19/1/2018 0 Commentaires Après un accident, la guérisonJe traversais un beau parc parisien quand j’ai entendu un crissement de pneus sur la chaussée et des cris d’une maman. Un taxi venait de renverser son petit garçon et sa trottinette sur un passage clouté. L’enfant avait été projeté sur plusieurs mètres et perdu une chaussure. Immédiatement j’ai quitté le parc. Une foule se formait. La maman en larmes a ramassé son petit et l’a déposé sur un banc à proximité. Le chauffeur de taxi était très ébranlé. D’autres personnes de bonne volonté offraient aide et assistance. Je me suis mise à prier pour la guérison, la paix, le rétablissement, la sécurité et la protection de tous ceux concernés. La Science Chrétienne m’a appris qu’en cas d’accident, la prière peut être une réponse très efficace dans l’urgence. La Bible enseigne que Dieu est un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Par la prière l’on peut éprouver la présence et le pouvoir guérisseurs et profonds de Dieu. Moi-même, encore enfant, j’ai prouvé cela après un accident. Je m’étais transpercé le pied sur un clou rouillé. L’hôpital se trouvait à trois pâtés de maison de là, mais j’avais appris à l’Ecole du Dimanche de la Science Chrétienne que je pouvais me fier à la présence guérisseuse de Dieu à tout moment et en tout lieu. Je me suis mise à prier immédiatement pour moi-même, reconnaissant que je ne pouvais jamais être autrement que ce que Dieu avait fait de moi. Je me suis rappelée quelque chose que Mary Baker Eddy, la Découvreuse de la Science Chrétienne, avait écrit : « Il y’a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout.» (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 468). En considérant Dieu comme la source intelligente de la vie et de l’activité réelles, j’ai vu qu’un accident ne pouvait avoir aucun effet réel sur rien de ce que Dieu avait fait. Je me suis calmée, et pour moi il était clair que ma vie, ma vérité, mon intelligence et ma substance étaient purement spirituelles—c’est-à-dire, de l’Esprit, Dieu—et donc exemptes de tout danger. La plaie s’est mise à se refermer immédiatement. Le lendemain il n’en restait plus trace du tout, et par la suite je n’ai jamais souffert de séquelles. En présence de l’accident dans la rue de Paris, j’ai reconnu la peur et la confusion qui tentaient de prendre possession de la scène. Je me suis mise à l’écart dans une boutique afin de pouvoir consacrer mon attention à la prière, sans distraction. Durant les quatre ou cinq minutes suivantes, ma concentration était entièrement dirigée sur le Christ—la vérité divine de Dieu somme source et maintien de la vie et de l’homme en tant qu’enfant aimé de Dieu, à jamais confié à Ses soins. Dans cette relation parfaite entre Dieu et l’homme j’ai pris conscience que la peur, la confusion et les accidents n’y ont aucune place, et aucun pouvoir. En retournant dans la rue, j’ai vu que la scène avait changé du tout au tout. Le taxi avait disparu. La foule s’était totalement dispersée. Il n’y avait personne aux alentours du passage piétons ni du banc où la mère et l’enfant s’étaient trouvés. J’ai repris ma traversée du parc. Et en chemin, devinez qui m’a dépassée en trombe ? Le petit garçon sur sa trottinette! Sa maman le suivait joyeusement avec son chariot de courses. Santé et paix étaient rétablies, et tout était bien. Mary Baker Eddy a écrit, « Quand un accident se produit, vous pensez ou vous vous écriez :’Je me suis fait mal !’ Votre pensée est plus puissante que vos paroles, plus puissante que l’accident même, à rendre le mal réel. « Faites donc l’inverse. Déclarez que vous ne vous êtes pas fait mal et comprenez pourquoi, et vous verrez que les bons effets qui s’ensuivront seront exactement en proportion de votre incrédulité à l’égard de la physique et de votre fidélité à la métaphysique divine, de votre confiance en Dieu comme étant Tout, comme le proclament les Ecritures. » ibid. 397 :12-22 Quand il nous arrive d’avoir ou d’être témoin d’un accident, le même processus peut s’appliquer. La prière qui prend sa source dans la compréhension que Dieu est toujours présent, et prend toujours soin de Sa création spirituelle, peut transformer la scène d’un accident en une expérience du pouvoir divin qui restaure la paix et apporte la guérison.
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Recherchez le mot Harmaguédon dans Google, et il vous sortira en premier tout ce qui constitue une menace sérieuse pour le monde. L’on pourrait présumer que ce n’est qu’une question de temps pour que quelque chose nous anéantisse. Mais Mary Baker Eddy, Fondatrice du Monitor et Découvreuse de la Science Chrétienne a exposé une vision étonnamment différente de ce qui constitue une véritable « apocalypse ». Tandis que « anéantissement » pourrait être une définition contemporaine, le mot vient du grec apokaluptein, ce qui signifie « découvrir, révéler ». Mrs. Eddy observait que la Bible nous fournit une feuille de route pour la destruction ultime du mal à travers le pouvoir de l’Amour, le bien irrépressible qui est Dieu. Le mot hébreu Harmaguédon est utilisé seulement une fois dans les Ecritures et alors que sa signification originale n’est pas claire, les meilleurs efforts de la part des érudits indiquent qu’il fait allusion au Mont Megiddo. Dans la Bible, les montagnes sont souvent des lieux de révélations, d’inspiration et de transformation. Nous le voyons dans l’histoire d’Elie dans la caverne (voir I Rois 19), dans le Sermon sur la Montagne de Christ Jésus (voir Matthieu 5-7), ainsi que son expérience ultérieure sur le Mont de la Transfiguration (voir Matthieu7, Marc 9 et Luc 9). Megiddo est un lieu biblique où beaucoup de batailles décisives se sont déroulées. Nous pourrions envisager Mont Megiddo comme une allusion figurée à une montagne—ou bien à une vue inspirée—de la totalité de Dieu que révèle les Ecritures, et au caractère inévitable de l’Amour divin dans son pouvoir d’éliminer de manière définitive tout mal, et à terme, tout mal. Mrs. Eddy explique, « Ce monde matériel devient dès à présent l’arène où luttent des forces en conflit. D’un côté il y a aura la discorde et l’effroi ; de l’autre il y aura la Science et la paix. La désagrégation des croyances matérielles peut sembler être la famine et la peste, ma lisère et le malheur, le péché, la maladie et la mort, qui passent par de nouvelles phases jusqu’à ce que leur néant se révèle. Ces troubles continueront jusqu’à la fin de l’erreur, lorsque toute discordance sera engloutie dans la Vérité spirituelle.» (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 96 :12) Le concept du terme « apocalypse », qui à l’origine signifiait « révélation », en est venu au fil du temps à signifier « destruction » et il y a peut-être une leçon à en tirer. Cela démontre ce qui arrive lorsqu’une fascination pour les signes et symptômes du mal nous détourne des faits spirituels de la supériorité de Dieu, le bien, en toute circonstance. Dieu est l’Amour divin et universel—l’origine et le maintien de toute vie, la source du bien irrépressible. La Vie et le bien sont permanents et indestructibles en Dieu et dans Sa Création, car rien n’est plus puissant ou réel que l’amour de Dieu. Quand on comprend cela, on peut voir le livre de l’Apocalypse comme une histoire d’amour plutôt que d’horreur, puisqu’il déroule le fait que le bien doit triompher, et en fin de compte triomphera bel et bien du mal. L’Harmaguédon n’est pas en réalité une bataille entre des soi-disant forces appelées le bien et le mal ; ce nom indique le conflit entre le bien—l’unique réalité—et ce qui est irréel. Puisque le mal n’a aucun fondement en Dieu, il n’a aucun fondement dans la réalité. J’en ai fait la preuve lorsqu’une tumeur au sein menaçait ma vie. Par la prière et l’étude consacrée de la Bible, j’ai compris davantage le caractère indestructible de l’amour de Dieu pour nous tous, et que le bien était la substance de ma vie. J’ai vu que Dieu ne détruit pas le mal comme si ce dernier était quelque chose, mais que le mal n’a aucune place ni réalité en Dieu, et par conséquent aucune présence ni contrôle sur moi ni sur personne d’autre. J’ai su que le bien divin était la substance permanente de mon être. Bien que les symptômes fussent convaincants, je m’en suis détournée et me suis attachée plutôt à la révélation, faite par Dieu, du bien suprême que j’ai trouvé dans mon étude de la Science Chrétienne. J’étais en paix. Puis la condition irréelle—les symptômes de la maladie qui sont inconnus de Dieu, donc introuvables en moi—ont disparu de manière catégorique et définitive. Cette guérison m’a enseigné que les batailles de type Harmaguédon ne sont pas « là-bas ». Elles impliquent des luttes intérieures avec la peur et un sens faux, limité de Dieu et de la vie réelle. Chacun de nous a un travail à faire, travail que nous pouvons faire, afin de surmonter par le bien, la croyance à la réalité du mal dans notre propre expérience présente, pensée après pensée, et avec chaque action. Chaque preuve, si petite qu’elle soit, que nous fournissons de l’impuissance du mal, est une lumière puissante qui réveille le monde, révélant le pouvoir irrésistible du bien. Dans un bref message à l’occasion de Noël, Mary Baker Eddy a écrit, « La métaphysique, non la physique, nous permet de nous tenir debout sur les hauteurs sublimes, contemplant l’univers incommensurable de l’Entendement, scrutant la cause qui gouverne tous les effets, cependant que nous sommes fort dans l’unité de Dieu et de l’homme. (Ecrits Divers, 369 : 7-10) De cette hauteur de la révélation du Bien divin, Nous voyons Dieu et Sa création comme parfaits et intacts. Voilà le véritable Harmaguédon du bien irrépressible qui détruit catégoriquement les prétentions du mal et nous protège tous définitivement. |
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