parfait, et reflétant ces conceptions plus hautes de beauté qui surpassent tout sens matériel. » (ibid) Au cas où l’on ne vous l’aurait pas dit depuis un moment, permettez-moi de vous dire que vous être beau. Et votre beauté n’a rien à voir avec la ligne d’un sourcil, la couleur ou la texture de la peau, ou la forme d’un corps matériel. Vous êtes magnifique—une belle, immortelle expression de Dieu en tant qu’Âme, Entendement et Principe. Pensez-y. Cela n’a rien à voir avec des cheveux, ou l’absence de cheveux, des dents bien ou mal alignées, des nez, sourcils, jambes, ou doigts effilés. Vous êtes magnifique parce que vous êtes spirituel. Or, je ne suis pas idiote. Je reconnais que pour le moment il se peut que ce que je dis tombe dans des oreilles sourdes. Pris dans l’illusion de la beauté, (comme quelqu’un pris dans l’illusion du chagrin) un entendement mortel focalisé sur la mortalité veut ce qu’il veut, là où il le veut. Il qualifie la matière , non seulement de réelle, mais de la seule réalité. Il peut même sembler que la vérité réelle, immortelle et permanente concernant la beauté et la vie soit hors sujet et sans aucun réconfort. Mais la Science Chrétienne enseigne et puis montre comment la matière n’est pas réelle—ni belle, ni laide—simplement PAS réelle. La persistance des messages-Christ sur la vraie beauté. L’Esprit est réel et se reflète dans tout ce qui est réel, y compris vous et moi. Votre spiritualité inhérente vous rend beau, et faites-moi confiance, cette idée de beauté spirituelle ne vous laisse pas seul. Vous n’êtes jamais seul. Dieu, comme Âme, vous envoie perpétuellement des messages-Christ, vous disant qui vous êtes et ce que vous êtes. Vous pouvez ne pas en tenir compte pour un certain temps, mais ils n’abandonnent jamais. En raison de la nature persistante du Christ, la vraie idée de Dieu et de Sa création, la vérité de votre vraie beauté va persister à frapper, et frapper, et frapper, et frapper et frapper encore à la porte de votre pensée jusqu’à ce que vous laissiez entrer ces messages-Christ dans votre pensée et dans votre vie. Vous ne pourrez pas vous échapper à la preuve. Elle émettra une douce lueur intérieure, reflet de la façon dont vous vous percevez, et se verra extérieurement, dans la manière dont on vous perçoit. Quelques tuyaux concernant les soins de soi. Laissez votre spiritualité vous guider à prendre soin du corps avec respect. Pas de pensées critiques ni abusives. Prenez soin du corps avec amour, sans attention inutile ou obsessionnelle, et pas comme punition parce qu’on est homme ou femme. Prenez soin du corps humain en ayant en tête la perspective juste—le corps est un laboratoire utile dans l’expérience humaine, pour la croissance spirituelle et les preuves de la sollicitude de Dieu, mais il n’est ni matériel ni limité, et n’a jamais la haute main sur votre vie ou votre bonheur. Un corps comme objet limité, matériel, destructible—ou même susceptible d’amélioration—n’est jamais la vérité à propos de votre corps. La matière ne fournit jamais d’indices justes sur votre identité, n’est jamais un symbole de votre beauté ni un marqueur de votre valeur. (Même chose pour une voiture, mais cela fera l’objet d’un autre blog). Ne laissez pas une illusion de la beauté vous priver du plaisir d’être beau, vous-même, aujourd’hui. Votre beauté n’a rien à voir avec des hormones, des gènes, ou la météo. Ne perdez pas une minute à prier pour arranger votre corps. Priez pour ne plus avoir les yeux bandés. Pour voir ce que vous avez réellement, ce que vous êtes réellement, et pour porter votre compréhension de la vraie beauté avec un plaisir qui est aussi évident à vous-même et au monde que le beau nez au milieu de votre figure ! A la seule mention du péché certaines personnes pensent automatiquement à l’immoralité d’ordre sexuelle, ou bien à quelque tort à l’égard d’un voisin. Mais la Science Chrétienne étend le terme pour inclure toute action ou pensée qui tentent de nous séparer de la source divine de tout bien, de Dieu. Pris dans ce sens, le péché est la forme ultime de la distraction. Il obscurcit notre capacité de voir, de sentir et de vivre le Christ guérisseur. Il paralyse l’inspiration. Il amoindrit l’énergie et tue la joie. Le péché nous donne le sentiment de ne vouloir ni pouvoir comprendre et pratiquer la guérison chrétienne. Ce qui fait du péché un assassin, écrasant la joie, la paix, l’efficacité à l’égard de la guérison, l’harmonie, et la santé. Il tue et tue et continue à tuer jusqu’à ce qu’il soit exposé et mis hors d’état de nuire. Quand il est question de péché, on doit consentir à le regarder en face. Le faire sortir de sa tanière et éliminer l’influence toxique et mortelle qu’il exercice sur nous. Au cours des siècles, le péché a fait l’objet de discussions sous sept catégories soi-disant charnelles ou mortelles—la colère, la luxure, la gloutonnerie, la paresse, l’envie, la cupidité, l’orgueil. Sous ces sept catégories vous pouvez efficacement dresser la liste de tout comportement ou trait de caractère qui est anti-Christ. La prière du Seigneur de Christ Jésus peut fournir un tremplin utile pour aborder n’importe quelle catégorie de péché. Par exemple : Notre Père qui es aux cieux aborde l’ENVIE. Personne n’est exclu de « NOTRE » Père. Nul déséquilibre. Pas de nantis ou de démunis. A travers notre connexion à Notre Père-Mère chacun de nous est directement lié au ciel. Rien ni personne ne peut limiter notre expression et expérience du bien. Pas d’exceptions. Que Ton nom soit sanctifié aborde la COLERE. Ce sont le nom et la nature de Dieu qui sont sanctifiés, honorés et adorés comme saints. L’adoration véritable n’implique pas seulement l’appréciation mais aussi la réflexion de cette nature sainte. Il n’y a aucune réaction dans la réflexion. La réflexion est la réponse ou un rendu à l’original, mais jamais une réaction à l’original ni à aucune autre source. Vous savez ce qui a guéri Jacob de sa colère et de sa crainte à Peniel ? Il a vu Dieu face à face—c’est la signification de Peniel : « Dieu face à face. » Réflexion. Voir Dieu, c’était Jacob se voyant lui-même. Alors quel était l’ange avec lequel Jacob a lutté ? Une vue correcte de lui-même comme ressemblance de Dieu. Quand il a entrevu sa propre vraie nature, il n’a trouvé là nulle colère. Que la nature de Dieu doit sanctifiée. Que la vôtre aussi. Que ton règne vienne ; Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, est génial pour la PARESSE. Le royaume de Dieu est l’atmosphère d’idées dans laquelle nous travaillons. La volonté de Dieu nous donne notre motivation et notre but. Prier pour connaître et céder à la volonté divine en faveur du bien et seulement du bien, élimine l’entêtement et la propre volonté. Ce décalage produit davantage d’ordre chez soi et au travail. Il sauve de la procrastination, la grisaille mentale, l’apathie spirituelle et la paresse. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien peut vraiment aider à éliminer la GLOUTONNERIE. L’accumulation compulsive et l’indulgence excessive, quelle qu’en soit la forme, sont maîtrisées quand nous abandonnons la crainte que ce que nous aimons ou ce dont nous avons besoin puissent nous manquer aujourd’hui. Mais la grâce de Dieu est là aujourd’hui. Chaque jour. Elle satisfait nos besoins et désirs. Il nous envoie des idées spirituelles pour rassasier nos affections affamées et répondre à nos besoins. Prendre ce qu’Il donne, accepter notre pain quotidien, produit équilibre et satisfaction. Trop manger, surconsommer, trop de plaisirs, réagir avec excès, trop épargner, trop stocker, et même trop dormir, tous comportements apparentés à la gloutonnerie---terminés. Et pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés nous aide à contrecarrer la CUPIDITE. C’est une sorte d’équation avec le mot « comme » en signe d’égalité. Et l’Amour se reflète dans l’amour. Dieu nous pardonne comme nous pardonnons. Dieu donne, et nous donnons. Le divin Principe, ou Dieu, de la provision inclut l’équilibre, la générosité et l’abondance pour tous. Et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal offre une prière qui aiguise l’intelligence et donne du courage pour contrer la LUXURE. Le livre d’Esther dans la Bible relate l’histoire de la reine Vasthi, épouse du roi Assuérus, qui a refusé de se plier à la demande dévoyée de son mari de se promener nue devant ses amis à lui. Il lui a fallu du courage moral et elle risquait gros en prenant cette position devant celui qui était son mari et son roi. En dépit du fait que cela lui a coûté sa couronne humaine, plus tard les Ecritures confirment que sa vertu était sa vraie couronne ! Dans Proverbes, nous lisons, « Une femme vertueuse est la couronne de son mari. » (Proverbes 12 :4) Le problème avec la luxure n’est peut-être pas tant les suggestions qui nous arrivent ; ce serait plutôt que nous avons le pouvoir de choisir, comme Vasthi, les directives du bien—c’est-à-dire, de reconnaître et d’agir selon la force naturelle, l’attraction puissante, de la pureté. Dieu ne nous induit pas en tentation. Jamais. La luxure n’est pas un penchant naturel de l’homme. La Prière du Seigneur nous aide à maîtriser et d’exprimer nos penchants naturels pour la pureté, le courage moral, et le bien. Car c’est à TOI qu’appartiennent dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire est excellent pour se laver de l’ORGEUIL. J’ai un vieux dessin humoristique. Deux moines sont en train d’examiner la liste des sept péchés capitaux. Un des moines dit à l’autre, « Après avoir réussi à résister aux autres six péchés capitaux, il est vraiment difficile de ne pas être orgueilleux ! » Ce qui est réel appartient à Dieu. Reconnaître le royaume, la puissance et la gloire de Dieu, est l’ultime déclaration d’humilité, et l’humilité s’oppose à l’orgueil—un sens de soi exagérément valorisant ou au contraire dévalorisant. L’orgueil est parfois l’expérience d’un complexe d’infériorité aussi bien que de supériorité. Il nous faut déraciner l’un comme l’autre. Dieu est le règne dans lequel vous travaillez, la puissance avec laquelle vous travaillez, et la gloire pour laquelle vous travaillez—maintenant et à jamais. Cette idée peut vous emmener loin. Durant un cours de formation de professeurs de Science Chrétienne, une élève appelée Mrs. Otis a demandé à Mrs. Eddy comment démontrer la domination sur les yeux défaillants. La réponse fut, « Rendez-vous meilleure d’heure en heure, et ne pensez pas aux yeux. » ( extrait des notes de Joshua Bailey, Bibliothèque Mary Baker Eddy) Rendez-vous meilleur d’heure en heure. L’élimination de l’influence du péché dans nos vies apporte le discernement le plus clair, la compassion la plus profonde et l’autorité spirituelle la plus forte. Il fait de nous des guérisseurs efficaces. Il y a bien des années de ça, une amie et guérisseuse chrétienne m’a dit qu’elle n’avait jamais lu un article sur la guérison après une déception dévastatrice. Elle pensait que je devrais en écrire un. Ce qu’il y a de curieux, c’est que souvent elle me disait cela alors que moi-même j’étais dans le désespoir, inconsolable, avec l’impression qu’on me déniait quelque chose que je désirais si terriblement. Je ne me sentais jamais qualifiée pour donner une réponse qui pouvait guérir. Mais maintenant, à 3h20 du matin, au mois d’octobre, ça y est. Alors voici cet article. Depuis toujours je désirais profondément trouver et remplir mon unique place. La vie, pour moi, a été une aventure consistant à découvrir mon rôle et mes talents, et à en faire bon usage. Cette recherche a ouvert d’étonnantes et merveilleuses portes. Elle m’a conduite aussi devant quelques portes fermées, ce que j’ai eu du mal à dépasser. La satisfaction exaltante de ma vie a été parfois fracassée par des déceptions écrasantes lorsque certaines occasions auxquelles je croyais avoir droit ne se produisaient pas là, au moment précis où je les attendais ou les désirais. J’ai appris que chacun de nous a vraiment un rôle, une place indispensable, une mission particulière dans le temps et dans l’éternité. Du point de vue temporel, je veux dire que nul ne peut remplacer aucun d’entre nous dans l’unique chemin qui nous conduit à céder au progrès et au bien divin que nous pouvons appeler l’expérience humaine. De la perspective de l’éternité, pas une seule idée de Dieu ne saurait être poussée, tirée ou détournée de sa course unique et essentielle comme reflet du Dieu Tout-Puissant. Mary Baker Eddy, fondateur de la Science Chrétienne, a écrit, « Personne ne peut prendre la place individuelle de la Vierge Marie. Personne ne peut mesurer ou accomplir la mission individuelle de Jésus de Nazareth. Personne ne peut prendre la place de l’auteur de Science et Santé, le Découvreur et le Fondateur de la Science Chrétienne. Chaque individu doit remplir sa propre place dans le temps et dans l’éternité. » (Rétrospection et Introspection, 70) J’ai appris une ou deux choses à propos de ma place quand j’ai postulé pour être professeur de la Science Chrétienne. Le Manuel de l’Eglise Mère—un document qui prévoit les positions et les rôles qui soutiennent la pratique de guérison de la Science Chrétienne partout dans le monde—invite tous ceux qui sont qualifiés grâce à leur pratique loyale de guérison, à postuler pour ce qu’on appelle la classe Normale. La classe est une formation intensive qui a lieu une fois tous les trois ans pour un nombre restreint d’élèves choisis parmi beaucoup de candidats qualifiés. Tôt dans ma pratique, je sentais que Dieu m’appelait à ce travail d’enseignement, alors j’ai envoyé une lettre de candidature. Je me souviens encore d’être allée retrouver mon mari (mon premier soutien/défenseur) qui était en train de travailler dans le poulailler. Je tenais en main la lettre de refus la plus aimante et tendre qui soit. En me voyant il croyait que quelqu’un était mort. J’étais ravagée, détruite, en pleurs, inconsolable. Ce n’est pas que dans le passé on ne m’avait jamais refusé quelque chose que je désirais. C’est que jamais de ma vie dans le passé je n’avais autant désiré faire quelque chose. J’adorais la pratique de la Science Chrétienne. Je voyais que c’était ma mission de la pratiquer et de l’enseigner. Comment se pouvait-il que la réponse fût : « pas maintenant » ? Je croyais à une erreur. Alors durant les mois restant avant la classe, j’ai attendu qu’une deuxième missive arrive dans le courrier m’informant qu’une erreur avait été découverte et que j’étais la bienvenue dans la classe. Cet appel n’est jamais venu. Durant les deux années suivantes d’autres portes merveilleuses se sont ouvertes devant moi. J’ai jeté toute mon énergie dans l’étude de la Bible et du livre d’étude qui développe notre pratique de la guérison, Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy. J’ai trouvé un dérivatif à mon désir d’enseigner en acceptant la nomination au poste de professeur de l’Ecole du dimanche pour une grande classe très active de jeunes dans mon église. Le home de ma communauté m’a demandé de venir chez eux pour partager l’inspiration de mon étude, ce qui m’a ouvert la voie à une invitation à devenir conférencière de la Science Chrétienne. Quand l’heure est revenue une fois de plus de postuler pour la classe Normale, j’ai senti l’impulsion d’envoyer ma candidature. Je savais que c’était mon tour pour cette classe-ci. Encore une fois, après tout le processus long et approfondi, j’ai reçu une lettre me disant « pas cette fois-ci. » Si je croyais que le premier refus était dur, celui-ci me semblait encore pire. A mon insu, ma deuxième candidature était devenue une sorte de test décisive de l’approbation d’autrui. « Et maintenant, suis-je assez capable ? » était une question latente, qui minait et empoisonnait ma pensée. Notre expérience nous apprend que, si déjà la tristesse et la déception ne sont pas très jolies, si vous ajoutez la colère au mélange, le ressenti est infiniment pire. Et j’étais en colère—contre Dieu parce qu’Il me mettait cette occasion sous le nez et ne me permettait pas d’y accéder. (Oh, comme je souffrais d’un concept pitoyable et limité de l’Amour qui est le vrai Dieu !) J’étais en colère contre ceux qui avaient pris tant de peine dans leur travail avec moi durant le processus de candidature. Pourquoi est-ce qu’ils m’avaient donné l’impression d’être appréciée et digne de considération alors que le plan était de me dénier ce que je désirais faire ? J’étais en colère contre moi-même. Pour qui je me prenais, à demander à pouvoir enseigner ? Pourquoi je m’infligeais tout cela, connaissant les risques et sachant combien le rejet m’était dur à supporter ? Afin d’émerger de la profonde dépression qui s’était emparée de moi à la suite de cette déception, il me fallait me débarrasser de la colère. Ce n’était pas l’affaire d’un instant ; j’avais développé un certain nombre de bonnes habitudes et j’ai continué avec persistance à prier journellement pour moi-même pour être gardée du péché ; à croître dans ma compréhension de la vraie nature de Dieu et de l’homme par mon étude régulière de la Bible et de Science et Santé; à servir à l’église dans les rôles qui m’étaient offerts ; à développer ma pratique de la guérison chrétienne pour les autres. La colère et la déception ont été remplacées par la croissance spirituelle. Emergeant des cendres de la deuxième déception, une occasion nouvelle s’est présentée—prononcer l’allocation pour la réunion annuelle d’une Association d’Elèves dont le professeur était décédé. J’ai aimé l’occasion d’enseigner inhérente à cette invitation. Cela confirmait tout ce que je désirais tant faire. C’était un grand plaisir—et un gros travail. Après cette première invitation, d’autres ont rapidement suivi. Les occasions de travailler avec des Associations d’Elèves ont commencé à remplir mon agenda pour des années d’avance. Mais si satisfaisant que fût tout cela, mon œil était toujours fixé sur cette classe Normale. Sûrement, CELLE- CI était pour moi. Alors quand c’était le moment j’ai de nouveau postulé. Cette fois-ci ma candidature a suscité peu d’intérêt. Le processus semblait moins complexe. J’ai supposé que cela signifiait que ça passerait comme une lettre à la poste. (Toujours la pensée positive !) Je me disais que Dieu savait que, maintenant, j’étais prête. Et je pense vraiment l’avoir été, mais je ne devais pas faire partie de cette classe. Mon mari est décédé subitement deux mois avant le début de la classe. A peu près au même moment, j’ai reçu la même lettre. J’ai été déçue de ne pas être invitée, mais j’étais si occupée à gérer les émotions du décès de mon mari, sans parler des détails de la vie quotidienne qui requéraient mon attention, qu’un choc de plus de ne pas être invitée à la classe Normal ne semblait rien d’autre que cela—un choc de plus. Trois ans plus tard, de nouveau j’ai postulé. Tout ce que je peux dire à propos de cette candidature, c’est que ma perspective était bien plus humble que pour les trois précédentes. J’élevais seul ma fille adolescente. J’ai postulé parce que j’y consentais, et que je me sentais toujours appelée à enseigner. Mais mon objectif principal était surtout orienté sur mon rôle de mère. J’étais d’accord pour enseigner, mais l’urgence et la pression n’étaient plus là. Alors, bien que déçue de ne pas faire partie de la classe cette année-là—oui, la réponse était encore non—je n’ai pas été autrement surprise. J’avais le sentiment que quelque chose de bien m’attendait. J’avais espéré que ce serait l’enseignement, mais je n’utilisais plus le processus de candidature comme un test pour déterminer ma valeur. Je me savais aimée et appréciée par Dieu et par d’autres. Je m’aimais et étais consciente de ma valeur. Maintenant j’étais ouverte à des possibilités nouvelles quelle qu’en soit la forme. Je ressentais la direction et la protection de Dieu en avançant dans ma vie. Le mois suivant cette classe Normale une amie m’a invitée à faire un voyage à Paris et tout a changé pour moi. Au cours des trois années suivantes, il y a eu beaucoup de développements inédits et inattendus. J’ai épousé un Français. Je me suis installée en France ; j’apprenais une nouvelle langue. Quand le moment des candidatures était venu de nouveau, en toute honnêteté je ne me sentais pas appelée, par conséquent je n’ai pas postulé. Je voulais bien enseigner—le désir était toujours fort—mais étant donné mes circonstances, je ne voyais pas comment ce serait possible. Si je devenais professeur en France, mes compétences linguistiques ne seraient pas à la hauteur de la tâche. Alors, pour la première fois en douze ans, je n’ai pas envoyé de candidature. Puis au bout de trois années, je l’ai fait, et j’ai été acceptée dans la classe Normale à la suite de quoi je suis devenue professeur de Science Chrétienne. Aujourd’hui, toute la longue histoire semble comme un rêve. J’ai des souvenirs de la déception et du sentiment d’être bloquée, mais l’anxiété a été complètement remplacée par une vue d’ensemble de développement continue et de progrès qui sont réellement la définition de ces années. Au moment de la première, deuxième, troisième et quatrième candidatures—et surtout de celle que j’ai sautée—je n’aurais jamais pu prévoir que ma place pour accomplir le profond désir d’enseigner allait englober un pays étranger et une autre langue. Je ne suis pas le même professeur que j’aurais pu être en d’autres circonstances. Et maintenant je ne voudrais pas qu’il en fût autrement. Une grande leçon pour moi a été de comprendre que notre vraie place n’est pas une destination. C’est notre place dans l’infinité. Nous ne sommes pas en route vers cette place. Elle est comprise dans notre identité même comme le reflet présent et opérationnel de Dieu. Tout ce qui se développe en moi pour que je puisse faire maintenant tout ce que je fais, a toujours été à moi, en moi, avec moi. L’intuition a discerné la capacité d’enseigner. Désirer profondément et nourrir ma spiritualité par la prière et l’étude ont effacé toute trace de déception et son corollaire, l’ambition personnelle ; la voie a été ouverte vers la révélation, une à une, des qualités divines de patience, persistance, concentration, foi sans faille, énergie spirituelle, renouveau, résilience, estime de soi, confiance, obéissance, et humilité qui sont inhérentes en chaque enfant de Dieu, et essentielles à l’expression du rôle unique de chacun dans l’univers. En fin de compte, personne ne ratera le coche. Notre place est intégrée en nous tous. Et tandis que sa découverte en nous peut avoir l’air de prendre du temps, cela ne dérive que d’une perspective humaine du déroulement du bien. Je pense que cette perspective humaine est ce à quoi Mary Baker Eddy faisait allusion en donnant ce sage conseil : « Nous devons renoncer avec bonne grâce à ce qui nous est refusé et aller de l’avant avec ce que nous sommes, car nous ne pouvons faire plus que ce que nous sommes ni comprendre ce qui ne mûrit pas en nous. Faire du bien à tous parce que nous aimons tout le monde et utiliser au service de Dieu l’unique talent que nous avons tous, c’est notre seul moyen d’ajouter à ce talent et le meilleur moyen d’imposer silence à un profond mécontentement à l’égard de nos défauts. » Mais portant son regard au-delà de l’humain au fait divin et présent de notre place dans le temps et l’éternité, elle a continué, « On apprend enfin que la Science Chrétienne n’est pas un misérable tour de passe-passe idéal, en fonction duquel nous, pauvres mortels, nous nous attendons à vivre et à mourir, mais une profonde et fraîche inspiration d’origine divine, par laquelle l’homme vit, se meut, et revêt un être immortel. » (Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, 195) 19/11/2014 0 Commentaires Comment j'ai trouvé refuge en Dieu, pas dans un somnifère - par Georgia Bulloch, CSB« Il faut absolument que je m’en sorte ! » Pour la nième fois cette semaine-là je commençais à me sentir comme une cocotte-minute. Je revenais de chez le médecin et j’avais le tournis—mais il faut que je revienne un peu en arrière. Dire que je me sentais stressée était bien en-dessous de la vérité. Partout, c’était la pression : des décisions à prendre, des tâches à accomplir dans un délai impossible—et je n’en voyais pas la fin. Je travaillais sous pression, c’est le travail qui voulait ça. Je devais prendre en un clin d’œil des décisions d’ordre financier, qui engageaient des centaines de milliers, voire plusieurs millions de dollars. C’était archi-stressant. Ensuite il y avait le problème des liquidités quotidiennes. Avant 10 h du matin, je devais décider de mes besoins en liquidités. Toute erreur ferait pleuvoir de lourdes critiques sur mes supérieurs. En général les choses se déroulaient bien, mais à certains moments chaque mois, l’intensité montait très fortement. Dans le fond, au boulot il n’y avait place ni pour l’erreur ni pour la lenteur. Les cours du soir et un foyer à gérer avec un enfant en bas âge complétaient mes activités obligatoires. Tout en était heureuse de faire toutes ces choses—elles étaient importantes pour moi—j’avais l’impression d’être de plus en plus à l’étroit. Bien sûr je tentais de faire des aménagements, ici ou là, et les choses allaient un peu mieux pour un certain temps, mais rien ne pouvait rompre l’intensité et je me trouvais de plus en plus tirée vers le bas. J’ai commencé à souffrir de crises d’anxiété. Pourquoi est-ce que je ne parvenais pas à surmonter ces exigences pour de bon ? Comme ce n’était pas la question la plus utile, elle n’a fait qu’ajouter la condamnation de soi aux ennuis déjà existants. Mais j’ai mordu à l’hameçon, je me sentais sans valeur, et j’ai considéré la possibilité de faire quelque chose qui m’était totalement étranger. Au moment de l’examen médical annuel obligatoire dans ma société, j’ai discuté avec le médecin du stress et de l’anxiété croissante que je ressentais. A contre cœur elle m’a prescrit des somnifères et en rentrant je suis passée à la pharmacie . Je ne me rappelais pas la dernière fois que j’avais pris une pilule, même une aspirine, mais j’avais atteint un point de désespoir. En sortant de chez le médecin, je désirais vraiment la paix. Mais aussi curieux que ça puisse paraître, tenir littéralement en main un moyen de fuite ne me semblait pas juste. Je me suis surprise à penser : ce n’est pas comme ça que tu fais. D’ailleurs, il ne te faut pas une esquive, mais une solution. Soudain je suis devenue calme. En arrivant chez moi j’ai rangé les pilules dans l’armoire. J’étais moins sûre qu’elles détenaient la réponse et il allait me falloir du temps pour reconsidérer avant d’en prendre. Je me suis assise et j’ai commencé à lire une revue gratuite que j’avais prise dans une entreprise du coin. C’était un exemplaire du Sentinel de la Science Chrétienne que je n’avais jamais lu. Les articles n’étaient pas seulement intéressants mais aussi édifiants. Le Sentinel m’a aussi reconnectée avec certaines expériences d’enfance qui avaient plus de valeur que je n’avais pensé—les quelques fois où j’avais assisté à l’Ecole du dimanche de la Science Chrétienne. J’ai lu des histoires de gens comme moi qui trouvaient les solutions à leurs problèmes quotidiens en se tournant vers Dieu. Le fait que ces gens n’agissaient pas avec une foi aveugle m’a fortement impressionnée. Ils connaissaient vraiment Dieu et comment obtenir Son aide. Ils parlaient du Christ, du pouvoir et de la présence de Dieu qui répond aux besoins humains. Je voulais vraiment connaître et avoir confiance en Dieu, et j’avais besoin de cette aide. Pendant plusieurs jours je n’ai pas touché aux pilules et continué à lire le Sentinel. J’ai aussi retrouvé et commencé à lire mon exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy, livre que j’avais eu enfant. En continuant à lire je me sentais nourrie spirituellement. Peu de temps après, une nuit que je me sentais particulièrement anxieuse et vulnérable, les paroles d’un cantique dont je me souvenais de l’Ecole du dimanche sont revenues pour me réconforter : « Douce présence, force, joie et paix… » (« Prière du Soir de ‘Mère’ », par Mary Baker Eddy, Cantique 206) Ces paroles était comme une prière dans ma pensée. Je pouvais les entendre. J’ai compris que cette « douce présence » était Dieu. Et en ce moment j’ai compris qu’effectivement je connaissais Dieu, que je L’avais toujours connu. Je me sentais tellement en sécurité. Ç’a été un tournant. Je n’ai plus éprouvé de crainte, ni le stress intense des attaques d’anxiété. Je n’avais plus le sentiment de batailler seule. J’ai jeté les somnifères sans en prendre une seule. Depuis, j’ai appris que la voix du réconfort qui me parlait dans la nuit était celle du Christ guérisseur, qui me rassurait que Dieu était là et pouvait me venir en aide. C’était ce même Christ qui avait raisonné avec moi dans la voiture au moment où j’avais décidé d’attendre avant de prendre les pilules. Chercher une échappatoire dans le sommeil n’était pas la solution. Nous éveiller à la présence de Dieu, et écouter le Christ qui nous rappelle que Dieu « est un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse, » est le fin mot en matière de résolution de problèmes, et qui ne nous déçoit jamais. (Voir Psaumes 46 :1) Georgia Bulloch, CSB est praticienne est praticienne et professeur de la Science Chrétienne à Huston Texas. Je regardais ma voisine qui coupait les boutons sur une pile de chemises. Elle a expliqué qu’elle donnait les chemises à une association. Je me demandais quelle utilité aurait une chemise sans boutons ! Puis elle a expliqué que les boutons entraient pour beaucoup dans le prix d’une chemise, mais que comparé au prix d’une chemise neuve, l’achat de boutons serait négligeable aux yeux de celui qui la recevait. Son foyer fonctionnait avec un budget très restreint. Elle se souciait des autres et désirait partager ce qu’elle pouvait, mais elle pensait avoir vraiment besoin de ces boutons. Il existe beaucoup de moyens dignes d’éloge de donner au bénéfice des autres. Mais il y a aussi pas mal de désaccord en ce qui concerne le meilleur style du don. Certains disent que donner trop peu est dommageable. D’autres disent la même chose d’un don trop important. Est-ce trop demander d’espérer une solution à ce dilemme ? Dans la lettre aux Corinthiens, Paul parle d’une loi biblique en rapport au don charitable : « Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit, ‘Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; sa justice subsiste à jamais.’ Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités, qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâce. (II Corinthiens 9 :7-11) A mon avis, Paul indique que le don conscient avec un cœur engagé est ce qui fonctionne le mieux pour tout le monde. Durant une période de sécheresse sévère, Dieu a ordonné que le prophète Elie passe à la maison d’une veuve pour lui demander de quoi manger de boire. Il a obéi, et la veuve lui a répondu qu’elle et son fils n’avaient même pas assez de farine et d’huile pour faire du pain pour eux deux. Elle était ou bout du rouleau. Mais Elie n’a pas reculé. Il l’a encouragée : « Ne crains point…prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau et tu me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël : ‘La farine qui et dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie sur la face du sol.’ » (1 Rois 17 : 13, 14) Elie connaissait la divine loi du don. En puisant dans la ressource infinie de l’Amour divin, nous avons tous la capacité de donner . Dieu fournit toutes choses nécessaires pour que Sa création prospère. Personne n’est laissé à l’écart. Mary Baker Eddy a expliqué, « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours. »La veuve a préparé le repas pour Elie, et au lieu d’une pénurie, une provision continuelle a béni sa famille. L’Amour divin et son pouvoir bienveillant ne sont jamais absents ou inactifs. L’homme comme image et ressemblance de Dieu possède le droit et la capacité de refléter la bienveillance abondante par un don joyeux. Dieu ne refuse jamais le bien à Ses enfants. Chacun peut cultiver une compréhension plus profonde de Dieu et de Sa loi du bien divin et constant Mrs. Eddy a écrit, « Entièrement séparée de ce rêve mortel, de cette illusion et hallucination des sens, la Science Chrétienne vient révéler l’homme comme étant l’image de Dieu, Son idée, coexistant avec Lui—Dieu donnant tout et l’homme ayant tout ce que Dieu donne. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, 5 :7-10) Alors, à la question, Les boutons—les garder ou pas ? Vous connaissant comme le reflet abondant, l’image et l’idée de l’Amour divin qui est notre Dieu bienveillant, vous trouverez votre propre moyen pour mieux venir en aide aux autres. Et ce faisant vous vous aiderez vous-même en même temps. Georgia Bulloch, CSB et praticienne et professeur de la Science Chrétienne à Houston Texas. |
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 6 janvier, 2025.)
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