La Prière MOJO—Lorsque ne rien faire est en réalité faire quelque chose Dans son livre « L’autobiographie de tout le monde » (1937) Gertrude Stein a écrit, « Etre un génie prend beaucoup de temps. L’on doit passer tant de temps à rester assis, à ne rien faire, vraiment, à ne rien faire. » Je dois dire que je suis de son avis. Du moins, cela peut sembler comme ça aux yeux d’un observateur. Et c’est souvent le sentiment qu’éprouve celui qui est là, assis, à penser, s’agiter, attendre, s’interroger, regardant par la fenêtre, fixant le mur, réfléchissant…tout en attendant quelque signe extérieur qui indiquerait un mouvement vers l’avant. Tant et tant de fois j’ai vécu cela. Chaque fois je pense pouvoir découvrir un moyen nouveau pour contourner le processus. Et puis, ça recommence. Il y a quelques années, j’étais au milieu de ce qui paraissait, et que je ressentais fortement comme une de ces périodes « sans rien faire. » Je fixais les murs depuis un bon bout de temps quand janvier est devenu février. Lorsque il semblait que février allait devenir mars sans qu’il ne passe grand-chose, j’ai cherché de l’aide auprès d’une practicienne de la Science Chrétienne. Les practiciens de la Science Chrétienne (comme moi) prient pour aider les gens à se sortir des moments de bloquage dans leur vie. Je n’étais pas certaine de ce que je cherchais dans cette prière, à part la confiance qu’il était OK de rester là, calmement , à réfléchir, assise sans rien faire d’autre que de scruter mes murs blancs…Et de savoir que je n’étais pas fêlée. Parce que franchement je me demandais ce qui ne tournait pas rond chez moi, puisque rien ne semblait se produire dans ma vie. Alors la praticienne a prié pour moi jusqu’'à ce que je voie le pouvoir de renforcement qui se développe pendant des périodes de calme profonde. Voici comment je décrirais ce que j’ai vu : Songe à la formation d’une vague. Une vague se développe loin en-dessous de la surface de l’eau, sur le fond de l’océan. Le courant, (songe : reflux, quand il se produit près du bord) repart dans l’autre sens, et finalement exerce une poussée vers le haut, propulsant l’eau vers l’avant avec une force stupéfiante. Nous nous émerveillons de la beauté et de l’activité en surface, sans toujours reconnaître l’accumulation invisible, silencieuse, essentielle des forces qui précède. Je me tourne vers Mary Baker Eddy pour trouver une description claire de la métaphysique du développement de la vague. Elle a écrit, « Contemplant les tâches infinies de la vérité, nous nous arrêtons un instant —nous nous attendons à Dieu. Puis nous allons de l’avant jusqu’à ce que la pensée détachée de toute entrave marche ravie, et que la conception libérée prenne son essor vers la gloire divine. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 323) Peu importe ce qui a l’air de se passer en surface, il se produit quelque chose de puissant. Toute ma vie j’ai voulu aller un peu plus vite que la musique. Mais à présent j’'aime à réfléchir à ces pauses qui donnent la force. Je crois absolument essentiel de se permettre l'’espace mental— du genre mur blanc— afin de faire une pause, d'’être, —de réfléchir, de s'’interroger et même de se tortiller( !)— pendant qu’'on attend l’'impulsion de Dieu, le bien omniactif, qui nous pousse en avant. Ce n’'est pas une question de temps en vérité. J’ai connu des pauses qui ont duré quelques secondes avant que les ondes suivantes d'’inspiration ne me projettent sur la rive de quelque nouvelle activité ou aventure. D’'autres ont été longues. Vraiment longues. Vue de près, la pause de deux mois d’il y a six ans, était en réalité le dernier reflux qui ramassait de la vitesse, et qui clôturait une pause de six ans consacrée à une réflexion profonde. Mais cette force ainsi ramassée m’a portée durant quelques-unes de mes années les plus productives et intéressantes à ce jour. Tu cherches un peu de prière MOJO aujourd’hui ?
Les Psaumes nous disent que les enfants d’Israël « purent se réjouir du calme revenu, et le Seigneur les conduisit à bon port. Qu'’ils louent donc le Seigneur pour sa bonté, pour ses miracles en faveur des humains ! » (107 : 30,31 La Bible en Français Courant) Je crois que cela indique le génie et la joie des pauses de tranquillité que nous accorde Dieu au cours de notre voyage qui consiste à Le Chercher et à Le trouver. Si tu aimes ce que tu lis, alors partage avec tes amis !
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23/6/2012 0 Commentaires Ce que peut faire un point de vue spirituel - un billet par mon invitée Kay Olson, CSBLa période avait été assez agitée. Nous avions déménagé du Nord au Sud avec nos six enfants, et en attendant la vente de notre ancienne maison, nous habitions un grand immeuble collectif. Pas évident avec six enfants et un chien ! Oui. C’était agité. Mais c’était aussi une aventure. L’immeuble était récent et attrayant, et la vie y était semblable à celle d’un dortoir de fac. Mieux même, les portes de la terrasse donnaient sur la piscine et maintenant que nous étions dans le Sud, nous avions plein d’occasions de nager. Tout en étant très occupée par le déménagement et la famille, je commençais aussi à prendre des appels de personnes désirant de l’aide par la prière pour résoudre leurs problèmes. En attendant de trouver un bureau en ville, j’ai pris un secrétaire dans un coin de ma chambre pour avoir un lieu tranquille pour étudier et prier. La Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy étaient mes livres pour la prière de guérison. Une certaine idée dans Science et Santé m’était d’un grand soutien durant le déménagement et l’installation. « Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de la prière du désir fervent de croître en grâce, prière exprimée par la patience, l’humilité, l’amour et les bonnes œuvres. » (p. 4) Avec les allées et venues de tant d’enfants et tant de nouveaux voisins en plus, bien des fois j’ai cherché particulièrement la patience ! Un cas d’espèce était notre voisin de dessus. Woody était un garçon aimable, liant. Cependant, il aimait vraiment sa musique. Il l’aimait F-O-R-T ! Parfois elle nous empêchait de dormir. Il fallait faire quelque chose, alors j’ai prié. En général, mes prières suivent la Règle d’or, que j’interprète de la façon suivante : « Pense envers les autres comme tu voudrais qu’ils pensent envers toi. » Je me suis efforcée d’identifier Woody et tous nos voisins de la manière dont j’étais sûre que Dieu les identifiait : comme l’image et la ressemblance de Dieu qui est la Vie, et donc tout à fait bon même quand les choses n’en ont pas l’air. Je savais qu’un point de vue spirituel avait de l’importance et qu’il aurait une prolongation dans mes actions. Je suis retournée à ce passage sur la patience, l’humilité, l’amour et les bonnes œuvres dans Science et Santé. Je me suis demandé quelle bonne œuvre je pouvais faire qui m’aiderait à atteindre Woody. Attendant une réponse, j’ai pensé : « Offre-lui une assiette de biscuits. » Alors c’est ce que j’ai fait. Je lui ai apporté des biscuits, en même temps qu’un sourire patient et beaucoup d’affection. Je lui ai dit combien nous étions contents de l’avoir comme voisin. Cela lui a fait tellement plaisir ! Puis doucement je lui ai demandé si, de grâce, il pouvait baisser un peu le volume de sa musique. Bien entendu, il l’a fait. Plus d’ennuis de bruit. Nous étions amis à présent. Un autre jour, après la solution au problème du bruit, la petite amie de Woody a cogné frénétiquement sur notre porte, appelant à l’aide. « Woody est par terre, sans connaissance ! » J’ai couru dans l’escalier avec elle jusqu’à l’appartement. En effet, il était couché par terre ; il avait perdu connaissance. Elle m’a rappelé que Woody était diabétique et que l’incident était grave. En larmes elle s’est écriée, « Ne le laissez pas mourir ! » Je me suis attachée à une pensée, le point de vue spirituel qui m’était venu auparavant. Je me suis accrochée au fait spirituel que Dieu est la Vie, et que Woody était Son image et ressemblance. A genoux par terre, j’ai parlé très fermement, en disant, « Dieu est ta vie. » Son amie continuait à pleurer, disant « S’il vous plaît, ne le laissez pas mourir. » Je l’ai assurée que je ne le ferais pas. J’étais aussi certaine de cela que le da présence de Dieu. Je me suis focalisée sur les faits spirituels, étant convaincue que Dieu, la Vie était derrière moi et Woody. J’ai senti le pouvoir et l’autorité spirituels derrière les paroles. J’ai répété, « Dieu est ta vie, » et Woody a commencé à bouger un peu, battant légèrement des paupières. Je lui ai dit de répéter, « Dieu est ma Vie. » Tout d’abord il ne pouvait pas. Mais de nouveau, j’ai dit, « Dis-le . Dis, Dieu est ma Vie. » Rapidement il a pu parler et il a répété les paroles. Quand il a commencé à se redresser, son amie m’a attrapée par la main et dit, « Nous devons sortir—il peut devenir violent après un tel épisode. » Au début je l’ai suivie dehors, mais au bout de quelques secondes, j’ai pensé, « C’est dingue de sortir! Je n’ai pas peur. Et, je n’ai certainement pas peur de Woody ! » On a ouvert la porte et le voilà assis sur le canapé, souriant. Il était complètement bien. Plusieurs années sont passées, et après qu’on avait déménagé de l’appartement dans une grande vieille maison, Woody est venu me voir. Cela faisait longtemps. Il a dit, « Vous savez, ce jour-là, vous m’avez sauvé la vie. » Bon, j’ai prononcé les paroles. Mais le point de vue spirituel qui l’a sauvé était entièrement à Dieu. Kay Olson, CSB, est practicienne et professeur de la Science Chrétienne en Pennsylvanie US. Elle peut être contactée directement à [email protected] La moutarde. J’ai toujours eu une affinité avec cette substance jaune et aromatique. Après m’être installée en France, je n’'ai pas mis longtemps à découvrir les délices de la moutarde de Meaux, un condiment goûteux qui remonte aux années 1600 et qui se présente dans des pots en grès. Elle est composée de petites graines de moutarde et d’épices dans une sauce au vinaigre. Songe à la moutarde de Dijon, en forme granuleuse, mais au goût plus doux—pas acide comme parfois le sont les variétés américaines. Délicieuse. Savoureuse. De toutes petites doses peuvent entrer dans, ou accompagner, presque tous les plats. Alors que les graines de moutarde réclament leur lot d’attention culinaire depuis des siècles, elles fournissent aussi des images spirituelles qui traversent beaucoup de traditions religieuses. Au 5ème siècle Siddhartha a raconté l’'histoire d’une mère endeuillée à qui on avait demandé de trouver le plus possible de familles qui n’avaient jamais été endeuillées, et, pour chacune, d'apporter au Bouddha une graine de moutarde. Ne pouvant trouver aucune famille dans ce cas, elle s’est rendu compte qu’elle ne devait pas rester égoïste dans sa peine. Le Coran déclare que le Jour du Jugement Dernier, la balance de la justice sera établie et que personne ne souffrira la moindre injustice. Même l’'équivalent d’une graine de moutarde sera pris en compte par le Dieu efficace et juste. Les textes juifs comparent la taille de l’univers à une graine de moutarde, afin d’indiquer l’insignifiance de monde physique et d’enseigner l'humilité. Et dans le Nouveau Testament chrétien, Christ Jésus parle du royaume des cieux comme « une graine de moutarde qu'’un homme a prise et semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les graines mais quand elle a poussé, c‘est la plus grande de toutes les plantes du jardin : elle devient un arbre, de sorte que les oiseaux viennent faire leurs nids dans ses branches. » (Matthieu 13 :31,32) La parabole de Jésus instruit quant au pouvoir inné—le sens spirituel—propre à chacun des enfants de Dieu. Le sens spirituel, déjà implanté en chacun de nous, se développe là même où nous avons l’impression que notre compréhension et notre foi sont « les moindres ». Il nous guide vers le fait que notre spiritualité est en réalité « la plus grande ». Une graine de la vérité de Dieu, et de l’homme comme « contient une divine énergie et une vitalité indestructible, si bien que de ses débuts les plus humbles, il s’étend jusqu’à embrasser et bénir le monde. » (Pour les lecteurs lisant l’anglais et qui le peuvent, consulter les références à la « graine de moutarde » dans « Getting Better Acquainted with your Bible » par Berenice Shotwell) L'autre jour, en marchant en direction de mon bureau, dans une rue parisienne ensoleillée, je contemplais l’'Amour divin, et comment je pouvais accepter que Dieu, en tant qu'’Amour, brillait plus fort que le soleil, était plus étendu que le ciel, et plus solide et permanent que les murs de pierre que je longeais. Les comparaisons ont continué pendant que je marchais. Avec chacune, je ressentais de plus en plus la réalité puissante de l’amour et de ma propre compréhension de cet amour. Plus tard cette même journée, en refaisant en sens inverse le même trajet en direction du train pour rentrer chez moi, je me sentais accablée par un certain cas. J'avais l'impression de ne pas être capable de guérir même le cas le plus élémentaire. Ma compréhension de Dieu me semblait insignifiante et minuscule. Puis je me suis rappelé mes pensées du matin concernant lamour immense de Dieu. La graine de compréhension avait déjà été plantée. Javais besoin de faire confiance à lénergie divine et à la vitalité indestructible de limmense amour de Dieu, et de les laisser grandir dans mon cur et bénir le patient. L'Amour avait planté en moi la graine de cette compréhension. L'Amour divin nourrissant la croissance de la graine. Bien sûr je porterais du fruit parce que lAmour était le laboureur. Le temps que j'arrive chez moi, le patient était guéri. Si tu as envie dun peu de MOJO pour tes prières aujourdhuicest-à-dire, si tu veux ressentir la confiance et faire l'expérience de lautorité de Dieu dans tes prières : Ne sous-estime pas ton sens spirituel. Cest Dieu qui la planté en toi. Tu possèdes le discernement qui te permet de connaître Dieu et de démontrer Son pouvoir. Surveille les oiseaux qui essaient de loger dans tes branches. Tous les oiseaux, ou pensées, ne sont pas dignes de prendre résidence dans ton expérience. Les corbeaux de la crainte, du doute, de la méfiance, de l'insignifiance, du fardeau comme le corbeau envoyé par Noé sont distraits par les problèmes, s'embrouillent et sont submergés. Les pensées-colombe de la pureté, de la paix, de l'espérance et de la foi demeurent centrées sur Dieu et sur la preuve de Son pouvoir et l'Amour. Elles ne manquent jamais de voir cette preuve parce quelles ne sont pas conçues pour voir autre chose. Tu ne manqueras pas cette preuve toi non plus. Tu es conçu pour guérir et être guéri. « Qu''un autre haïsse, moi je veux aimer. Je veux augmenter mon crédit en faveur du bien, mon être véritable. Cela seul me donne les forces de Dieu grâce auxquelles je puis surmonter toute erreur. » (Ecrits Divers, 1883-1896, 104) Ces paroles immortelles de Mary Baker Eddy ont résonné dans ma pensée dimanche dernier, pendant que j’écoutais une histoire très forte que racontait Ulrike Prinz, CS, de Hambourg , Allemagne, au cours de sa conférence intitulée « Une réponse en Science Chrétienne face à la Haine et à la Violence. » J’été très émue par ce que j’entendais, et je suis reconnaissante d’avoir pu trouver la source de l’histoire sur l’internet. Pour ceux qui lisent l’anglais, vous trouverez à la fin de ce billet, les liens au livre et à des informations biographiques concernant les co-auteurs. Ce qui suit est une traduction libre d’un extrait du livre « Return from Tomorrow » dont il était question dans la conférence. « A la fin de la guerre en Europe en mai, 1945, la 123ème Unité dEvacuation est entrée en Allemagne avec les troupes doccupation. Je faisais partie dun groupe dirigé vers un camp de concentration près de Wuppertal ; nous avions pour mission de fournir de laide médical aux prisonniers fraîchement libérés, dont beaucoup étaient des Juifs originaires des Pays-Bas, de France, et dEurope de lEst. Cétait lexpérience la plus déchirante que javais jamais vécue. Javais souvent été témoin de morts soudaines, de blessures, mais voir les effets de la lente privation de nourriture, traverser ces baraquements où des milliers dhommes étaient morts petit à petit au fil des mois, des années, était une horreur inconnue. Pour beaucoup, cétait un processus irréversible : nous en avons perdu des douzaines chaque jour en dépit de tous les médicaments et la nourriture que nous nous dépêchions de leur fournir. « Or, javais réellement besoin dune nouvelle perception. Quand la laideur devenait trop lourde à supporter, jai fait ce que javais appris à faire. Je suis allé dun bout à lautre de cet enclos fermé par des fils barbelés, en regardant le visage des hommes jusquà ce que je voie le visage du Christ qui me rendait mon regard. « Et cest ainsi que jai connu Wild Bill Cody. Ce nétait pas son vrai nom. Son vrai nom était sept syllabes imprononçables en polonais, mais il avait de longues moustaches pendantes en forme de guidon de vélo tout comme le héros du Western, et alors les soldats américains lappelaient Wild Bill. Il était détenu dans le camp, mais à lévidence il était là depuis peu : il se tenait droit, son il était clair, son énergie infatigable. Puisquil parlait couramment anglais, français, allemand, russe et polonais, il est devenu une sorte de traducteur improvisé pour le camp. « Nous le consultions pour toutes sortes de problèmes ; la paperasserie seule était redoutable quand il s’agissait de trouver où renvoyer les détenus dont parfois les familles voire des villages entiers pouvaient avoir été rayés de la carte. Mais tout en travaillant quinze ou seize heures par jour, Wild Bill ne montrait jamais aucun signe de lassitude. Tandis que nous autres étions recrus de fatigue, lui semblait gagner en force. « Nous avons bien le temps pour ce garçon, » disait-il. « Il attend pour nous voir depuis ce matin. » Sa compassion pour ses co-détenus rayonnait sur son visage, et c’était vers ce rayonnement que je me tournais quand mon cœur était las. « Alors, naturellement, quand les documents de Wild Bill nous sont arrivés un jour, je fus étonné d’apprendre qu’il était à Wuppertal depuis 1939 ! Depuis six ans il vivait avec le même régime de famine, dormait dans les même baraquements sans air et infestés de maladies que les autres, mais sans la moindre détérioration physique ou mentale. « Ce qui était peut-être encore plus sidérant, tous les groupes du camp le considéraient comme leur ami. C’était lui qu’on appelait pour arbitrer les conflits entre détenus. C’était seulement après quelques semaines à Wuppertal que j’ai réalisé à quel point c’était chose rare en un tel lieu de détention où les nationalités de prisonniers se détestaient les unes les autres presqu’autant que les Allemands. Quant aux Allemands, l’'antagonisme à leur égard était si fort que dans certains des premiers camps libérés , des prisonniers avaient saisi des armes, s’étaient rués au village le plus proche, et avaient tué les premiers Allemands qu’ils voyaient. Une partie de notre mission consistait à empêcher de telles exactions, et là encore Wild Bill était notre plus grand atout. Il raisonnait avec les différents groupes, conseillant de pardonner. « Il n’est pas facile pour certains de pardonner », lui ai-je dit un jour autour d’un thé. « Il y en a tant qui ont perdu des membres de leur famille » Wild Bill s’est carré dans sa chaise et a siroté son thé. « On habitait une section juif à Varsovie. » Il a commencé lentement ; c’étaient les premières paroles que je l’entendais prononcer à son propre sujet. « Ma femme, nos deux filles, et nos trois petit garçons. Quand les Allemands ont atteint notre petite rue, ils ont aligné tout le monde contre un mur et ont ouvert le feu avec des mitrailleuses. Jai supplié de pouvoir mourir avec ma famille, mais parce que je parlais allemand ils mont affecté à un groupe de travail. » « Il a fait une pause, peut-être quil revoyait sa femme et ses enfants. Jai dû décider, là tout de suite, continua-t-il, si je devais me permettre de haïr les soldats qui avaient fait ça. Cétait une décision facile, en réalité. Jétais avocat. Dans ma pratique javais vu trop souvent ce que la haine pouvait faire aux esprits et aux corps. Cétait la haine qui venait dassassiner les six personnes qui métaient les plus chères au monde. Jai décidé à ce moment-là que jallais passer le reste de ma vie, que ce soit quelques jours ou beaucoup dannées, à aimer chaque personne avec laquelle je viendrais en contact. » (Extrait du livre « Return from Tomorrow » par George Ritchie avec Elizabeth Sherrill, Fleming H. Revel, une division de Baker Book House, Grand Rapids, Michigan, pgs. 113-116) Merci Ulrike Prinz, davoir mis en lumière cette histoire por vos auditeurs à Paris. AMOUR Quel mot ! Il m’inspire un profond respect. » Ainsi écrivait Mary Baker Eddy dans son livre, Ecrits Divers (p. 249) Elle continue en s’exclamant : « Sur quelle infinité de mondes il s’étend et règne souverainement ! le primordial, l’incomparable, l’infini Tout du bien, le seul Dieu, c’est l’Amour. » (ibid. p. 250) En tant que qualité humaine, l’amour est beau et peut se faire sentir profondément et être d’une efficacité émouvante dans l’harmonisation de nos activités quotidiennes. Nous pouvons tomber amoureux, être captivés par le sourire d’un bébé, touchés par la gentillesse d’un inconnu. Mais, l’Amour qui est Dieu—le primordial et l’infini—est le pouvoir incommensurable. Il est grand, noble, magnifique, inattaquable, sans opposé. L’Amour est l’éternel Tout-Puissant. L’Amour n’a besoin de rien ni de personne pour l’engendrer. Il ne dépend ni d’une autre personne, ni d’un lieu, ni d’en événement spécial. L’Amour aime tout comme le soleil brille. Il est ce qu’il est. Il est gentil, plein de compassion, impartial, doux, et puissant. Je n’oublierai jamais le moment, il y a bien des années, où j’ai pour la première fois ressenti la puissance de l’Amour. Assise au bord de mon lit, je pensais à mon fils, qui commençait à peine à marcher. D’un coup, j’ai ressenti une impulsion tangible. J’étais en admiration ! Je savais que c’était l’amour. J’ai ressenti l’impulsion d’un Amour plus grand que l’amour humain d’une mère pour son enfant. C’était, sans erreur possible, Dieu, l’Amour-Mère, la source de mon amour maternelle. Depuis le moment où j’ai ressenti cette impulsion, je sais que pas un seul instant je ne suis séparée de l’amour qui est Dieu, et cela est vrai pour tous. Un jour, en route pour rendre visite à une amie, j’ai remarqué qu’une voiture me suivait. D’abord, je n’y ai pas accordé trop d’attention, mais quand j’ai tourné en direction de chez mon amie, j’ai vu que la voiture était toujours derrière moi. Je me demandais si cette personne allait rendre visite à mon amie, elle aussi ! Quand je me suis arrêtée, la voiture a fait de même. Une dame que je n’avais jamais vue en est sortie et s’est précipitée vers moi. A l’évidence elle avait quelque chose à dire. J’ai baissé ma vitre et elle s’est mise à hurler. Elle était furieuse. Elle m’a fait savoir en des termes qui ne laissaient aucune place au doute, que le premier virage que j’avais effectué était illégal. Je n’étais pas de cet avis, mais je lui ai dit que je regrettais. Elle a continué à crier. D’abord, j’avais envie de fondre et de m’écrouler par terre dans la voiture. Puis, je me suis mise à penser au pouvoir et à la présence de l’Amour—l’Amour qui était là, où semblait être la rage routière. En priant, j’ai pensé que l’Amour était Tout, encerclant tout, la totalité de l’être . Personne n’était exclu de l’amour. D’un coup elle s’est arrêtée, comme si quelqu’un avait coupé un robinet. A la place, silence. Nous nous sommes regardées. Puis elle a tourné le dos et a lentement regagné sa voiture. Inspirée par le pouvoir de l’amour, je suis entrée chez mon amie. L’Amour et notre vraie nature. L’Amour, Dieu, est substance, la seule substance réelle, en fait. L’homme—un terme générique nous incluant tous comme Dieu nous fait—est l’image, ou reflet de l’Amour sans défaut, parfait. L’Amour, Dieu, établit et maintient l’identité réelle de tout le monde. L’Amour nous créés pour être équilibrés, aux pensées claires ; et une simple protestation, en prière, du côté de l’Amour divin, suffit pour faire ressortir ce fait spirituel en nous-mêmes, et chez autrui. L’Amour, Dieu, est si puissant que ni le mal ni la haine ne peuvent résister en sa présence. Les pensées et comportements mortels, tels que la colère, la revanche, l’impatience, l’irritation, la rage, qui voudraient nous faire croire que nous pouvons nous sentir séparés de Dieu, fondent sous l’effleurement de l’Amour divin. Personne n’est propriétaire de l’amour. Il n’est pas personnel. Personne n’en a davantage qu’un autre. L’expression de l’Amour est ce que nous sommes—nous tous. Savoir cela peut nous soulager du poids d’une des luttes liées à un sens personnel, limité, ou obstrué, de l’amour. Un très beau Psaume dit, « Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent ; Il fait entendre sa voix : la terre se fond d’épouvante….Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ; Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » (Psaume 46) L’Amour domine sur la terre. Là où tu es, où je suis, l’amour puissant de l’Amour divin est parfaitement reflété. Kay Olson est practicienne et professeur de la Science Chrétienne. On peut la contacter à [email protected] Si tu aimes ce que tu lis, alors partage avec tes amis !
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Et comme son nom le promettait, elle nous a rendu joyeux et a s’est épanouie perpétuellement chez nous durant bien des années. Les noms peuvent être importants. Les noms peuvent aider à identifier la nature spirituelle d’une personne et à la mettre en valeur. Après avoir choisi Amanda Susanna parmi les petits de la portée, nous lui avons souvent rendu visite en attendant qu’elle ait 8 semaines, avant de la ramener chez nous . Elle était à l’évidence notre chiot dès le départ. Une fois qu’on lui avait donné un prénom, elle savait à qui elle appartenait. Dans sa joie de nous voir elle piétinait allègrement ses frères et sœurs pour arriver en haut du tas. Pendant ces visites, on a appris les noms des membres de la fratrie, à mesure qu’ils trouvaient le chemin vers le cœur de leurs nouvelles familles. Le jour de notre dernière visite, tous les chiots, sauf un, avaient trouvé une famille. Il en restait un qui n’avait pas été choisi, et par conséquent, n’avait pas reçu de nom. J’ai su que des gens étaient venus le voir, mais personne ne l’avait encore pris. J’ai dit à l’éleveur, « Il lui faut un nom. » Elle m’a expliqué que leur habitude était de laisser aux familles le soin de donner un nom aux chiots. Je lui ai dit que je comprenais ça, mais que mon sentiment était que, si des acheteurs potentiels découvraient son nom, sa vraie nature serait révélée et ensuite il trouverait une maison. Mon éleveuse était Scientiste Chrétienne et connaissait très bien la Bible. Elle savait avec quel grand soin on donnait un nom à des personnes dans les Ecritures. Des changements de nom suivaient parfois la croissance spirituelle et la réformation de caractère. Le choix d’un prénom pour les enfants était lourd de signification spirituelle. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy a écrit, « l’Esprit nomme et bénit tout. Dépourvus de natures particulièrement déterminées, les objets et les sujets seraient indistincts, et la création serait remplie de rejetons sans noms—égarés, errant loin de l’entendement, leur Père, des étrangers dans une solitude sauvage. » (p. 507) Quand j’ai fait remarquer que déterminer son nom pourrait aider le petit bonhomme à exprimer davantage de sa nature définie par Dieu, l’éleveuse a dit, « Très bien. Alors, nomme-le, toi. » Et immédiatement j’ai dit, « Il est Salvatore. » Le prénom est venu comme ça dans ma pensée et il est resté. Le chiot était plutôt pâle et il me rappelait mon beau-père—un homme doux, gentil, tranquille. Par la suite j’ai appris que le nom signifiait sauveur. On a ramené notre chiot chez nous et on n‘a plus jamais revu Salvatore. Mais plus tard j’ai su que l’éleveuse l’avait appelé par son nom durant la visite suivante. Quand la femme l’a entendu, elle s’est exclamée à son mari, « Mais c’est le prénom de ton grand-père ! Il faut qu’on le prenne ! » Aimé tout de suite, vu pour ce qui il était, Salvatore fut adopté et emmené dans sa nouvelle maison. Ton prénom a-t-il une signification spéciale pour toi ? Ou as-tu donné à quelqu’un un nom avec une signification spéciale ? 14/6/2012 0 Commentaires La vie sans âge ni décrépitudeEnviron un an après le décès de mon premier mari, j’ai eu une vision fugitive de cheveux blancs surmontant un visage tout ridé au-dessus de la cheminée. J’ai regardé de plus près sa dernière photo. Je n’'avais aucun souvenir de lui dans cet état. Il avait 34 ans de plus que moi ; et cependant, même après quinze années de mariage, je n’avais jamais remarqué la différence. A mes yeux il ne se comportait jamais comme quelqu’un d’âgé, et il n’avait pas non plus l’air âgé. J’ai montré la photo à ma fille, et je lui ai demandé si elle se souvenait de son père comme vieillissant. La réponse était que non, elle non plus. Un moment tiré du « Portrait de Dorian Gray » ? Je ne pense pas. Simplement, mon mari ne se voyait pas comme un mortel vieillissant. Il ne vivait pas sa vie comme ça. Donc, nous ne le voyions pas comme cela non plus. Je me souviens de lui uniquement comme étant fort et beau, plein de vitalité et actif. La photo avait peut-être capté la croyance du monde concernant l’âge, mais cela ne lui a jamais ressemblé. Quelques mois après l’incident avec la photo, j’ai lu le récit d’une femme dont l’enfant s’était noyé à l’âge de 18 mois. Environ sept ans plus tard, la mère était toujours profondément endeuillée. Un après-midi, priant pour que ce poids lui soit enlevé du cœur, elle s’est endormie et a fait un rêve. Elle a vu une belle jeune femme, qui semblait avoir un peu moins de trente ans. La jeune femme lui a dit, « Je suis heureuse, ne sois pas triste. » A son réveil, la tristesse était partie. Avait-elle vu sa fille en rêve ? Selon la chronologie mortelle, l’enfant aurait eu seulement 8 ou 9 ans. Mais il est venu à l’esprit de la mère qu’elle avait bel et bien vu sa fille—mais pas comme une mortelle, ou un fantôme. Elle avait entrevu l’idée éternelle de Dieu, reflétée par sa fille—belle, en bonne santé et vivante. Elle a réalisé que tandis qu’elle, la maman, avait cru que sa fille était passée par le stade de la petite enfance, et que sa vie avait été brutalement interrompue, le fait était que sa fille avait toujours existé seulement à son point le meilleur et le plus haut, comme le reflet mûr et magnifique de la Vie sans fin, divine, qui est Dieu. Le Psalmiste a dit en parlant de Dieu, « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie. » (16 :10,11) Mary Baker Eddy a écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, « Le soleil radieux de la vertu et de la vérité coexiste avec l’être. L’état d’homme en est l’éternel midi dont l’éclat n’est jamais obscurci par un soleil couchant. » (246) Si l’état d’homme (y compris l’état de femme) est l’éternel midi de la vertu et de la vérité, et que cela est le « chemin de la Vie divine » que Dieu nous fait connaître, se pourrait-il que la petite enfance, l’adolescence, et la vieillesse soient simplement des vues limitées, mortelles, d’un être spirituel qui n’existe jamais qu’à son point le plus beau, et le plus haut ? Environ un an après le décès de mon mari, jai rêvé de lui. Dans le rêve, il se préparait à travailler sur le toit. Au cours dune brève conversation nous nous sommes dit combien nous nous aimions. Puis il a grimpé sur léchelle et a disparu. Dans ce rêve il avait lair exactement comme je lavais toujours vuactif, en bonne santé, débordant de résolution. Je ne voyais ni âge ni stade dévolution. En fait il paraissait dépourvu dâge. En rassemblant ces morceaux épars au cours de ma réflexion sur lêtre véritable, jai un sens tout neuf de « léternel midi ». Lhomme de Dieu nest pas, et na jamais été, un être mental immature, émotif, ou physique. Nous ne sommes ni sous-développés (bébés) ni trop développés (âgés), ni soumis à un état de développement (adolescents mal à laise, agités). La création de Dieu existe en ce moment même à son point le meilleur et le plus haut. Cest comme cela que Dieu, en tant quentendement crée et révèle chacun de nous, Ses idées parfaites. Nous ne sommes ni obscurcis par la décrépitude, et nous nessayons pas non plus de devenir plus brillants pour atteindre notre midi. Nous sommes toujours lampoule la plus brillante et la meilleure du lot. Chacun dentre nous ! Et en ce jour, il sagit de reconnaître un aspect jusquici inconnu (mais très présent) de notre brillancelêtre spirituel véritable à son éternel midiet de la laisser rayonner. Seigneur, toi qui es la chance de ma vie, la part qui me revient, tu tiens mon destin dans tes mains. Cest un sort qui menchante, un privilège qui me ravit. Je remercie le Seigneur, qui me conseille : même la nuit, ma conscience mavertit. Je ne perds pas de vue le Seigneur, Et je ne risque pas de faiblir, puisquil est à mes côtés. Cest pourquoi jai le cur plein de joie, jai lâme en fête. Je suis en parfaite sécurité. Non, Seigneur, tu ne mabandonneras pas à la mort, tu ne permettras que moi, ton fidèle, je mapproche de la tombe. Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie. On trouve une joie pleine en ta présence, Un plaisir éternel près de toi. Psaume 16 :5-11, la Bible en Français Courant) Je reviens d’un court séjour à Boston. J’adore les vols au long cours. Ils me donnent du temps pour penser. Et pour prier. Et pour dormir. Cette fois-ci, très haut au-dessus de l’Atlantique, au milieu d’une grosse turbulence, ça tanguait sec. Ma sieste en a été interrompue, non seulement en raison du mouvement, mais aussi par les murmures de peur de la part des autres voyageurs. Pendant quelques instants, une terreur montait et semblait aspirer tout l’oxygène de l’avion, et menaçait d’entraîner mon souffle avec. Mais, au lieu de succomber à la peur, j’ai contre-attaqué avec le seul outil en ma possession pour la vaincre. J’ai prié. Et, en priant, j’ai pensé, « Nous sommes en sécurité parce que nous ne sommes pas seuls. Nous sommes bien cachés avec Christ en Dieu où nulle terreur, ni aucun mal, ne peuvent nous atteindre. » Au bout de quelques secondes les secousses se sont arrêtées et le calme est revenu. Je ne peux te dire combien de fois j’ai observé cela en avion ou en d’autres circonstances où de grosses secousses ont menacé de me supprimer. Une fois que la peur est maîtrisée en prière, la turbulence, quelle qu’en soit la nature, s’arrête net. Voici quelques billets qui abordent la question de la peur et comment y faire face quand les choses deviennent difficiles. Tu trouveras également un lien à un podcast de 17 minutes, intitulé « Caché avec Christ en Dieu »5en anglais), composé par le conseil d’Administration de la Science Chrétienne, à l’occasion du 10ème anniversaire de l’attentat contre le World Trade Center. C’est un vrai bonheur, qui offre leurs aperçus sur la façon de faire face à une peur intense. |
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 6 janvier, 2025.)
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