Les personnes engagées dans les réseaux sociaux ont pu noter une vague de fond de tweets et de posts dénonçant les « pensées et les prières » à la suite de la fusillade récente dans un lycée de Parkland, Florida. C’est une condoléance communément prononcée, et certains la condamnent en raison de son utilisation répétée dans le contexte de la violence par armes à feu et du terrorisme. Les détracteurs prétendent que « pensées et prières » sont des substituts inadéquats pour les actions correctrices, telles que le contrôle des armes à feu ou bien le contreterrorisme. Certains voient dans ces critiques une confrontation entre l’humanisme laïc et la foi religieuse. Mais pour moi, la condamnation révèle un besoin d’approfondir ma compréhension de ce qui constitue une pensée productive, constructive, et une prière qui guérit. Depuis un long moment j’apprends grâce à mon étude de la Science Chrétienne que chacune de mes pensées, pourvu qu’elle représente mon désir, est en réalité une prière. La Fondatrice du Monitor, Mary Baker Eddy, explique, « Le désir, c’est la prière ; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu’ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, 1 :11) Chaque désir de progrès, de changement, de guérison, de réconfort, de paix, de sécurité, et de la fin de la violence est une prière noble, généreuse et aimante. Pourtant, pour dire la vérité, certains désirs sont meilleurs que d’autres. Par conséquent, certaines prières sont plus secourables et productives que d’autres. Certains désirs peuvent être peu judicieux—minés par la crainte, l’intérêt personnel, la colère, la cupidité, le parti pris politique, le chagrin—autant d’influences mentales qui nous imposent des limites qui entravent la pensée et l’action progressives. Sans réformation, de telles pensées et prières, peuvent être nuisibles à nous même ainsi qu’aux autres. Mais la bonne nouvelle est que chaque pensée humaine, chaque désir humain, peut s’élever et s’améliorer—se réformer et s’exalter—afin de produire la qualité la plus élevée du bien, aussi bien en paroles qu’en actes. Christ Jésus reconnaissait que nos désirs, agissant à tout moment sur nous et sur les autres, sont une influence soit consciente, soit inconsciente. Il a dit, « Ce qui sort de la bouche vient du cœur » (voir Matthieu 15). Quand nous élevons nos pensées jusqu’à l’influence de Dieu, le Bien, nous invitons le Christ rédempteur et transformateur—lumière divine du message de Dieu qui nous guide—à pénétrer et détruire toute obscurité dans notre pensée ou dans notre expérience. Dieu est le Principe universel du bien. La sainte influence du bien divin fournit la stabilité à nos pensées, laquelle à son tour stabilise la parole et promeut l’action de manière propice au progrès. Moins de deux heures après la fusillade en Floride, le Sénateur de cet état, le Sénateur Bill Nelson, a déclaré au cours d’un entretien, « Ils sont en deuil. J’ai déjà fait mes prières afin de leur apporter du réconfort. Mais c’est un moment rude…C’est une journée très, très rude. » J’accorde beaucoup d’importance au fait que le Sénateur Nelson a prié pour lui-même et pour sa communauté avant de prendre la parole. Sa conduite reflétait sa prière, et ses paroles étaient un appel à l’action. Ses prières, nos prières, auront une influence sur les prochaines mesures à prendre afin qu’à l’avenir de tels événements cessent. Jésus, confronté aux besoins humains, n’offrait pas de prières creuses. Ses prières étaient un catalyseur substantiel et efficace pour l’action correctrice—notamment la réformation et la guérison. Ses prières réconfortaient, consolaient et guérissaient l’esprit et le corps souffrants. Les prières de Jésus étaient une réponse pratique à la condition humaine. Science et Santé décrit la prière qui guérit, comme « la compréhension humaine du divin Principe guérisseur, tel qu’il fut manifesté en Jésus, dont les humbles prières étaient des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité—de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité de l’homme avec la Vérité et l’Amour. » (Science et Santé, 12) Le monde réclame désespérément la profondeur de la pensée de Jésus et l’humilité de la prière qui guérit. Il nous faut des pensées et des prières basées sur une compréhension que l’intention de Dieu est bonne, et qu’elle l’est pour le bien de toute l’humanité. Il nous faut des pensées et des prières qui font ressortir un changement positif en nous changeant, nous– et aussi, la prière qui soutient l’intelligence et l’intégrité de ceux de la communauté qui occupent des postes d’influence. Il nous faut le dévouement de la pensée claire, inspirée alimentée par le désir détaché de soi (la prière) pour améliorer et élever l’humanité. Réformer nos pensées et nos prières, afin qu’elles prennent forme en paroles puissantes et des actions saines, est un grand présent que nous pouvons offrir à notre communauté, et, effectivement, à notre monde.
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)
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