Je n’étais pas ce qu’on pouvait appeler une grande joueuse de basket. J’ai à peine réussi à me qualifier pour l’équipe de deuxième niveau au lycée. Mais j’adorais regarder les matchs. Le basket existe depuis 1892, époque à laquelle un certain Dr. James Naismith, professeur d’éducation physique, l’a inventé dans une école de formation pour garçons à Springfield, Massachusetts, USA. A l’origine, trouvant que les mois hivernaux étant trop froids pour des jeux en plein air, et pensant que les élèves avaient besoin d’exercice physique toute l’année, le Dr. Naismith a donc inventé un jeu pour l’intérieur, qui utilisait un ballon et un panier. Deux équipes devaient se lancer le ballon jusqu’à ce qu’un membre de l’une des deux équipes réussisse à lancer le ballon dans le panier, lequel était perché en hauteur sur un poteau. On récupérait le ballon à l’aide d’une échelle ! En 1893 le panier en dur fut remplacé par un panier en filet, comme un hamac, et on récupérait le ballon en le poussant avec une longue tige qui le faisait ressortir du panier. Crois-le ou non, il a fallu encore une décennie avant que quelqu’un ne pense que ce serait une bonne idée de laisser le ballon retomber sur le sol, ainsi qu’on le voit aujourd’hui ! Je me demande si le Dr Naismith ne s’était jamais demandé, « Pourquoi est-ce que je n’avais jamais vu cela plus tôt ? » Je suppose que nous tous avons connu des moments où nous nous sommes demandé, Pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ? Je pense que celle-ci est une bonne histoire pour illustrer utilement le progrès quand la pensée se secoue. Cela a certainement contribué à des matchs plus rapides et sans autant d’interruptions ! Autant le mouvement de pensée a été un bienfait pour le jeu, de même il est essential également pour le progrès spirituel. Lors d’un atelier organisé par mon église à l’intention de ceux désireux de croître spirituellement, une dame a demandé, « Comment se fait-il que les néophytes dans le domaine spirituel semblent progresser rapidement et trouver la guérison, et que moi je lutte depuis cinquante ans et n’en trouve pas ? » La réponse fut, « Un néophyte est réceptif et accepte rapidement les idées spirituelles—laisse vite tomber les vieilles habitudes de penser. L’étudiant de longue date peut devenir figé dans ses croyances. » On rapporte que Mary Baker Eddy a dit à un élève un jour, « La pensée doit bouger ! » Il y a des années, j’ai commencé à creuser plus profondément la Prière du Seigneur. J’ai réfléchi à la manière dont nous les Chrétiens, nous prions beaucoup cette prière. Elle fait partie de la plupart des services ainsi que de vie quotidienne de tout Chrétien. Est-ce qu’il arrive que la prière devienne « fixe » ? Est-ce que la pensée s’engage et progresse à chaque fois que nous la prions ? Je pensais à cela, voulant être sûre que je priais, pas seulement disais la prière. Je désirais que ma pensée soit mue par le Christ,--le message d’amour et de pouvoir venant de Dieu—chaque fois que je priais. Dans mon étude de la prière, je suis tombée sur cette référence dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, par Mary Baker Eddy : « Ce n’est que dans la mesure où nous nous élevons au-dessus de tout ce qui se rapporte aux sens matériels et de tout péché que nous pouvons atteindre à l’aspiration céleste et à la conscience spirituelle exprimées dans la Prière du Seigneur, et qui guérissent instantanément les malades. » (p. 16) Je me demandais, Est-ce que je parviendrais jamais à cet état ? M’élever au-dessus de toute sensualité matérielle et de tout péché ? Pourrais-je atteindre à l’aspiration céleste et à la conscience spirituelle, indiquées dans le Prière du Seigneur ? Soudain durant cette période, j’ai eu un problème avec mon cœur qui battait la chamade. J’ai réalisé que la prière pouvait faire bouger ma pensée afin d’accepter une guérison. Alors j’ai prié et en dépit des battements précipités de mon cœur, j’ai décidé de me coucher et me reposer. Bientôt je me suis endormie. En me réveillant au milieu de la nuit, je me suis assise dans le lit. Il faisait nuit noire et j’avais l’impression que rien n’avait changé. Me rendant compte que non seulement ma pensée pouvait accepter que la prière la fasse bouger, mais elle le devait, je me suis remise à prier. J’ai prié la Prière du Seigneur. En arrivant à « Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » c’était comme si je voyais les mots nous, nos, qui brillaient comme un néon. Dans un flash j’ai pensé, « Cette prière est pour tout le monde. Et c’est pour elle aussi. » « Elle ? » J’ai pensé à une amie qui, bien des années plus tôt, avait laissé tomber notre amitié assez brutalement, et à qui j’avais eu du mal à pardonner. Soudain j’ai su qu’elle était pardonnée. Et je me sentais pardonnée moi aussi. En me recouchant sur mon oreiller, j’ai réalisé que mon cœur battait normalement. Mais, pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Je connaissais ces paroles. Je savais qu’elles signifiaient que je trouverais le pardon en pardonnant. Mais cette nuit-là je me suis donnée entièrement à cette prière. J’ai prié ces paroles de tout mon cœur et le pouvoir guérisseur de la compassion et du pardon du Christ m’a fait bouger, progresser. La pensée peut bouger. La pensée doit bouger. Et elle le fait. Et quand elle le fait, la guérison est là. Tu peux trouver praticienne et professeur Kay Olson, CSB chez elle en Pennsylvanie (E-U) ou directement par mail à [email protected]. Si tu désires t’abonner à ce blog quotidien va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite.
1 Commentaire
Dans le billet « N’aie pas peur des questions » j’ai mentionné comment ma fille avait été guérie , par la prière, d’une jambe disloquée. Je me dis que ce serait bien de combler un peu les trous dans ce récit. Avant que son problème ne se manifeste, j’avais été en train de prier au sujet d’une soudaine crise de sciatique, qui rendait difficiles la marche et la position assise. Mais quand ma fille s’est disloqué la jambe j’ai oublié totalement mon problème et j’ai tourné toute mon attention vers elle pour l’aider.Au début elle était effrayée par ce qui se passait, mais mon calme à moi l’a rapidement calmée. Elle ne semblait pas souffrir, tant qu’elle restait immobile. Alors je lui ai demandé de rester sans bouger sur le canapé à regarder des dessins animés pendant que je priais pour elle. Au bout de quelques minutes, notre chatte est entrée dans la pièce où je priais et a réclamé mon attention. Elle traînait une patte derrière elle, s’est couchée devant moi et a levé des yeux qui semblaient m’implorer de l’aide. C’en était trop. Tout d’abord, cette chatte n’accordait jamais, jamais trop d’importance à mon attention. En second lieu, dans mon souvenir elle ne s’était jamais blessée auparavant. Il n’était simplement pas possible de croire que nous puissions être toutes les trois terrassées en même temps par des problèmes de jambe. Cela me semblait si absurde que je me suis mise à rire. Quelques minutes plus tard ma fille m‘a appelée. Elle a dit qu’elle avait entendu un bruit et que sa jambe pouvait bouger de nouveau. Vérification faite, j’ai constaté que sa jambe avait retrouvé sa position normale et qu’elle était parfaitement bien. Quand je suis retournée dans la pièce où j’avais prié, la chatte m’a jeté un regard, s’est levée, et est sortie sur ses quatre pattes, parfaitement bien, sans boiter le moins du monde. En me rasseyant, je me suis rendu compte que moi aussi, j’étais guérie. La sciatique avait été un problème pour moi, par périodes, des années durant. Mais là c’était terminé. Que s’est-il passé ? Il y a un énoncé dans Science et Santé qui à mon avis est éclairant. Mary Baker Eddy a écrit, « Ne pas croire à l’erreur détruit l’erreur, et mène au discernement de la Vérité. » (346 :15-17) Je ne me souviens pas exactement de ma prière. Cela s’est passé il y a plus de vingt ans et les détails de ma pensée se sont estompés. Mais ce que je me rappelle assurément est mon refus total de croire que ma fille, ma chatte et moi , nous pouvions toutes souffrir de la même façon en même temps. Et…que j’ai ri. Peut-être que l’expérience—pour remarquable qu’elle soit--n’exige pas plus d’explication que cela. Si tu désires t’abonner à ce blog quotidien va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. 10/9/2012 0 Commentaires N'aie pas peur des questionsMa grosse peur était que quelqu’un me demande ce que je ferais si ma fille se cassait une jambe. Je ne savais pas ce que je ferais ! Cela n’était jamais arrivé ! Ma première réponse à la plupart des urgences est la prière--la prière qui conduit à une guérison rapide ou qui guide vers des soins appropriés qui soutiennent la guérison. Mais je n’avais pas beaucoup de confiance dans mes réponses à des questions commençant avec « Et que ferais-tu si….» Un jour, une voisine et amie m’a demandé ce que je ferais si ma fille se disloquait la jambe. Et tu sais quoi ? J’avais la réponse. Ma fille s’était disloqué la jambe une fois déjà. Mais avant que je ne puisse répondre, ma voisine s’est mise à décrire une situation triste impliquant l’enfant d’une amie. Elle s’était disloqué la jambe et on l’avait emmenée aux urgences. La jambe avait été mal manipulée et a dû être disloquée deux fois encore avant être correctement remise en place. C’était une triste situation qui faisait peur à tout le monde. Alors quand ma voisine m’a demandé ce que je ferais en tant que Scientiste Chrétienne, elle désirait sincèrement savoir s’il existait une autre manière d’aborder de telles situations. Je lui ai raconté comment j’avais prié, et comment au bout de quelques minutes ma fille avait entendu un « pop » au moment où sa jambe reprenait sa place, sans aucune manipulation physique d’aucune sorte. J’ai appris à ne pas craindre les questions. L’on peut toujours dire, « Je ne sais pas, mais voici ce que j’ai fait quand… » s’il s’agit d’une simple hypothèse. Mais ne t’étonne pas de découvrir que souvent les questions viennent d’un cœur désirant simplement trouver un autre moyen. Et si tu connais un autre moyen, n’aie pas peur de partager. Pierre nous a encouragés à parler haut et fort. Il a écrit, « Sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous… » (I Pierre 3 :15) Quand je présentais des conférences partout aux USA on me posait toutes sortes de questions concernant la prière et le soin. Beaucoup de ces questions étaient « et que feriez-vous si… » La majorité était sincères. A l’occasion, pas tellement. Dans le cas de questions-piège, parfois les autres écoutaient pour savoir comment on pouvait y répondre avec grâce. Mais s’il y avait une question que je redoutais particulièrement de m’entendre poser, c’était d’habitude parce que moi-même je n’y avais pas réfléchi à fond. J’avais peur d’y répondre insuffisamment, ou d’en parler trop, ou de déclarer quelque chose que ne n’avais pas prouvé moi-même. Alors j’ai dressé une liste de ces questions en y pensant un peu chaque jour, et en réfléchissant à des façons différentes de répondre à la même question. Voilà pour la peur. La sincérité et l’amour ont géré des questions vraiment posées. Mary Baker Eddy a dit, « Le réformateur doit être, en tous points, un héros, et il faut qu’il ait acquis la maîtrise de lui-même avant de pouvoir conquérir les autres. La sincérité réussit mieux que le génie ou le talent. (Message à l’Eglise Mère de 1900, p. 9) Elle a ajouté, « La vérité naît d’une sincérité profonde qui doit toujours être la caractéristique des cœurs héroïques ; c’est le développement de ce qu’il y a de meilleur dans nature humaine. » (Message à l’Eglise mère de 1901 p. 1) Cherche en celui qui t’interroge le cœur sincère et héroïque qui consent à prendre à bras le corps une perspective nouvelle et tu trouveras que cela en appelle à la meilleure réponse en toi. Et si tu as du mal à trouver la sincérité en eux, partage un peu de la tienne. Ton exemple dénué de crainte pourrait être précisément la réponse nécessaire. Si tu désires t’abonner à ce blog quotidien va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. Hier j’ai eu un moment électrique, l’un de ces moments où Fil A entre en contact avec Fil B et puis Bzzzz….ZAP ! J’ai eu une « inspiration-contact. » Il y a un certain passage de la Bible qui m’embête depuis très longtemps. L’apôtre Paul a écrit, « Or, la foi est la substance des choses espérées, l’évidence des choses invisibles. » (Hébreux, 11 :1, Bible anglaise, translation libre) Euh…QUOI ? « Foi » est un mot qui m’a souvent troublée. Peut-être parce que l’on s’en sert pour décrire mon activité. En tant que practicienne de la Science Chrétienne, je prie pour les gens. Ce que je fais équivaut à entrer dans une pièce obscure et à appuyer sur l’interrupteur. Je ne crée pas la lumière. La source est là. Je ne fais qu’aider les gens à la trouver et à s’y relier. Certes, la foi humaine y est pour quelque chose dans la mesure où j’ai la foi basée sur la compréhension du fonctionnement de l’interrupteur. Je suppose que j’ai la foi que si je fais ce qui m’incombe, les gens pour qui je prie feront l‘expérience de la Lumière ; mais ce n’est pas une guérison par la foi, sauf si l’on considère qu’appuyer sur l’interrupteur en rentrant chez soi est un acte de foi. Pour moi, ça relève plutôt du sens commun. S’il y a un Principe, Dieu, ou loi de la guérison (Lumière) qui est toujours présente et disponible, il semble parfaitement naturel de l’appliquer aux problèmes. Alors je le fais par la prière. Mais je m’égare… Alors, hier je suis encore tombée sur un passage qui m’embête lui aussi depuis des années—à tel point que je passais rapidement dessus en lisant Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy. « Quand nous parvenons à avoir plus de foi dans la vérité de l’être que dans l’erreur, plus de foi en l’Esprit qu’en la matière, plus de foi dans le fait de vivre que dans celui de mourir, plus de foi en Dieu qu’en l’homme, alors aucune supposition matérielle ne peut nous empêcher de guérir les malades et de détruire l’erreur. » (p. 368) Okay. De nouveau, QUOI ? A l’évidence on soulève un point important si « plus de foi » est censé avoir pour résultat la guérison « sans faute. » Mais, en toute franchise, pour moi, avoir « plus de foi » n’a jamais signifié beaucoup plus que l’idée de retenir son souffle un peu plus longtemps. OK. Voilà la configuration. Voici où Fil A entre en contact avec Fil B. Le passage avec « plus de foi » est apparu au cours de ma lecture hier et je l’ai pris comme un défi. Qu’est-ce que cet énoncé me demande ? Puis j’ai pensé aux paroles de Paul. « Or, la foi est la substance de…l’évidence de… » Attends. La foi est substance. La foi est substance, solide, présente, tangible. La foi est évidence. La foi est évidence solide, présente, tangible. Bzzzz…ZAP. J’ai imaginé un procès où un malade est accusé d’être malade. Si j’étais l’avocat de la défense, je mettrais en avant ma meilleure évidence pour que juge et jury décident « Non coupable ». Que devrait être la substance de cette évidence afin d’obtenir le meilleur verdict ? En suivant l’indication de Mary Baker Eddy—plus d’évidence de la vérité de l’être que de l’erreur, plus d’évidence de l’Esprit que de la matière, plus d’évidence du fait de vivre que de celui de mourir, plus d’évidence de Dieu que de l’homme. En examinant la Vérité, l’Esprit, la Vie, Dieu, pour déterminer le verdict, quel juge ou jury pourrait condamner ? La foi est substance. La foi est évidence. La Vérité, l’Esprit, la Vie, Dieu , voilà ce que nous prenons en considération pour déterminer l’issue d’un cas. C’est ce sur quoi nous nous appuyons pour déterminer la santé. Hier l’interrupteur a été actionné pour moi. Les fils se sont connectés. La demande d’avoir plus de foi n’est pas une pression pour améliorer la performance. C’est une invitation à examiner et à s’appuyer sur la véritable évidence de Dieu et de la relation de l’homme avec Lui. A la lumière de l’évidence véritable, aucune supposition matérielle ne peut nous empêcher de guérir les malades et de détruire l’erreur. « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy, p.vii En lisant la Bible cette semaine, j’ai été frappée par un certain passage de Jérémie 8 :22 : « N’y a-t-il pas de baume en Galaad ? N’y a-t-il point de médecin ? Pourquoi donc la guérison de la fille de mon peuple ne s’opère-t-elle pas ? » J’ai appris que demander « N’y a-t-il pas de baume en Galaad ; n’y a-t-il point de médecin ? » est comme demander « N’y a-t-il pas de pétrole en Arabie Saoudite ? N’y a-t-il pas de compagnies pétrolières là-bas ? » Ce sont des questions facétieuses. Bien sûr qu’il y a du pétrole en Arabie Saoudite. Bien sûr qu’il y a des compagnies pétrolières, extrayant du pétrole, le mettant en barils, et le vendant ! Dans le monde atteignable par les moyens de transports de de l’époque, Galaad était un centre de distribution du « baume »--un onguent fabriqué à partir de résine d’arbres à feuilles persistantes natifs de l’Afrique de l’Ouest et de l’Asie. Il y avait toujours du baume en Galaad. Et Galaad était plein de médecins qui pratiquaient leur métier en distribuant du baume à ceux qui en avaient besoin. Bien entendu il y a beaucoup de façons de raisonner avec n’importe quel passage de la Bible. L’inspiration peut nous conduire dans bien des directions selon le besoin au moment où nous le lisons. En Science Chrétienne nous « prenons la Parole inspirée de la Bible comme notre guide suffisant pour atteindre à la Vie éternelle. » (Voir Science et Santé, p. 497) J’ai été frappée par le côté ridicule de l’idée qu’il pouvait y avoir pénurie de soins pratiques pour répondre à quelqu’un qui avait besoin de guérison. La facétie de Jérémie m’a poussée à me demander, est-ce que je vais croire que l’Entendement infini, qui est Dieu, a cessé de connaître Sa création ? Ou que l’Amour divin qui est Dieu, a cessé de nous aimer et de répondre à nos besoins ? Le système de soins allant de Dieu à l’homme ne connaît pas de problèmes de livraison. Aussi certainement qu’il y a du « baume en Galaad » nous sommes aimés. Aussi certainement qu’il y a des « médecins là-bas », nous avons accès à la tendre sollicitude pratique qui répond à nos besoins. Christ Jésus a dit, « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » (Jean, 14 :16-18) Le Christ guérisseur est le baume qui réconforte et guérit et ne s’épuise jamais. Il n’y a ni limite ni blocage aux soins que prend le Christ pour la « santé de la fille du peuple de Dieu. » Chasse, ô rêveur, tes songes de souffrance, Ouvre les yeux, voici la liberté ! Chante, captif, le Christ vers toi s’avance, Brisant les fers de tous les prisonniers ! La guérison, il la porte dans ses ailes : Il vainc le mal et bannit la douleur ; Humbles de cœur, c’est à vous qu’il révèle L’étroit sentier menant sur les hauteurs. En joie il change votre peine immense, Et en beauté les cendres du passé ; Pour chaque pleur se lève une espérance Et toute crainte à l’amour doit céder. Le Christ est là ! Voyez, le muet chante, Le sourd entend et l’œil aveugle voit ! C’est le salut promis à notre attente ; Debout, captif, ton Sauveur vient à toi ! » Cantique 412, Hymnaire de la Science Chrétienne __________________________________________________________________________________ Si tu désires t’abonner à ce blog quotidien va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Qui n’a jamais entendu ceci ? Joue selon les règles du sport, et tu seras « fair-play ». Respecte les règles du code de la route et tu seras en sécurité. Respecte les règles de la maison et tu n’auras pas d’ennuis. Durant une tournée de conférences en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Australie et en Nouvelle Zélande, j’ai appris combien il était important de respecter les règles de mon église. J’étais enchantée d’effectuer cette tournée. J’avais toujours voulu visiter ces pays, et là j’allais avoir l’occasion de partager avec d’autres le sujet le plus cher à mon cœur—la Science Chrétienne. Je me sentais vraiment préparée et tout se déroulait très bien d’une ville à l’autre. Les gens étaient vraiment intéressés et heureux de trouver réponse à leurs questions. Certaines erreurs de conception ont été mises au jour et ont pu être corrigées. Je me sentais globalement contente, sauf pour une chose. A la conclusion d’une conférence, plusieurs de mes hôtes m’invitaient souvent à une petite réunion informelle autour de rafraîchissements, l’occasion de faire un peu connaissance. C’était très gentil de leur part de vouloir me manifester leur appréciation du fait que j’étais venue de si loin, mais je sentais plutôt l’impulsion en moi de retourner à mon hôtel et être tranquille, afin de méditer les idées partagées dans la lecture et de prier pour ceux qui étaient venus. Mais je me sentais mal à l’aise en m’excusant de ne pas rester, alors je restais pour la partie « sociale » des événements. En arrivant au Zimbabwe, j’ai commencé à ressentir de soudaines et atroces douleurs à l’estomac. J’ai fait appel à Dieu, sachant qu’Il était le vrai pouvoir sous-tendant et soutenant ce travail de conférencière. J’étais vraiment reconnaissante de ce que la douleur ne se manifestent jamais pendant que je parlais, mais elles ont continué, sporadiquement, ce qui rendait difficile de voyager. J’ai demandé à une practicienne de la Science Chrétienne que j’avais rencontrée en chemin de m’aider à résoudre ce problème de la douleur. Elle a prié pour moi et a suggéré que je consulte les règles de l’église se rapportant aux conférences publiques, qui se trouvent dans le Manuel de l’Eglise—un livre de règles destiné aux membres de l’église de la Science Chrétienne écrit par Mary Baker Eddy. Ce petit livre étonnant contient des règles qui soutiennent la pratique de la prière qui guérit dans l’église et en-dehors. En vérifiant la section sur les conférences, j’ai trouvé une règle au sujet du problème qui me perturbait. J’ai lu ce statut : « Réception. Sect. 4. En principe il ne doit y avoir de réception ni festivité après une conférence sur la Science Chrétienne, mais des exceptions peuvent se présenter. Si quelqu’un veut écouter la vérité pour la tourner en dérision, il devrait s’en aller en méditant sur la vérité ; quant à celui qui vient pour chercher la vérité, il devrait pouvoir s’en aller en méditant paisiblement à son sujet. » (Manuel de l’Eglise, p. 94) La raison derrière cette règle était parfaitement sensée pour moi. Après avoir entendu quelque chose d’étonnant, parfois des idées neuves en Science Chrétienne, les gens, tout naturellement, auraient besoin et envie d’espace pour y réfléchir. En tant que conférencière, j’avais besoin moi aussi de ce même espace pour réfléchir et prier. J’ai ressenti une onde de soulagement. Assister à ces réunions n’était pas nécessaire. Je pouvais décliner l’invitation, poliment et avec douceur, par simple obéissance à la règle. Et c’est ce que j’ai fait. Après l’événement suivant, je suis restée assez longtemps pour répondre à des questions, et puis je suis retournée à mon hôtel pour prier au sujet de la conférence. Et c’était la fin des douleurs. Parfois la guérison arrive aussi simplement que ça. Un petit ajustement de la pensée, un petit ajustement de la vie, et boum. Mrs. Eddy décrit ce phénomène dans ses Ecrits Divers. « Un peu plus de grâce, un mobile purifié, quelques vérités tendrement énoncées, un cœur adouci, un caractère maîtrisé, une vie consacrée rétabliraient l’action normale du mécanisme mental, et rendraient manifeste le mouvement du corps et de l’âme en harmonie avec Dieu. »(p. 354) Dans mon cas, il s’agissait d’un peu plus de consécration en suivant une règle. Et qu’y avait-il dans le fait de suivre cette règle qui faisait une si grande différence ? Prévenante, aimante, et pratique, cette règle particulière protégeait le conférencier aussi bien que les auditeurs. L’attention lors d’une conférence sur la Science Chrétienne devrait se concentrer sur le message de Dieu, pas sur le conférencier. Quand on entend la Parole, le message de la bonté de Dieu et de Son amour qui guérit, il est naturel de vouloir contempler et commencer à mettre immédiatement les idées en pratique. La règle sur les réceptions protège tout le monde du risque de perdre tout l’impact de la conférence en s’occupant trop du conférencier. Et elle permet au conférencier de donner une suite grâce au travail de la prière pour le message et les auditeurs, ce qui est un aspect très important de son travail. Ces paroles du Psalmiste expriment les bienfaits gagnés en suivant les règles conçues exprès pour bénir et qui ne laissent personne au bord du chemin. « A toujours, ô Eternel, ! Ta parole subsiste dans les cieux… Si ta loi n’eût fait mes délices, J’eusse alors péri dans ma misère. Je n’oublierai jamais tes ordonnances : Car c’est par elles que tu me rends la vie. Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur. » Psaume 119 : 89, 92, 165 En jouant selon les règles du sport, tu seras « fair play ». En respectant le code de la route, tu seras en sécurité. En respectant les règles de la maison, tu n’auras pas d’ennuis. J’ai respecté les règles de mon église, et j’ai été guérie ! Kay Olson est practicienne et la Science Chrétienne et professeur en Pennsylvanie (E-U). Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite.
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)
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