Avez-vous jamais voulu avoir la possibilité d’effacer ce que vous aviez écrit, supprimer ce vous aviez dit, défaire ce que vous aviez fait, ou laver à grande eau quelque chose qui vous était arrivé ? Avez-vous tendance à recycler des événements et des torts déplaisants, ce qui permet à hier de venir hanter aujourd’hui ? Dans bien des cas, refaire est complètement possible. Vous pouvez refaire un gâteau –sans oublier d’ajouter la levure cette fois-ci. Vous pouvez effacer un texto pas très gentil avant de cliquer sur « envoyer ». Mais dans d’autres cas, des blessures anciennes, par exemple—les souvenirs peuvent sembler indélébiles, impossibles à oublier, piégés dans le filet du temps. Que faire ? Il peut être utile de savoir que nous possédons un contrôle complet sur ce que nous pensons. Nous choisissons de vivre dans le passé ou dans le présent. L’Entendement divin qui nous crée nous donne la domination sur le mal du passé et la maîtrise du bien du présent. L’Entendement est conscient de ce qui est – toujours de ce qui est. Dans l’éternel maintenant de l’Entendement, personne n’est piégé. Les pensées venant de l’Entendement sur ce qui est bon et pur et vrai sont disponibles et nous rafraîchissent, nous « mettent à jour », et nous renouvellent, à tout moment. Cela ne signifie pas que considérer le passé n’a aucune valeur. Ruminer nos « hier » ne produit rien de positif ; mais examiner hier à la lumière de notre perspective spirituelle actuelle peut être instructif, guérisseur et même régénérant. La fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy a écrit, « L’histoire humaine a besoin d’être révisée et le souvenir matériel effacé. » RESTROSPECTION ET INTROSPECTION, 22 Pris dans son sens spirituel, la révision implique que l’on contemple le passé à travers la lentille spirituelle d’une compréhension présente de Dieu et de sa Création ; grâce à cela la vue du passé est mise à jour, en cohérence, avec ce que nous savons à présent. Cette mise à jour n’a peut-être pas le pouvoir de changer le passé, mais elle peut certainement changer le présent. Grâce à elle nous pouvons supprimer efficacement le souvenir matériel (limité, faux, restrictif, inexact, injuste) effaçant complètement ce qui n’est pas au service du bien dans notre présent. Nous pouvons abandonner la douleur, la crainte, le doute, l’insécurité. Nous pouvons pardonner le malentendu et avancer. La définition légale d’effacer est « détruire ; oblitérer ; gommer ; effacer à dessein ; rayer totalement. L’acte consistant à détruire physiquement une information—y compris le casier judiciaire—dans des dossiers, ordinateurs, ou d’autres dépôts. » (West’s Encyclopedia of American Law, édition 2, traduction libre). La mémoire est un autre entrepôt qui peut être nettoyé par le processus spirituel consistant à réviser et à effacer. Une période de ma vie était si enténébrée par la douleur émotionnelle que j’évitais de regarder toutes les photos prises à cette période. Non pas que je ne revisitais pas cette période par d’autres manières. J’étais quelqu’un qui ruminait. Il suffisait de presque n’importe quel affront, n’importe quelle blessure pour que je m’engage sur le sentier de la mémoire. Au même moment, je passais beaucoup de temps à prier et à étudier les Ecritures pour ma croissance spirituelle en général. Et quand même, j’apprenais, et grandissais et changeais. J’en étais sûre—si sûre en fait, qu’après quelques mois d’étude, une nuit je me suis réveillée à 3h, avec la pensée que tout ce que l’Entendement divin me révèle maintenant de l’omniprésence du bien, le pouvoir de l’Amour, et la pureté et la bonté de la création de l’Entendement, était aussi vrai dans mon passé qu’en ce moment même. Je me suis sentie incitée à sortir du lit et à ouvrir mes albums de photos. En les feuilletant je me suis mise à pleurer, mais pas des larmes de tristesse ou de douleur. Des larmes de pure joie. Sur les photos je ne voyais rien d’autre qu’un bonheur authentique. Ce fut une telle guérison. C’était la fin des ruminations. Mon passé s’est trouvé purgé de cette douleur affreuse. Nous pouvons échanger un sens matériel limité d’hier pour un sens plus clair des faits spirituels d’aujourd’hui—la vérité même qui existait là même où il semblait caché à notre vue. La révision spirituelle ne consiste pas à ignorer les faits préjudiciables. Elle arrache le contrôle au « mauvais », et par là l’efface de notre souvenir, tout en donnant le plein pouvoir au bien présent. Nous pouvons laisser derrière nous les incidents et les événements qui nous dénaturent et nous attachent à la douleur. L’homme, en tant que reflet de l’Entendement qui est Esprit, est spirituel. Notre spiritualité inclut la domination sur le mal et la pure maîtrise de tout ce qui est bon. De simples incidents historiques et des événements personnels ne sont que vanité et ne sont d’aucune importance, à moins qu’ils n’illustrent l’éthique de la Vérité. A cette fin, et seulement à cette fin, de tels récits peuvent être admissibles et recommandables ; mais si les conclusions spirituelles sont séparées de leurs prémisses, le lien se perd, et l’argument, avec ses conclusions justes, devient par là même obscur. L’histoire humaine a besoin d’être révisée, et le souvenir matériel effacé. MARY BAKER EDDY, RETROSPECTION ET INTROSPECTION, 21,22 Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. JEREMIE 29 :11 Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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