La plupart de temps nous ne sommes probablement pas conscients de ce que nous pensons. Interrogé sur ses pensées, un humoriste a répondu, « Il ne se passe pas grand-chose là-dedans. » Mais en réalité, ce n’est pas vrai. Il a été établi que nous avons entre 2,500 et 30,000 pensées chaque jour. Il se passe beaucoup de choses là-dedans et ce que nous pensons doit certainement être important. A Paris, dans un beau jardin, est installée l’une des plus belles sculptures au monde, Le Penseur, par Rodin. Le Penseur représente un homme assis, coudes posés sur les genoux, à l’évidence plongé dans une réflexion profonde. La statue incite souvent les observateurs à s’arrêter un instant afin de contempler leurs propres pensées. Au départ l’idée de Rodin était de symboliser l’Homme en train de contempler « les Portes de l’Enfer. » Combien de fois est-ce que nous nous trouvons en train de repasser les événements de la journée, ou de ruminer à propos de ceux à venir ? Je ne suis pas si sûre que la contemplation de l’enfer apporte le bonheur et le progrès que la plupart d’entre nous recherchons. Quand les soucis semblent prendre le dessus, n’est-ce pas que réfléchir et écouter la direction de Dieu, serait une bien meilleure occupation? Mary Baker Eddy, qui a découvert le système de la prière qui guérit en Science Chrétienne, a fait remarquer que les pensées mal orientées ont tendance à produire l’enfer même que nous voulons éviter. Sous la note marginale « Les pensées sont les choses », elle a écrit, « Si nous recherchons le plaisir dans le corps, nous y trouvons la douleur ; la Vie, nous y trouvons la mort ; la Vérité, nous y trouvons l’erreur; l’Esprit, nous y trouvons son opposé, la matière. Maintenant faites le contraire. Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l’Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 260) J’ai appris une de mes toutes premières leçons en Science Chrétienne un matin où j’avais très mal. J’étais seule, priant pour être libérée. A l’époque j’apprenais que ce que nous nourrissons en pensée avait tout à voir avec la qualité de notre vie et santé. J’ai fait une rapide évaluation de ce qui se passait dans ma pensée cette semaine-là. J’ai été bien obligée d’admettre que je m’étais permis de nourrir des pensées critiques à l’égard de mon voisin. Je savais que c’était mal. Tout d’un coup les paroles du Psaume 46 me sont venues à l’esprit, « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. » D’abord j’ai été secouée. La réorientation de la pensée semblait surgir de nulle part. Mais ensuite j’ai su que c’était le message de Dieu pour moi. C’était obligé, puisque moi je n’étais pas l’auteur de cette pensée. Elle m’avait été révélée. Et aussitôt la pensée venue, la douleur avec laquelle je me débattais s’est évanouie. Une pensée simple à propos de Dieu – en fait, une simple pensée venant de Dieu – a complètement effacé une semaine entière de pensées critiques et la douleur qui les accompagnait. Certaines personnes se surprennent à prier durant un jogging le matin ou pendant une promenade l’après-midi. Certains prient pour avoir la tranquillité d’esprit avant de s’endormir la nuit. D’autres trouvent que fixer la pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai—sur les messages venant du Principe, (autrement dit, de Dieu), du bonheur, de la santé et de l’immortalité—soutient totalement leur journée par la prière. Les pensées comptent, vraiment. Et, à mesure que nous cherchons les pensées envoyées par Dieu, elles guérissent. NOTE : Ma chère amie et consoeur, Kay Olson, est passée au-delà de l’horizon, là où nous ne pouvons plus ni la voir, ni l’entendre. Mais la puissance de sa pénétration qui guérissait et son amour pour nous demeurent pour nous bénir. Ce post fut son dernier. Sa perspective claire de Dieu comme source sans fin de la vie et du bien l’a toujours bénie, et assurément continue à lui ouvrir des expériences et des progrès merveilleux. Je serai enchantée de m’asseoir un jour avec elle, qu’on discute ensemble de toutes les aventures qu’on aura eues depuis notre dernière conversation. En attendant, nous avons beaucoup de joies à vivre chacune dans notre coin respectif de l’univers divin. Kay a fait des contributions inestimables à ce blog ; si vous voulez en prendre connaissance, il vous suffit d’entrer son nom et de cliquer sur RECHERCHER dans la barre en haut de la page. Vous en trouverez encore plus en recherchant www.jsh.christianscience.com un site par abonnement qui ouvre l’accès à beaucoup d’articles publiés par la Société d’Edition de la Science Chrétienne. Je sais combien vous avez aimé les posts de Kay. Sa sagesse, son humour et la richesse de son expérience nous ont tous aidés. Quoi qu’elle puisse fabriquer en ce moment, vous savez que ça doit être bon ! Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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7/12/2012 0 Commentaires Le penseur et ses penséesRécemment j’ai été témoin d’une guérison d’une hernie. Je me rends compte que cette déclaration pourrait en faire douter plus d’un. Mais ce qui était intéressant, c’était que bien que le monsieur m’ait demandé de prier, j’ignorais tout de son hernie. Il a demandé la prière pour tout autre chose, et le souci de la hernie qui le taraudait depuis longtemps a été réglé en une journée sans qu’une attention directe soit portée au problème. Mary Baker Eddy a écrit, La puissance spirituelle d’une pensée scientifique et juste, sans effort direct, sans argument oral ou même mental, a maintes fois guéri des maux invétérés ». (Rudiments de la Science Divine, p. 9, 24) Pendant plusieurs jours avant son appel à l’aide, j’avais considéré l’infinitude du Bien divin en partant d’un milliard d’angles divers et variés. Par conséquent j’ai été témoin de plusieurs guérisons rapides de problèmes physiques, y compris le cas de la hernie. Une pensée scientifique juste—ce n’est pas seulement la pensée positive. On peut penser positivement et malgré cela s’identifier soi ou les autres comme faibles, vulnérables, ou craintifs. La perspective erronée de la création de Dieu comme des victimes matérielles, mortelles, limitées du mal est la boîte de Pandore de la souffrance. Mais une pensée scientifique juste prouve que Pandora et sa boîte ne sont rien d’autre qu’un mythe, et place et le penseur et pensée immuable Bien spirituel qui est Dieu. Une pensée scientifique juste implique une conscience spirituelle du bien, qui est un guérisseur naturel, spirituel. Dieu, étant l’Entendement universel de tous, est la seule conscience réelle, la seule source de la vraie pensée. La conscience divine de l’Entendement remplit tout l’espace. L’Entendement est Esprit. Donc la conscience de l’Entendement consiste en l’Esprit divin et se reflète seul dans ce qui est spirituel. L’Entendement est Amour. Alors la conscience de l’Entendement consiste en l’Amour infini et se reflète seulement dans ce qui est aimant et aimable. Dans la conscience de l’Entendement, tous et tout reflètent la pureté de l’Esprit et la bonté de l’Amour. La conscience spirituelle inclut et le penseur et sa pensée. Une fois, Jésus a envoyé soixante-dix disciples faire une tournée de guérison à travers plusieurs villages de Galilée. En rentrant, ils étaient euphoriques en raison du contrôle personnel qu’ils exerçaient sur les démons—des formes variées du mal. (Voir Luc 10 :17-20) Ils attribuèrent ce pouvoir à Jésus et à l’évocation de son nom. Ils ont dit, « Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. » La réplique de Jésus fut, « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » (ibid.) Une façon de considérer la réponse de Jésus est qu’il s’agit d’une réprimande à trois axes. D’abord, il a dit, « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. » A mon avis ce n’est pas un compliment. Pour moi « l’éclair qui tombe » se réfère à une pensée-éclair comme en pilote automatique. C’est une façon de trouver l’antidote aux problèmes en liant certains symptômes à certaines « vérités »--des pensées positives usées jusqu’à la corde. Même le nom de Jésus, qui a un grand pouvoir pour introduire du positif, quand on le répète simplement comme une formule pour la prière, entre dans cette catégorie. Des prières stéréotypées constituent un moyen facile et séduisant de éviter la pensée plus profonde qui met le penseur au défi de découvrir la vraie nature de Dieu et du bien que lui, le penseur, reflète. Des prières stéréotypées, la pensée mécanique, même si elle est positive, peut être un piège si nous ne sentons jamais notre propre unité avec l’Entendement, Dieu, qui fait de nous de vrais guérisseurs. Tout effet positif n’est que provisoire et le produit de la foi aveugle, ce qui n’est sain ni pour le guérisseur ni pour la personne qui demande de l’aide par la prière. Mary Baker Eddy a écrit, « Quand le mécanisme de l’entendement humain cédera la place à l’Entendement divin, l’égoïsme et le péché, la maladie et la mort perdront leur point d’appui. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 176) Et puis, plus loin, elle explique à quoi ressemble « perdront leur appui » :L’évidence du pouvoir guérisseur et de l’empire absolu de l’Entendement divin est pour moi aussi certaine que l’évidence de ma propre existence. » (ibid, p. 177) Deuxièmement, Jésus a mis l’accent sur le fait que ses disciples devaient écraser complétement l’ennemi. Ils ne devaient pas faire grand cas des démons, ne pas les soumettre au moyen du contrôle humain, personnel. Il a dit, « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » L’autorité spirituelle qu’il met en avant ici illustre ce que signifie vraiment prier « au nom de Jésus.» Plus qu’un contrôle humain exercé sur le mal, guérir au nom de Jésus implique que l’on s’ouvre au plein pouvoir du Christ, le message envoyé par Dieu du Bien divin, afin de découvrir et de détruire toutes les formes sournoises, rampantes, venimeuses du péché ou la maladie qui peuvent nous tourmenter. Etre humblement d’accord pour lâcher prise sur les opinions personnelles et éviter le jugement humain, mécanique, nous permet d’avoir , par l’Entendement—l’entendement du Christ--une vision fraîche, qui guérit, de ce qui se passe réellement. Chaque cas mérite le meilleur de notre humilité et de notre bonne volonté de nous tourner vers l’Entendement divin pour un aperçu neuf du bien. Troisièmement Jésus leur a dit, « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » Le penseur fait la valeur de la pensée. Comprendre que l’Entendement est le penseur apporte une conscience de la totalité de Dieu. Nous découvrons nos noms « écrits dans les cieux »--c’est-à-dire, notre unité avec Dieu, Entendement, Esprit, Amour, qui est aussi près de nous que le Penseur de la pensée. Dans la conscience de l’Entendement unique, le mal est perçu comme le néant. Et nous trouvons que l’homme à l’image et la ressemblance de Dieu, est une vraie transparence pour le Christ guérisseur. Il suffit d’une pensée scientifique juste. As-tu considéré que tu es cette pensée ? Tu es le reflet—la pensée scientifique, juste—de l’Entendement divin qui est Dieu. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES 5/3/2012 3 Commentaires Je sais à quoi tu penses Nous étions en voiture, ma fille de 12 ans et moi. Elle venait de me dire que je ne contrôlais pas sa vie et qu’elle pouvait faire exactement ce qu’elle voulait quand j’avais le dos tourné. J’ai répondu, « N’oublie pas, Betsy, que ta maman sait ce que penses au moment où tu le penses. » Elle a répliqué, «Nunh unhh. » Cela c’est le code ado pour «C’est même pas vrai. » Alors j’ai dit, « En ce moment même tu es en train de penser, « Ma mère est la pire des mères de la terre entière. » Elle a eu l’air stupéfait et s’est rencognée dans son siège. J’ai eu toutes les peines du monde à garder mon sérieux. _ Je n’y accordais pas beaucoup d’importance pendant ma jeunesse. En fait, j’ai le souvenir très clair d’un jour où je marchais dans le couloir de mon dortoir à la fac et en me disant, « Cela n’a aucune importance ce que je pense, puisque personne d’autre que moi ne connaît mes pensées ! » Je songeais sans doute à quelque chose que je n’aurais pas voulu voir écrit sur mon front . Quelques années plus tard, j’ai découvert combien les pensées intérieures sont importantes. Il s’agissait de maux de tête. Je n’avais jamais eu de maux de tête avant un matin où j’ai senti une douleur intense. Ma première pensée a été d’essayer de trouver un soulagement en me faisant couler un bain chaud—mon endroit habituel où trouver du réconfort quand j’étais perturbée par quelque chose. Me voilà assise, le visage baigné de larmes, parce que je ne trouvais pas de soulagement. |
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