Comment faites-vous pour préserver votre concentration, constance spirituelle, et clarté face à tant d’exigences : prendre soin d’un membre de la famille, l’enseignement, les conférences, le blog, Facebook, e-mails, l’étude, les guérisons et tout le reste ? Je suis heureux, mais étonné, que vous ayez du temps pour les réseaux sociaux, qui peuvent consommer un temps énorme si on essaie de rester à jour avec toutes les dernières infos [« feeds »] et « friends. » En effet, la tâche peut sembler écrasante de suivre toutes les responsabilités de la pratique, l’enseignement, la famille, l’église et les amitiés. Et certainement il y a eu des moments où je me suis sentie submergée par tant de choses à faire. Lorsque cela se produisait, je trouvais que la chose que je négligeais le plus souvent c’était ma prière et mon étude pour ma propre croissance spirituelle. Et une fois ma propre ressource spirituelle amoindrie, je découvrais qu’il me restait trop peu de l’inspiration ou de l’énergie spirituelles nécessaires pour aider les autres. Par conséquent, j’ai appris qu’il faut donner la priorité à ma prière et à mon temps d’étude. On est étonné de voir la quantité de choses qui sont ainsi réglées. Par exemple, mon blog donne un aperçu de « l’atelier » de ma prière quotidienne. Certains sujets demandent un peu de réflexion chaque jour, durant des semaines . D’autres posts s’écrivent en quelques minutes. Mais chacun des posts marque le progrès de ma prière pour moi, pour ma pratique de la prière qui guérit, et pour le monde. L’étude, le prière et l’écriture ne sont pas trois tâches distinctes à mes yeux . Elles sont une seule et même chose. Par conséquent, des sujets sont abordés dans mes recherches bibliques, ma prière et l’écriture qui rendent ma réponse aux appels de patients plus claire et directe. Le traitement devient plus simple et les cas répondent mieux. L’étude, la prière, l’écriture : voilà la source de mon enseignement. Les idées ainsi développées maintiennent la fraîcheur de l’enseignement et la joie des tâches. En ce concerne les conférences, je ne traite que les sujets qu’il me brûle de partager. A peu près toutes mes conférences ont déjà été élaborées dans un blog. Lorsqu’un besoin particulier se produit dans la famille, parfois je mets de côté l’une ou plusieurs de mes activités. Une pause provisoire me permet de donner l’attention nécessaire au progrès rapide de ceux que j’aime. Mais jamais, jamais, je ne néglige ma prière journalière et l’étude de la Bible. C’est là qu’est nourrie ma patience, en même temps que les qualités de douceur, d’espoir, de foi, de gaieté et de soutien qui sont les meilleures aides. Les médias sociaux sont une prolongation du blog pour moi. Etant donné tout ce qu’ils me donnent en retour, j’y consacre en fait très peu de temps. Si je devais en faire la somme, je dirais environ dix minutes—c’est-à-dire cinq fois des intervalles de deux minutes. J’ai des centaines de « friends » sur Facebook et Twitter. Je ne pourrais en aucune façon lire chaque post. Alors je fais un scan rapide : « like » ou « retweet » une ou deux choses qui élèvent et étendent la communication de bonnes idées ; ou je poste un blog, ou bien je partage quelque chose qui fait sourire. Mettre les apps sur l’i-phone facilite l’utilisation de Facebook ou Twitter, ce qui rend les choses moins consommatrices de temps. C’est à chacun de trouver le juste équilibre pour ce qui est important. Pour moi la grande leçon a été de cesser la tendance humaine de faire plusieurs choses en même temps—ce qui revient à faire plein de choses à moitié—et de concentrer mon attention sur une seule chose à la fois jusqu’à ce qu’elle soit bien faite. Ensuite je peux procéder à la tâche suivante, découvrant ainsi qu’une tâche prépare naturellement la voie pour la suivante. Eliminer la pression d’accomplir beaucoup de choses en même temps m’a permis une régularité accrue dans ce que j’accomplis, et des résultats de bien meilleure qualité. Si vous retirez quelque chose de ce petit partage, j’espère que vous voyez comment tout ce qu’on fait doit être ancré dans la prière pour soi-même, et dans l’enrichissement de l’inspiration et de la compréhension spirituelle provenant du temps régulier consacré à l’étude de la Bible et de Science et Santé. Si l’écriture vous aide à rester concentré, alors faites ça aussi ! Grâce à la prière et l’étude spirituelles régulières il n’y a vraiment aucune limite à ce qu’on peut accomplir chaque jour. Pour citer Paul dans son Epître aux Philippiens, (2 :13): « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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Une collègue a fait part de quelque chose qu’avait dit son professeur de Science Chrétienne : « On ne peut pas avoir ‘Guérissez-moi, mais ne me changez pas.’ » Science et Santé avec la Clef des Ecritures explique, « L’effet de cette Science est de secouer l’entendement humain afin de produire un changement de base pour que sur cette nouvelle base il puisse céder à l’harmonie de l’Entendement divin. » (Mary Baker Eddy, 162) A mesure que le patient donne son consentement à ce que Dieu en tant qu’Entendement divin fait pour lui, les choses changent. Tandis qu’un patient peut avoir tendance à surveiller le corps, ou le problème tel qu’il le perçoit, ce n’est pas là le seul lieu où le changement se déroule. En travaillant par la prière, praticien et patient ensemble deviennent témoins du pouvoir qu’a le Christ de produire/révéler l’harmonie dans les esprits et les corps humains. Dans le traitement en Science Chrétienne, le changement est une réponse normale et on doit s’y attendre. Mais parfois, dans le processus du changement, les choses peuvent paraître confuses, en désordre. La Science Chrétienne utilise le terme « chimicalisation » pour décrire « le processus subi par l’entendement et le corps mortels lorsque la croyance passe d’une base matérielle à une base spirituelle. » (Science et Santé, 169) Avez-vous jamais entrepris de nettoyer un placard en commençant par en mettre tout le contenu sur le plan de travail ? Si vous vous arrêtiez trop tôt, et que vous jugiez de vos progrès d’après le fouillis, vous pourriez perdre de vue ce que vous tentiez d’accomplir ; vous pourriez vous décourager, et jeter le tout dans le placard en attendant de vous y attaquer un autre jour, ou peut-être jamais. Disons que vous avez parlé de votre projet de nettoyage à une bonne copine et demandé qu’elle vous aide. Elle n’a peut-être pas la capacité de décider à votre place de ce qu’il faut garder ou jeter, objets devenus inutiles, démodés, sans importance ou simplement une ERREUR, mais en revanche, elle peut vous aider à garder une vision claire, vous encourager à persévérer et de ne pas vous laisser distraire par le désordre temporaire. Elle pourrait vous demander de réfléchir : les choses auxquelles vous êtes si attaché sont-elles utiles, bénéfiques, ou une bénédiction ? Elle pourrait vous rappeler qu’il était courageux de votre part d’entreprendre le projet et que ce même courage qui vous a inspiré ce projet de nettoyage vous soutiendrait dans votre action de tri. Maintenant, disons qu’il ne s’agit pas d’un placard, mais d’un problème physique qui génère de la peur. Et que l’amie que vous appelez est une praticienne que vous invitez à vous aider par ses prières. La praticienne prierait pour témoigner de votre perfection spirituelle—que vous êtes, pour citer les paroles de Jésus, « parfait comme votre Père est parfait » comme image et ressemblance de Dieu. Par son traitement mental silencieux ou audible, elle ne prendrait pas, et ne devrait pas prendre à votre place des décisions humaines relatives à vos soins, mais en revanche, elle chasserait systématiquement les peurs inutiles, démodées, hors sujet ou simplement erronées qui vous tirent vers le bas et vous enfoncent dans la maladie. De là-haut sur la montagne de la vision spirituelle , elle vous verrait libéré du désordre . Elle pourrait même vous dire sa perception de vous, vous rappelant parfois silencieusement, parfois à haute voix, que vous aussi, vous pouvez avoir la même perception. Les guérisseurs en Science Chrétienne se sont engagés à donner l’encouragement chrétien, à exprimer la patience et à supprimer la crainte, et à inspirer et aider leurs patients avec « la vraie Science Chrétienne, embrasée d’Amour divin. » (Science et Santé, 367) Vous, comme patient, auriez un rôle à jouer également—c’est-à-dire, consentir au traitement et au changement de base qu’il produit. Cela n’arrive pas qu’au moment où l’on demande la prière. Parfois, comme patients, c’est PENDANT le traitement que nous devons donner notre consentement à ce que le praticien voit, dit et connaît de notre cas. Tout comme nous invitons un ami chez nous, nous pouvons inviter un praticien dans notre maison mentale pour nous aider à faire le tri, mais c’est toujours NOTRE maison. Il nous appartient à nous et à nous seuls de prendre les décisions— seuls avec Dieu. J’ai appelé une praticienne un jour parce que je croulais sous le poids d’un problème. Je voulais seulement que ça cesse. Elle m’a posé une question et m’a donné quelques devoirs à faire, quelque chose auquel je devais réfléchir pendant qu’elle priait pour moi. J’ai raccroché et explosé de colère. Je me noyais et maintenant en plus j’avais CELA à faire ? Furax et ruminant, tout d’abord je n’ai pas fait ce devoir. Puis une pensée a interrompu tout ce vacarme mental, suggérant que si je contemplais mon cas comme la praticienne, peut-être que je ne me sentirais pas si mal fichue et accablée. Alors j’ai fait les petits devoirs qu’elle m’avait donnés, et ce faisant j’ai changé la base de ma pensée à propos du problème, le déplaçant vers la solution spirituelle à portée de main. J’ai été rapidement guérie. En un mot : La praticienne a prié. Elle m’a donné quelque chose à considérer et à faire pour moi-même. J’ai consenti à changer ma base de pensée en faisant ce petit devoir. Et j’ai été guérie. Dans le livre Mary Baker Eddy Christian Healer (non traduit en français) par Yvonne Fettweiss et Robert Warnack, il y a un passage souvent cité comme si c’était le mot de la fin pour toutes choses ayant un rapport avec la responsabilité des praticiens dans le traitement des patients. « Quand un élève ne guérit pas, c’est de sa faute. Ma patience est à bout en entendant un élève demander à son patient de travailler alors que le patient est dans les vagues jusqu’aux oreilles. Ne demandez rien à vos patients. Montre-lui votre Science et quand il sera guéri, il travaillera. » (Prononcé devant les élèves de la classe de 1889, page 151, traduction libre ) Ces commentaires sont parfois cités afin de prouver que le patient n’a rien à faire, et le praticien tout à faire dans le travail de guérison. Mais comme l’exemple de Jésus nous montre, cela n’est pas nécessairement vrai. D’après les guérisons dont on a la trace, nous voyons que parfois il exigeait quelque chose de ses patients, parfois non. Parfois il leur parlait longuement, parfois non. Parfois il s’attendait à quelque chose de leur part avant, pendant, ou après, et souvent pas du tout. En d’autres termes, il adoptait son approche selon les besoins du cas. Mrs. Eddy en faisait autant. Elle écrivait des lettres, faisait des déclarations, telle que celle ci-dessus, si souvent citée, à l’adresse de praticiens individuels et de certains groupes d’élèves ; elle parlait à leur besoin spécifique et aux besoins de leurs cas. Est-ce ces commentaires pourraient s’appliquer à certains autres aussi ? Bien sûr que oui. Mais à d’autres occasions elle abordait des situations semblables de manières différentes. C’est pourquoi l’accès à ses multiples conseils est si bénéfique pour nous. Nous disposons d’une abondance de très bonne guidance pour nous aider à trouver notre chemin dans la guérison. Voici quelques autres exemples qui montrent comment elle-même s’occupait des malades : « Prenez la Premier Commandement pour médicament—il guérit toute maladie .» (Ecrit à Septimus Hanna en 1897, LO5195, traduction libre) Le chapitre intitulé « Intermède : Conseils aux guérisseurs » dans Mary Baker Eddy Christian Healer renferme énormément de commentaires sur la pratique de la guérison. Ils illustrent une variété d’approches du travail avec les patients—parfois les engageant, parfois non, dans ce travail. Nous devons exercer sagesse et discernement afin de savoir quelles idées sont plus en rapport avec nos cas en cours. S’agissant de correspondance et de conversations privées, si inspirées qu’elles puissent être pour répondre à la demande de l’heure, ce qui s’applique à l’une ne s’applique pas nécessairement à toutes. Ce qui est écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, cependant, s’applique à nous tous. Mrs. Eddy a écrit le livre d’étude de la Science Chrétienne comme un scribe sous les ordres de Dieu. Science et Santé a subi des examens approfondis, l’affinement du vocabulaire et le perfectionnement du contenu—à un degré plus poussé que tout autre de ses écrits. Elle demandait aux praticiens de mettre Science et Santé entre les mains de tous leurs patients. Les patients ne devraient donc pas s’étonner si un praticien les encourage à l’ouvrir et voir ce qu’il a à leur dire. Tout Scientiste Chrétien a besoin de mon ouvrage Science et Santé comme livre d’étude, et il en est de même pour tous ses élèves et patients. SCIENCE ET SANTE, 456 Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE Ce n’est pas seulement ce que vous dites, ou même ce que vous faites avec un patient ; c’est bien davantage. Le contact avec le patient, ce qu’il a de bon et de moins bon, s’étend à ce que vous pensez, comment vous pensez, et ce que vous faites quand vous n’êtes PAS à côté du patient. La guérisseuse chrétienne et professeur Mary Baker Eddy comprenait que la moralité et la spiritualité du praticien affectent l’issue de leurs cas, sans distinction de méthode. Comment le savait-elle ? L’expérience. Avant la découverte de la méthode scientifique de la guérison divine, ce qu’elle allait appeler Science Chrétienne, Mrs. Eddy pratiquait—et ultérieurement a abandonné—l’homéopathie. Une dame est arrivée dans son cabinet d’homéopathe présentant un cas de ce qu’on appellerait aujourd’hui l’insuffisance cardiaque. La dame avait été traitée sans succès par un autre homéopathe, dont la posologie avait déclenché une réaction indésirable. Mrs. Eddy a pris le cas et l’a traité selon sa compréhension du dosage correct, et l’état de la dame s’est régulièrement amélioré. Mais Mrs. Eddy a découvert peu de temps après que, en fait, sa prescription était identique à celle de l’autre médecin—le même type, le même dosage qui avaient produit des effets indésirables horribles sous le traitement précédent, aboutissaient à une amélioration sous le traitement de Mrs. Eddy. Pourquoi la différence de résultats ? Elle devait expliquer plus tard dans son livre d’études sur la Science Chrétienne, « La pensée du médecin atteint celle de son patient…Ses pensées et celles de son patient se fondent, et les pensées les plus fortes régissent les plus faibles. C’est pourquoi il est important que les médecins soient Scientistes Chrétiens. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 197) Elle a écrit également, « Les faits moraux et spirituels concernant la santé, communiqués silencieusement à la pensée, produisent sur le corps des effets très directs et très marqués. » (ibid 370) A propos du cas d’homéopathie et d’autres cas semblables, Mrs. Eddy a noté par la suite qu’elle priait toujours Dieu de la garder du péché, et de la guider dans ses soins pour autrui. En grec, le mot pour « péché » est Hamartia ce qui peut se traduire comme suit : « rater la cible ». Être gardé du péché comprend le fait que l’on est gardé de commettre des erreurs, et signifie aussi que l’on touche le centre de la cible en toute occasion. « La pensée du médecin atteint celle de son patient… »Mrs. Eddy encourageait les guérisseurs utilisant toutes les méthodes, y compris les médecins allopathes, à débarrasser leurs pensées ainsi que leur vie de tout ce qui pouvait avoir un effet adverse sur leurs patients. Elle a écrit, « Si l’hypocrisie, l’indifférence, l’inhumanité ou le vice pénétrait dans la chambre du malade par le soi-disant guérisseur, cela transformerait, s’il était possible, en un repaire de voleurs le temple du Saint-Esprit—c’est-à-dire le pouvoir spirituel qu’a le patient d’opérer sa propre résurrection. » (ibid 365) Un jour j’ai lu cela et j’ai pensé, « Hypocrisie ? Indifférence ? Inhumanité ? Vice ? Qui, moi ? » Puis je me suis souvenu d’un cas où j’avais demandé au patient de faire quelque chose—de considérer un concept spirituel plus en profondeur—chose que je n’avais pas faite et ne faisais pas pour moi-même. Sa guérison ne s’est pas produite. Réalisant mon erreur—voire l’hypocrisie—qui consistait à demander quelque chose que je ne pratiquais pas moi-même, je me suis mise au travail et j’ai fait mes devoirs. Ensuite l’homme a été rapidement guéri. Et l’indifférence ? C’est l’état mental où l’on n’est pas ému ; c’est l’impassibilité, l’absence d’émotion. Avais-je jamais été indifférente dans mon travail de traitement, peut-être répétant les gestes techniquement parlant, mais arrêtant la prière avant de ressentir les mouvements mentaux de l’Esprit Saint dans ma conscience ? Hmmm. Et ma vie à moi ? Suis-je jamais passée sans prier à côté de quelqu’un dans le besoin ? Ou affiché un visage fermé quand j’ai été face à la pauvreté ou au crime dans la rue ou aux infos ? Je voyais que je pouvais faire mieux pour ma pratique en éliminant de ma vie toute trace d’indifférence. Inhumanité ? Là j’étais sûre d’être innocente. Mais ensuite je me suis demandé si je n’avais jamais attendu d’avoir terminé une autre tâche avant de prier pour quelqu’un. Avais-je jamais donné la priorité à mes besoins personnels plutôt qu’à une personne qui avait mal, ou qui souffrait de la peur ? Je me rappelle une fois où j’ai oublié de traiter un patient pour qui je m’étais engagée à prier. Je m’étais occupée d’un autre engagement et des heures se sont écoulées avant qu’elle ne reçoive l’aide qu’elle avait demandée et que je m’étais engagée à donner. Cela c’est de la négligence. De même que donner la priorité à ses intérêts égoïstes plutôt qu’aux besoins d’autrui est cruel. Négligent, cruel, inhumain, sont synonymes. Et le vice alors ? Nous connaissons tous mon histoire des biscuits au chocolat (sinon, cliquez ici). Voyons. Dans ce post il ne s’agit pas de faire des confessions. Il s’agit d’améliorer nos contacts avec les patients afin d’être une meilleure transparence pour le Christ guérisseur. Nous pouvons tous probablement faire mieux. Je sais que moi je peux. En fait, avant de pouvoir guérir systématiquement et instantanément, nous devons ASSUREMENT faire mieux. Dans la pratique de la Science Chrétienne le guérisseur doit être alerte et attentif. Son traitement doit témoigner du Saint Esprit et de son action de guérison sur le patient. Mais si le guérisseur est distrait ou préoccupé par l’hypocrisie, l’indifférence, l’inhumanité ou le vice, il se peut qu’il ne soit pas aussi attentif et alerte que nécessaire à ce que le Christ, grâce à l’Esprit Saint, fait pour le patient. Voici deux conseils pour améliorer votre savoir-faire vis-à-vis des patients :
Nous voulons être bons, réellement BONS dans notre activité d’aide et de guérison, c’est vrai, non ? Le savoir-faire auprès des patients implique davantage qu’un visage aimable et une parole douce. Prier avec régularité pour être gardé du péché, demander à Dieu de nous guider dans nos cas, voilà qui doit démasquer et détruire tout péché caché qui pourrait nous empêcher d’être une aide véritable. Ne vous laissez pas enliser dans l’auto-condamnation ou la culpabilité. Science et Santé est tout à fait clair sur ce point. Mrs. Eddy a expliqué que ces deux-là, en même temps que la foi chancelante qui doute de la vérité de la Vérité, « sont des conditions impropres à la guérison des malades. De tels états mentaux indiquent la faiblesse non la force….Vous devez utiliser le pouvoir moral de l’Entendement afin de marcher sur les flots de l’erreur et de soutenir vos affirmations par la démonstration. » (Science et Santé, 455) Christ Jésus a donné un conseil de sagesse à tous les guérisseurs : « Ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » (Matthieu,7 :5) Et la Prière Quotidienne nous le rappelle « …que le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins soit établi en moi, et élimine de moi tout péché. » (Manuel de l’Eglise Mère, Article 8, Section 4) Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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Jésus n’en a pas guéri beaucoup à Nazareth ; et bien qu’il ait guéri les foules qui le suivaient ou qui cherchaient la guérison et la vérité, nous n’avons pas à ma connaissance de trace écrite ou oral indiquant qu’il frappait aux portes et faisait sortir les gens afin de les guérir s’ils ne cherchaient pas activement à le rencontrer ou le voir. Apparemment Jésus n’a guéri ni Judas ni les Sadducéens ni les Pharisiens. La réceptivité est-elle une qualité essentielle à la guérison tout comme la vitesse et la poussée sont essentielles pour qu’un avion puisse décoller ? Ou non ? Il y a une certaine interrogation inexprimée qui souvent se cache derrière ces questions et d’autres similaires. Pourquoi est-ce ce cas n’est pas guéri ? Il est intéressant de noter que ma réponse variera selon l’individu qui pose la question. Si c’est un praticien qui demande « Est-ce que je peux en faire plus ? » probablement que je dirai que oui. Si c’est un patient qui demande, « Est-ce que je peux faire mieux ? » probablement que là aussi ma réponse sera oui. Il ne s’agit jamais de désigner un fautif, mais la question est, « Quelle est la prochaine étape du progrès spirituel ? » Et nous pouvons toujours en faire davantage. Je ne dirais jamais à un praticien que c’est la faute d’un patient non réceptif si la guérison n’arrive pas, ni à un patient qu’il devrait en rejeter la faute sur le praticien. D’abord, ce serait ni utile ni vrai. Deuxièmement celui qui perçoit le problème, c’est celui qui a le problème. Donc, allons à la première question—la réceptivité de celui qui demande la prière qui guérit : Le fait que la personne quiert de l’aide fournit l’ouverture dont le praticien a besoin afin de regarder en prière le cœur de la personne. Par les tendres soins de l’Amour divin le praticien peut découvrir les mobiles et le désir véritables de guérison, c’est-à-dire, sa réceptivité spirituelle. Le travail du praticien n’est pas de critiquer ou de juger ces mobiles et désirs, mais simplement de prier pour voir que le patient se réveille à sa spiritualité véritable, ce qui à son tour élève le patient. Les praticiens doivent vraiment surveiller cette histoire de jugement. On l’a tous fait, mais ce n’est jamais, jamais une aide. Pensez-y : Un chirurgien en train de sonder une blessure pour en retirer une balle doit avoir les mains très propres pour ne pas compliquer davantage le problème ou même contaminer son patient. Sonder les blessures mentales du patient, pour enlever la cause du problème—ce qui en Science Chrétienne s’appelle souvent «l’erreur »--exige énormément de pureté chez le praticien. IL doit veiller pour que des jugements personnels ne le conduisent pas à condamner son patient. Illustration : Un homme a demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour guérir son cœur malade. Comme il était membre de son église, elle connaissait cet homme réputé difficile et méchant. Elle a prié pour lui mais son état semblait se dégrader. En cherchant la cause mentale, elle a décidé que ses problèmes cardiaques étaient liés à sa méchanceté ; alors elle l’a traité par la prière pour éliminer cette méchanceté. Mais le cas ne cessait de s’empirer. Puis elle a prié pour elle-même, pour sa propre réceptivité en tant que praticienne afin de regarder le cœur du patient et de voir ce qui s’y trouvait réellement. Elle a été choquée de réaliser que le patient ne se considérait pas comme méchant ; il n’avait même pas demandé d’être traité pour sa méchanceté. Cela était dans sa pensée à elle le concernant, pas dans sa pensée à lui . Alors elle a prié pour voir le patient comme il était vraiment, pour être témoin de ce que l’Amour divin voyait dans sa création, pour voir la spiritualité, la réceptivité, et la bonté innées de l’homme. Il a été complètement et immédiatement guéri de la maladie cardiaque. Cette praticienne a appris une grande leçon de ce qu’on appelle en Science Chrétienne « l’anatomie mentale. » Mary Baker Eddy a expliqué, « Le Scientiste Chrétien, grâce à sa compréhension de l’anatomie mentale, discerne et traite la vraie cause de la maladie. Le médecin qui traite par des méthodes matérielles tâtonne parmi des phénomènes qui varient à tout instant sous des influences qu’il n’a pas prévues dans son diagnostic, ce qui peut le faire trébucher et tomber dans les ténèbres. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 462) Voilà qui soulève la question : Dans le premier cas, est-ce que c’était la faute du praticien si la guérison ne s’est pas produite ? Oui et non. Oui, elle avait la responsabilité d’aborder le cas d’un cœur pur. Mais, aussi, non, parce que l’invitation à la prière comporte en soi l’acceptation de la part du patient du fait que la praticienne allait faire de son mieux, selon sa compréhension de divin Principe guérisseur, et de la pratique de la Science Chrétienne. Le traitement spirituel par la prière exige beaucoup de croissance de la part de toutes les parties concernées. L’on ne peut pas rendre fautif un praticien en raison des mesures et des expériences humaines nécessaires afin de croître en grâce dans la pratique de la guérison. A la deuxième question sur la réceptivité et la pratique de Christ Jésus et de Mary Baker Eddy, ni Jésus ni Mary Baker Eddy n’imposaient la prière à ceux qui n’en voulaient pas. Ils étaient respectueux du droit de l’individu de choisir son propre chemin. En revanche, ils guérissaient ceux qui leur lançaient un appel mental à l’aide, parfois sans connaître les particularités du cas, comme par exemple les multitudes guéries instantanément ou des passants durant les promenades de Mrs. Eddy. Mais il avait des cas qu’ils n’acceptaient ni ne guérissaient. Ultérieurement, dans sa pratique, Mrs. Eddy parlait de la difficulté que présentaient des cas de péché. Et Jésus a laissé repartir un homme riche qui était déçu en apprenant qu’une condition de son progrès était de renoncer à son sens matériel du bien, en échange d’un sens plus spirituel. Dans « La Prière », le premier chapitre de Science et Santé, Mrs. Eddy a expliqué de quelle manière les mobiles de la prière influent sur les résultats. « Prions-nous pour devenir meilleurs ou pour faire du bien à ceux qui nous entendent, pour instruire l’infini ou pour être entendus des hommes ? Est-ce que la prière nous fait du bien ? Oui, le désir qui s’élance, affamé de justice, est béni de notre Père et ne revient pas à nous sans effet. » (p.2) Un peu plus loin dans le même chapitre elle écrit, « L’expérience nous apprend que nous ne recevons pas toujours les bénédictions que nous demandons dans nos prières. Nous comprenons mal la source et les dispensations de toute bonté et de toute félicité, autrement nous recevrions certainement ce que nous demandons. Les Ecritures disent : ‘Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.’ » (p 10) La réceptivité, en tant que qualité humaine, est un choix. L’on a le droit de choisir son mode de soin, et de préférer laisser entrer dans son sphère mental certaines influences en faveur de la guérison, plutôt que d’autres. L’on peut même accepter ou refuser de suivre la direction des guides que l’on a choisis pour aider à avancer. Mais la réceptivité, comme qualité spirituelle—c’est-à-dire, un amour du bien et la capacité de croître en grâce et en bonté—est innée dans chaque enfant de Dieu. Là où nous ne voyons pas l’une (la qualité humaine) nous pouvons affirmer silencieusement le fait de l’autre (la qualité spirituelle) pour chacun dans notre distance focale. Cela n’est pas une ingérence dans le choix de quelqu’un. C’est un jugement vertueux, et l’amour du prochain. Si les autres sont bénis par votre perspective alors tant mieux ! Dans tous les cas, et vous et votre pratique le serez certainement. De temps à autre je reçois des questions dont la réponse 1) demanderait tout un blog, et 2) devrait demander tout un post, parce que d’autres se posent les même questions. Ceci est un tel cas. :) Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB (Pages mises à jour le 28 octobre, 2024)
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