Ma fille Betsy était encore toute petite quand elle a essayé d’user de son charme pour obtenir de son papa qu’il lui achète un trampoline. « J’ai une idée formidable, Papa, » était généralement le début de telles discussions tactiques. J’étais ailleurs pour mes affaires, alors il a contré, comme d’habitude avec son bien rodé, « Attends que Maman rentre et tu lui demanderas. » Mais cette fois-ci, elle l’attendait au tournant. « Non, Papa, » répondit-elle sur un ton qui n’admettait pas de réplique. «C’est avec toi que je négocie toujours un meilleur marché. » Il a été abasourdi. Elle n’a pas eu son trampoline ce jour-là. Après tout, un papa ne peut céder à toutes les tactiques de pression. Mais environ six mois plus tard, Betsy est arrivée en trombe dans la maison après avoir été aux magasins et a annoncé joyeusement, « Devine ce que Papa t’a acheté pour ton anniversaire ! » Oui, elle avait finalement trouvé la stratégie gagnante, attaquant le désir à partir de divers angles neufs jusqu’à arriver à fissurer le bloc de la résistance. « Mon » trampoline a enfin trouvé sa place dans le jardin et est devenu un point de rencontre couru pour les enfants du voisinage. On pourrait dire que Betsy était passée maîtresse dans l’art d’obtenir ce qu’elle voulait. Elle pouvait manœuvrer autour de presque n’importe quelle discussion, persistant inlassablement et tentant de nouvelles stratégies jusqu’à remporter la décision. Mais pour elle, il ne s’agissant jamais de la volonté. De son point de vue, il était simplement juste que nous ayons un trampoline—et un chaton et finalement même une maison de vacances à Phoenix, dans l’Arizona. Elle fonctionnait sous un précepte noté d’abord par Mary Baker Eddy : « Le chemin droit vous gagne le droit de passage… » (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, page 232) Alors elle ne relâchait pas la pression sur une bonne idée avant que la vie et les actions de ses parents ne correspondent à ses attentes. Pourquoi est-ce que je te raconte cela? C’est parce que la persistance sans crainte et l’inlassable insistance gagnent le prix du mouvement et du progrès quand nous priions avec de bonnes intentions. Jésus a raconté une petite histoire pour enseigner cette leçon. « Imaginez ce qui se passerait si vous alliez chez un ami au milieu de la nuit en disant, ‘ Ami, prête-moi trois pains. Un vieil ami en voyage vient de débarquer chez moi, et je n’ai rien sous la main. ' « De son lit, l’ami répond,’ Laisse-moi tranquille. La porte est fermée à clé, mes enfants sont couchés ; je ne puis me lever et ne rien te donner non plus.' « Mais laissez-moi vous dire, même s’il ne se lève pas en raison de leur amitié, si vous tenez bon, maintenez votre position, frappant et réveillant tous les voisins, il finira par se lever et vous aurez tout ce dont vous avez besoin. » Jésus a continué, « Voici ce que je dis : Demandez et vous recevrez ; Cherchez et vous trouverez ; Frappez et la porte s’ouvrira. Ne passez pas de marché avec Dieu. Soyez directs. Demandez ce qu’il vous faut. On ne joue pas au chat et à la souris. Si votre petit garçon vous demande un plat de poissons, est-ce que vous lui faites peur avec un serpent vivant dans son assiette ? Si votre petite fille vous demande un œuf, est-ce que vous lui jouez un mauvais tour avec une araignée? Tous méchants que vous êtes, cela ne vous viendrait même pas à l’esprit—au moins vous vous comportez décemment avec vos propres enfants. Et ne pensez-vous pas que le Père qui vous a conçus dans l’Amour ne vous donnera pas l’Esprit Saint quand vous le lui demandez ?» (Luc 11 :5-13, Le Message, Eugene Peterson, traduction libre) J’aime beaucoup la façon dont Mary Baker Eddy prend la même histoire et lui donne juste l’angle propre à éveiller la confiance, l’inspiration et le pouvoir dont nous avons besoin pour nos prières. Elle a écrit, « Il est une chose que j’ai beaucoup désirée, et que je demande encore instamment, c’est que les Scientistes Chrétiens, ici et ailleurs, prient chaque jour pour eux-mêmes ; non pas oralement ni à genoux, mais mentalement, humblement, et avec insistance. Elle continue, « Quand un cœur affamé implore le divin Père-Mère Dieu de lui donner du pain, il ne lui est pas donné une pierre, mais plus de grâce, d’obéissance et d’amour. Si ce cœur, humble et confiant, demande fidèlement à l’Amour divin de le nourrir du pain du ciel, de la santé, de la sainteté, il sera rendu apte à recevoir la réponse à son désir ; alors coulera dans ce cœur le « fleuve de Ses délices », l’affluent de l’Amour divin, et il en résultera un grand progrès en Science Chrétienne—voire cette joie qui trouve son propre bien en cherchant celui d’autrui. » (Ecrits Divers, p. 127) Betsy ne recevait pas toujours ce qu’elle désirait, mais souvent elle y arrivait. Si ce n’était pas par importunité pure et simple c’est-à-dire, en insistant urgemment sur son idée et en maintenant sa position jusqu’à ce que le monde y consente—alors c’était le résultat de changements et d’adaptations de caractère qui faisaient évoluer ses demandes vers quelque chose de raisonnable et qui valait la peine. Mais elle acceptait rarement un « Non » comme réponse. Quand ton cœur affamé implore Dieu pour la guérison, il ne te sera pas donné une pierre. Continue à prier. Guette les signes de progrès—en grâce, obéissance, et amour. Vois comment ta prière te rend apte au bien. Pour trouver un peu de puissance dans ta prière aujourd’hui, tu pourrais profiter des astuces de Betsy :
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)
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