![]() Hier j’ai eu un moment électrique, l’un de ces moments où Fil A entre en contact avec Fil B et puis Bzzzz….ZAP ! J’ai eu une « inspiration-contact. » Il y a un certain passage de la Bible qui m’embête depuis très longtemps. L’apôtre Paul a écrit, « Or, la foi est la substance des choses espérées, l’évidence des choses invisibles. » (Hébreux, 11 :1, Bible anglaise, translation libre) Euh…QUOI ? « Foi » est un mot qui m’a souvent troublée. Peut-être parce que l’on s’en sert pour décrire mon activité. En tant que practicienne de la Science Chrétienne, je prie pour les gens. Ce que je fais équivaut à entrer dans une pièce obscure et à appuyer sur l’interrupteur. Je ne crée pas la lumière. La source est là. Je ne fais qu’aider les gens à la trouver et à s’y relier. Certes, la foi humaine y est pour quelque chose dans la mesure où j’ai la foi basée sur la compréhension du fonctionnement de l’interrupteur. Je suppose que j’ai la foi que si je fais ce qui m’incombe, les gens pour qui je prie feront l‘expérience de la Lumière ; mais ce n’est pas une guérison par la foi, sauf si l’on considère qu’appuyer sur l’interrupteur en rentrant chez soi est un acte de foi. Pour moi, ça relève plutôt du sens commun. S’il y a un Principe, Dieu, ou loi de la guérison (Lumière) qui est toujours présente et disponible, il semble parfaitement naturel de l’appliquer aux problèmes. Alors je le fais par la prière. Mais je m’égare… ![]() Alors, hier je suis encore tombée sur un passage qui m’embête lui aussi depuis des années—à tel point que je passais rapidement dessus en lisant Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy. « Quand nous parvenons à avoir plus de foi dans la vérité de l’être que dans l’erreur, plus de foi en l’Esprit qu’en la matière, plus de foi dans le fait de vivre que dans celui de mourir, plus de foi en Dieu qu’en l’homme, alors aucune supposition matérielle ne peut nous empêcher de guérir les malades et de détruire l’erreur. » (p. 368) Okay. De nouveau, QUOI ? A l’évidence on soulève un point important si « plus de foi » est censé avoir pour résultat la guérison « sans faute. » Mais, en toute franchise, pour moi, avoir « plus de foi » n’a jamais signifié beaucoup plus que l’idée de retenir son souffle un peu plus longtemps. OK. Voilà la configuration. Voici où Fil A entre en contact avec Fil B. Le passage avec « plus de foi » est apparu au cours de ma lecture hier et je l’ai pris comme un défi. Qu’est-ce que cet énoncé me demande ? Puis j’ai pensé aux paroles de Paul. « Or, la foi est la substance de…l’évidence de… » Attends. La foi est substance. La foi est substance, solide, présente, tangible. La foi est évidence. La foi est évidence solide, présente, tangible. Bzzzz…ZAP. ![]() J’ai imaginé un procès où un malade est accusé d’être malade. Si j’étais l’avocat de la défense, je mettrais en avant ma meilleure évidence pour que juge et jury décident « Non coupable ». Que devrait être la substance de cette évidence afin d’obtenir le meilleur verdict ? En suivant l’indication de Mary Baker Eddy—plus d’évidence de la vérité de l’être que de l’erreur, plus d’évidence de l’Esprit que de la matière, plus d’évidence du fait de vivre que de celui de mourir, plus d’évidence de Dieu que de l’homme. En examinant la Vérité, l’Esprit, la Vie, Dieu, pour déterminer le verdict, quel juge ou jury pourrait condamner ? La foi est substance. La foi est évidence. La Vérité, l’Esprit, la Vie, Dieu , voilà ce que nous prenons en considération pour déterminer l’issue d’un cas. C’est ce sur quoi nous nous appuyons pour déterminer la santé. Hier l’interrupteur a été actionné pour moi. Les fils se sont connectés. La demande d’avoir plus de foi n’est pas une pression pour améliorer la performance. C’est une invitation à examiner et à s’appuyer sur la véritable évidence de Dieu et de la relation de l’homme avec Lui. A la lumière de l’évidence véritable, aucune supposition matérielle ne peut nous empêcher de guérir les malades et de détruire l’erreur. « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy, p.vii
1 Commentaire
Tamara
9/9/2012 12:23:59
Je me demande pourquoi la foi est classée comme une caractéristique du second degré de l'entendement mortel (Science et Santé, p. 115), si votre blog montre, à mon avis, une définition de foi liée à la compréhension spirituelle (caractéristique du troisième degré). J'ai essayé de répondre à cette question:
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
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