19/2/2013 2 Commentaires Le Vieillissement « Tu n’es jamais trop jeune pour commencer à t’occuper du problème du vieillissement. » J’avais environ 18 ans quand j’ai entendu cela pour la première fois. On pourrait croire qu’il s’agissait d’un conseil de se laver la figure et d’utiliser une bonne crème hydratante, mais je savais que cette personne me disait de prier pour connaître mon être éternel, intemporel comme une idée spirituelle, un reflet de Dieu. Je me souviens d’avoir pensé que c’était une super idée. Mais je ne l’ai pas mise à exécution. Alors, quand j’avais passé le cap des trente ans, et que j’ai développé des symptômes d’arthrose sur une de mes mains, je me sentais coupable et effrayée. Toutes les pensées du style « j’aurais dû, j’aurais voulu, j’aurais pu » m’ont presque mise KO. Je me suis réprimandé avec la question, Pourquoi est-ce que je ne m’en suis pas occupée plus tôt ? Maintenant que le problème était installé, j’avais l’impression qu’il était trop tard. Dupée par la culpabilité et la crainte, j’ai ignoré le problème pendant un long moment. Puis la condition s’est aggravée et mes articulations se sont déformées. A peu près à cette époque je suis tombée sur une prophétie dans la Bible qui m’a rassurée que, quoi qu’il arrive, il n’est jamais trop tard pour prier et être guéri. Faisant allusion au pouvoir de Dieu de répondre à tout besoin humain à tout moment, même quand tout espoir semble impossible, Esaïe a écrit, « Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore. » (42 :3) J’ai pensé à une fleur à la tige cassée, et à une bougie soufflée, sans rien d’autre qu’une trace de fumée dans l’air pour indiquer la flamme qui avait existé. L’Esprit divin peut restaurer la vie là même où elle paraît finie. J’ai cessé de me condamner et je me suis mise à prier en vue de la guérison. J’arrive encore à me rappeler certains éléments de cette prière parce qu’ils ont produit des résultats si rapides et mémorables. J’ai considéré un énoncé pris dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy : « Mesurer la vie aux années solaires, c’est spolier la jeunesse et revêtir de laideur la vieillesse. Le soleil radieux de la vertu et de la vérité coexiste avec l’être. L’état d’homme en est l’éternel midi dont l’éclat n’est jamais obscurci par un soleil couchant. » (246) La pensée principale que j’en ai tirée était que je ne grandissais pas pour atteindre un midi parfait et éternel ; je ne déclinais pas non plus de mon point le meilleur et le plus élevé. Pour faire cesser la maladie dans son entreprise de vieillissement, je devais me voir comme éternellement spirituelle. La spiritualité devait se comprendre comme mon état permanent et non pas simplement comme le produit du développement humain. En priant à propos de ce que cela signifiait d’être pleinement spirituelle maintenant, équipée pour être et faire tout ce que Dieu préparait pour moi dans la vie, j’ai regardé les articulations douloureuses et déformées et je me suis dit à haute voix, « Cela n’a rien à voir avec moi. » Je me rappelle qu’en me réveillant le lendemain, j’ai découvert que mes articulations étaient lisses, souples, sans douleur, est restaurées à leur couleur et fonction normales—en un mot, parfaites. Au cours des années qui ont suivi, aucun symptôme analogue ne s’est reproduit. Bien sûr, nous ne sommes jamais trop jeunes pour nous attaquer aux problèmes de l’âge. Ou trop vieux, d’ailleurs. Il me semble que comprendre Dieu comme Esprit et ce que cela signifie d’être véritablement et pleinement spirituel en tant que création de Dieu, c’est la clé.
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14/6/2012 0 Commentaires La vie sans âge ni décrépitudeEnviron un an après le décès de mon premier mari, j’ai eu une vision fugitive de cheveux blancs surmontant un visage tout ridé au-dessus de la cheminée. J’ai regardé de plus près sa dernière photo. Je n’'avais aucun souvenir de lui dans cet état. Il avait 34 ans de plus que moi ; et cependant, même après quinze années de mariage, je n’avais jamais remarqué la différence. A mes yeux il ne se comportait jamais comme quelqu’un d’âgé, et il n’avait pas non plus l’air âgé. J’ai montré la photo à ma fille, et je lui ai demandé si elle se souvenait de son père comme vieillissant. La réponse était que non, elle non plus. Un moment tiré du « Portrait de Dorian Gray » ? Je ne pense pas. Simplement, mon mari ne se voyait pas comme un mortel vieillissant. Il ne vivait pas sa vie comme ça. Donc, nous ne le voyions pas comme cela non plus. Je me souviens de lui uniquement comme étant fort et beau, plein de vitalité et actif. La photo avait peut-être capté la croyance du monde concernant l’âge, mais cela ne lui a jamais ressemblé. Quelques mois après l’incident avec la photo, j’ai lu le récit d’une femme dont l’enfant s’était noyé à l’âge de 18 mois. Environ sept ans plus tard, la mère était toujours profondément endeuillée. Un après-midi, priant pour que ce poids lui soit enlevé du cœur, elle s’est endormie et a fait un rêve. Elle a vu une belle jeune femme, qui semblait avoir un peu moins de trente ans. La jeune femme lui a dit, « Je suis heureuse, ne sois pas triste. » A son réveil, la tristesse était partie. Avait-elle vu sa fille en rêve ? Selon la chronologie mortelle, l’enfant aurait eu seulement 8 ou 9 ans. Mais il est venu à l’esprit de la mère qu’elle avait bel et bien vu sa fille—mais pas comme une mortelle, ou un fantôme. Elle avait entrevu l’idée éternelle de Dieu, reflétée par sa fille—belle, en bonne santé et vivante. Elle a réalisé que tandis qu’elle, la maman, avait cru que sa fille était passée par le stade de la petite enfance, et que sa vie avait été brutalement interrompue, le fait était que sa fille avait toujours existé seulement à son point le meilleur et le plus haut, comme le reflet mûr et magnifique de la Vie sans fin, divine, qui est Dieu. Le Psalmiste a dit en parlant de Dieu, « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie. » (16 :10,11) Mary Baker Eddy a écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, « Le soleil radieux de la vertu et de la vérité coexiste avec l’être. L’état d’homme en est l’éternel midi dont l’éclat n’est jamais obscurci par un soleil couchant. » (246) Si l’état d’homme (y compris l’état de femme) est l’éternel midi de la vertu et de la vérité, et que cela est le « chemin de la Vie divine » que Dieu nous fait connaître, se pourrait-il que la petite enfance, l’adolescence, et la vieillesse soient simplement des vues limitées, mortelles, d’un être spirituel qui n’existe jamais qu’à son point le plus beau, et le plus haut ? Environ un an après le décès de mon mari, jai rêvé de lui. Dans le rêve, il se préparait à travailler sur le toit. Au cours dune brève conversation nous nous sommes dit combien nous nous aimions. Puis il a grimpé sur léchelle et a disparu. Dans ce rêve il avait lair exactement comme je lavais toujours vuactif, en bonne santé, débordant de résolution. Je ne voyais ni âge ni stade dévolution. En fait il paraissait dépourvu dâge. En rassemblant ces morceaux épars au cours de ma réflexion sur lêtre véritable, jai un sens tout neuf de « léternel midi ». Lhomme de Dieu nest pas, et na jamais été, un être mental immature, émotif, ou physique. Nous ne sommes ni sous-développés (bébés) ni trop développés (âgés), ni soumis à un état de développement (adolescents mal à laise, agités). La création de Dieu existe en ce moment même à son point le meilleur et le plus haut. Cest comme cela que Dieu, en tant quentendement crée et révèle chacun de nous, Ses idées parfaites. Nous ne sommes ni obscurcis par la décrépitude, et nous nessayons pas non plus de devenir plus brillants pour atteindre notre midi. Nous sommes toujours lampoule la plus brillante et la meilleure du lot. Chacun dentre nous ! Et en ce jour, il sagit de reconnaître un aspect jusquici inconnu (mais très présent) de notre brillancelêtre spirituel véritable à son éternel midiet de la laisser rayonner. Seigneur, toi qui es la chance de ma vie, la part qui me revient, tu tiens mon destin dans tes mains. Cest un sort qui menchante, un privilège qui me ravit. Je remercie le Seigneur, qui me conseille : même la nuit, ma conscience mavertit. Je ne perds pas de vue le Seigneur, Et je ne risque pas de faiblir, puisquil est à mes côtés. Cest pourquoi jai le cur plein de joie, jai lâme en fête. Je suis en parfaite sécurité. Non, Seigneur, tu ne mabandonneras pas à la mort, tu ne permettras que moi, ton fidèle, je mapproche de la tombe. Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie. On trouve une joie pleine en ta présence, Un plaisir éternel près de toi. Psaume 16 :5-11, la Bible en Français Courant) |
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB (Pages mises à jour le 28 octobre, 2024)
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