29/11/2013 0 Commentaires Une perte, et ensuite, quoi?Peut-être parce que j’ai moi-même fait l’expérience d’une perte, ces paroles poétiques de Mary Baker Eddy occupent une place spéciale dans mon cœur : « Les rafales hivernales de la terre peuvent déraciner les fleurs de l’affection et les éparpiller aux vents ; mais cette rupture des liens de la chair sert à rattacher plus étroitement la pensée à Dieu, car l’Amour soutient le cœur qui lutte jusqu’à ce qu’il cesse de soupirer après le monde et commence à déployer ses ailes pour prendre son vol vers le ciel. » (Science et Santé avec a Clef des Ecritures, p. 57) Eddy inclut dans ses Ecrits Divers ce qui me paraît un morceau d’accompagnement de ce passage, donnant une explication de la croissance nouvelle et le réveil spirituel qui suit souvent des expériences particulièrement difficiles dans la vie. Employant l’imagerie de montagnes et prairies, aulnes et violettes, loriot et tourterelle, l’article « Les Voix du Printemps » décrit les leçons de vie que nous apprenons quand nous nous réveillons de la tristesse à un sens renouvelé de la vie. Elle écrit, « Quel est l’hymne de la vie humaine ? L’amour a-t-il cessé de se lamenter sur la tombe fraîchement ouverte, et, levant les yeux vers ciel prie-t-il patiemment pour que vienne l’éternel printemps où aucune flèche ne blesse la colombe ? L’espérance et la foi humaines devraient s’unir à la sublime harmonie de la nature, et chanter dans notre cœur, même sur un mode mineur. « (Ecrits Divers p. 330) En partant de cet encouragement de rejoindre la vie dans l’espérance et la foi, même en mode mineur au départ, la prose d’Eddy nous indique la prochaine leçon à suivre—dans l’amitié et la bonté—dans « des joies plus élevées, des aspirations plus saintes, une paix plus pure et une énergie plus divine » ; dans un but renouvelé, dans la patience, l’humilité, et la découverte d’une force cachée. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE
0 Commentaires
La majorité des lecteurs de ce blog sont ceux qui découvrent la Science Chrétienne pour la première fois. Tout à fait naturellement, ils se posent des questions sur ma pratique et comment elle fonctionne. Ces personnes ont un seul modèle de soins—le médical, et leurs questions reflètent ce cadre de référence. Par conséquent, je saisis chaque occasion pour souligner le point que les symptômes de la maladie ne dictent pas la prière, ni n’influent sur la durée du traitement d’un cas. Une compréhension spirituelle de Dieu et de l’homme est toujours le sujet de la prière qui guérit. C’est la spiritualité, jamais le temps, qui est la condition nécessaire à la guérison. En lisant la Bible récemment, j’ai étudié le récit sur Moïse qu’on trouve dans Exode, chapitre 4. Le chapitre 3 nous informe que Moïse avait reçu l’instruction d’aller dire à Israël, à l’époque en captivité, qu’il avait parlé avec Dieu, et que, en dépit de la résistance que cela allait occasionner, ils devraient quitter l’Egypte. (Voir Exode 3 :15-22) Moïse avait peur. Le chapitre 4 commence ainsi : « Et Moïse répondit, et dit : Voici, ils ne me croiront point, et ils n’écouteront point ma voix. Mais ils diront : l’Eternel ne t’est point apparu. » (4 :1) C’est alors que Moïse a fait une chose étrange. Ou était-elle si étrange que ça ? Dieu lui a donné l’ordre de jeter son bâton par terre et Moïse l’a vu se transformer en serpent. Dieu lui a dit de le prendre par la queue. Quand il l’a fait, il est redevenu un bâton. Ensuite, Dieu a dit à Moïse de mettre sa main sur sa poitrine. Il a obéi, et elle est devenue lépreuse. Dieu lui a dit de recommencer et sa main a retrouvé la santé. En lisant cette histoire, j’ai pensé, « Qui met sa main sur sa poitrine une deuxième fois alors qu’après la première fois elle est devenue lépreuse ? Je m’en suis rendu compte—c’est celui qui est davantage centré sur le fait d’apprendre ce qu’est et ce que fait Dieu, que celui qui se préoccupe des phénomènes fluctuants des conditions matérielles. Imagine ce qui se serait passé si, surpris par la soudaine apparition du serpent, Moïse avait détourné son attention de Dieu, et qu’il s’était mis à essayer de trouver la meilleure méthode pour éliminer les serpents. Est-ce qu’il aurait ramassé le serpent par la queue pour découvrir qu’il n’était pas ce qu’il semblait être ? Et si Moïse avant subitement change de sujet au milieu de la prière et permis aux symptômes alarmants de la lèpre de distraire ses pensées de son écoute de la voix de Dieu, pour se préoccuper plutôt de la gestion de la maladie ? Est-ce qu’il aurait remis sa main sur sa poitrine une deuxième fois ? Moïse était un type qui essayait de comprendre comment remplir sa mission. Il savait qu’attendre et reconnaître la voix de Dieu était la clé. A mon avis Mary Baker Eddy a tout compris de la leçon de Moïse quand elle a écrit, « La croyance à une base matérielle, d’où peut se déduire toute rationalité, cède lentement à l’idée d’une base métaphysique et se détourne de la matière vers l’Entendement comme cause de tout effet. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 268) En parlant de l’expérience de Moïse, Eddy a expliqué, « Il fut démontré scientifiquement que la lèpre était une création de l’entendement mortel et non un état de la matière, lorsque Moïse mit une première fois sa main dans son sein et l’en retira blanche comme neige, atteinte de la maladie redoutée, et qu’aussitôt il fit reprendre à sa main son état naturel par le même simple procédé. Dieu avait atténué la crainte de Moïse par cette preuve en Science divine, et la voix intérieure devint pour lui la voix de Dieu… » (ibid, p. 321) Le billet d’hier a mis l’accent sur les dangers de tirer des conclusions dans un cas sur la base des symptômes. Eddy a écrit, « La santé n’est pas un état de la matière, mais de l’Entendement ; et les sens matériels ne peuvent rendre un témoignage bien fondé au sujet de la santé….Toute conclusion pour ou contre, déduite de la prétendue sensation dans la matière ou de la prétendue conscience qu’a la matière de la santé ou de la maladie, au lieu de renverser le témoignage des sens physiques, confirme ce témoignage comme légitime et mène ainsi à la maladie. » (ibid. P. 121) Je me demande, si Moïse s’était préoccupé des symptômes de la lèpre, aurait-il écouté cette voix quand elle lui a dit de mettre sa main sur sa poitrine encore ? Aurait-il découvert que ce qui paraissait une grosse affaire n’était rien de plus qu’une illusion de l’esprit mortel ? Heureusement pour nous, Moïse a trouvé plus intéressant d’écouter la voix de Dieu. « J’estime que les souffrances du temps présent Ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » (Romains 8 :19) Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE 15/11/2013 0 Commentaires Questons et réponses concernant l'aspect professionnel de la pratique de la Science Chrétienne Les practiciens de la Science Chrétienne fournissent la prière quand on la leur demande, dans l’intention et l’attente qu’une guérison rapide suivra. Il s’agit à la fois d’une œuvre spirituelle et d’une pratique professionnelle. Parfois je reçois des questions concernant la facturation. Par exemple, on m’a demandé de fixer à l’avance une somme mensuelle pour le cas où le traitement se prolongerait. Bien sûr, là-dessus je ne parle que pour moi. Chaque practicien arrive à ses propres conclusions concernant la facturation et sa relation professionnelle avec ses patients. Mais je considère que prendre un cas avec un montant fixé à l’avance n’est pas consistant avec ma pratique parce que cela présuppose la nécessité d’un traitement prolongé. Contrairement aux soins médicaux, qui prévoient une durée de traitement sur la base du diagnostic de la maladie et la complexité des symptômes, la guérison par la prière naît de la croissance spirituelle et des vues plus claires de Dieu et de l’homme. C’est la spiritualité, non la durée qui constitue le facteur déterminant dans une guérison par la Science Chrétienne. La santé est un phénomène entièrement spirituel et se découvre permanente lorsqu’on la cherche par des moyens spirituels. Mary Baker Eddy a indiqué cela dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Elle a également signalé les écueils quand on tire des conclusions sur la base des symptômes, en écrivant, « La santé n’est pas un état de la matière, mais de l’Entendement ; et les sens matériels ne peuvent rendre un témoignage bien fondé au sujet de la santé…Toute conclusion pour ou contre, déduite de la prétendue sensation dans la matière ou de la prétendue conscience qu’a la matière de la santé ou de la maladie, au lieu de renverser le témoignage des sens physiques, confirme ce témoignage comme légitime et mène ainsi à la maladie. » (p. 120) Mon expérience m’a montré qu’une compréhension de Dieu recherchée au moyen de la prière, associée à l’attente d’une compréhension immédiate, accélère le progrès des cas. Une concentration entièrement spirituelle et une grande anticipation de la guérison aide un cas à aller au-delà des soins de confort ou la gestion des symptômes, et soutient des issues meilleures. L’attente de la guérison tourne la pensée rapidement vers ce que Dieu fait pour l’homme. Jacques a écrit, « La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera. » (5 :15) Tout le monde a le droit d’obtenir de bons résultats de la prière en Science Chrétienne. Le traitement par la prière ne suit aucun modèle de traitement médical. Le temps nécessaire à la guérison n’est pas déterminé par un diagnostic physique. Une maladie n’est pas considérée plus difficile, plus longue à traiter ou plus compliquée en soi qu’une autre. La prière dépasse la gestion des symptômes en ouvrant notre expérience au Christ guérisseur, le puissant message de guérison de Dieu à l’homme qui répond aux besoins de manière constante et efficace. C’est toujours une joie de prier pour autrui. Les practiciens de la Science Chrétienne consacrent tout le soin et attention nécessaires à la prière pour chaque cas. Mais si beau que ce soit de s’engager dans ce travail, rien n’est au-dessus d’une belle guérison. Voilà une profession où « licencié » est un mot aussi heureux que « embauché» lorsque quelqu’un est guéri. Si tu as des questions sur la pratique de la guérison en Science Chrétienne, je serais heureuse de les prendre en considération pour un billet futur sur ce même sujet. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE Le billet intitulé « La foi dans les épreuves de santé », faisait ressortir la différence entre la foi, croyance humaine, et la foi ancrée dans une preuve substantielle et concrète que l’Esprit est tout et la matière rien. L’apôtre Paul a démêlé le mystère de la foi en l’identifiant comme « la substance des choses espérées, l’évidence des choses invisibles. » Dans la section réservée aux commentaires, Kim, une lectrice du blog en anglais, a noté deux passages dans Science et Santé par Mary Baker Eddy qu’elle lisait avec un oeil neuf. « La foi est plus élevée et plus spirituelle que la croyance. C’est l’état « chrysalide » de la pensée humaine dans lequel l’évidence spirituelle, qui contredit le témoignage du sens matériel, commence à paraître, et où la Vérité, toujours présente , commence à être comprise….Jusqu’à ce que la croyance devienne foi et que la foi devienne compréhension spirituelle, la pensée humaine n’a que peu de rapport avec le réel ou le divin. » (p. 297) Kim a dit, « Ceci, ajouté au concept de la foi comme substance, où la matière n’en a aucune, fait que la progression de la croyance à la compréhension spirituelle a réellement du sens ! » La foi étant substance et évidence, elle n’est pas simplement une confiance aveugle dans une puissance plus élevée ou une acceptation tacite de la substance matérielle comme seule preuve véritable. La foi ouvre grands les yeux sur une compréhension spirituelle, basée sur l’examen de la substance et la preuve du pouvoir divin. La foi a pour résultat la guérison. Nous pouvons examiner l’évidence de Dieu—de la Vérité, de l’Esprit, de la Vie—à travers la prière, et ainsi déterminer l’issue favorable des cas, tout comme dans un procès. Et la beauté de la prière est qu’elle n’exclut personne. N’importe qui peut établir sa foi sur la véritable évidence et montrer sa propre preuve substantielle, face à face avec le Père. Une fois j’ai souffert de la croyance que le comportement égoïste d’une personne était responsable du décès de mon mari. Peu après, cette personne et décédée, elle aussi. J’ai souffert physiquement avec la douleur de la colère, et aussi du remords parce que je n’avais pas pu pardonner à celle-ci avant son décès. Que pouvais-je faire ensuite ? J’aurais pu chercher une cause physique de la douleur et me soigner avec des remèdes matériels pour la bloquer. Mais les aides matérielles ne pouvaient répondre à la question spirituelle à la racine de la guérison—comment pardonner et obtenir le pardon. Une amie au courant de mon dilemme m’a indiqué un récit dans les Ecritures décrivant une rencontre entre Jésus et ses disciples sur la route d’Emmaüs. Ils ne l’ont pas reconnu. Pour eux, il était mort. Cependant Jésus avait déjà tourné la page de cette histoire-là. Il se réjouissait de la résurrection et de la vie ininterrompue. Quand ils l’ont interrogé sur les événements qui venaient de se produire à Jérusalem, il leur a demandé, « Quels événements ? » La foi de Jésus n’était pas ancrée dans ce qu’il avait vu ou vécu humainement, mais dans ce qu’il voyait et vivait spirituellement avec son Père, Dieu. La question que je me suis posé a été, «Est-ce je vais me laisser hypnotiser par le drame de la douleur ? Ou est-ce que je vais chercher des signes de résurrection, des signes de renouveau et de progrès ? J’ai réalisé que je pouvais changer l’évidence—changer ce que je regardais pour déterminer l’issue du cas. J’ai tourné la page et j’ai reconnu le pouvoir résurrectionnel de l’Amour divin, capable de tourner le cœur vers le bien. J’ai permis à mon mari, à cet autre homme, et à moi-même de vivre un sens renouvelé de la vie en Dieu sans le fardeau de la douleur et du remords. Cela a commencé avec le mien. J’ai pardonné et me sentais pardonnée. Puis la douleur physique a cessé pour ne jamais revenir. De retour à la page 297 de Science et Santé mentionnée par Kim, Mary Baker Eddy a écrit, « La croyance erronée est détruite par la vérité. Changez l’évidence, et ce qui auparavant semblait réel à cette fausse croyance disparaît, et la conscience humaine s’élève davantage. On parvient ainsi à la réalité de l’être… » Merci, Kim, d’avoir indiqué ces passages de Science et Santé ». Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE Avez-vous jamais essayé cette forme de prière qu’on trouve dans l’Evangile de Jean ? En étudiant une des guérisons de Christ Jésus dans l’Evangile de Jean : 9 (voir aussi Marc: 8), celle où Jésus guérit un homme aveugle de naissance, j’ai lu que Jésus a craché par terre et de ce mélange boueux il a enduit les yeux de l’homme qu’il a ensuite envoyé se laver. Après tout cela l’homme voyait clair. J’ai entendu toute une variété d’interprétations de ce geste qui consistait à cracher. Etait-il possible que Jésus utilisât la boue comme médicament pour guérir la cécité ? Cela n’aurait pas eu de sens, parce que Jésus avait déjà expliqué à ses disciples que la cécité n’était pas une condition matérielle d’origine humaine. Les disciples voulaient savoir la cause de la cécité : qui ? quoi ? Ils supposaient que c’était le résultat d’un péché, mais qui avait péché ? L’homme ou ses parents ? Jésus a expliqué que ce n’était ni le péché ni une personne qui avait causé la cécité. Il a soumis à leur raisonnement une prémisse plus saine—que l’homme était l’œuvre de Dieu manifestée. Pour le Christ, l’homme est une création de Dieu, jamais abîmée, même temporairement. Croire que Dieu permettait une condition, même momentanée, de péché ou de cécité, leur aurait rendu le cas incurable. Mais la spiritualité de Christ-Jésus leur a fourni le moyen pour sortir de la maladie. Au lieu de se concentrer sur le péché et la maladie, Jésus a réorienté leur pensée vers Dieu et son œuvre parfaite. Cette nouvelle prémisse pour le raisonnement spirituel allait permettre la guérison du cas. La Science Chrétienne explique la méthodologie de guérison de Jésus comme suit : « Lorsque nos conclusions sur l’homme sont tirées de l’imperfection et non de la perfection, nous ne pouvons pas plus arriver à la vraie conception ou compréhension de l’homme et nous identifier à cette conception, que le sculpteur ne peut perfectionner son ébauche en partant d’un modèle imparfait, ou que le peintre ne peut représenter la forme et le visage de Jésus en ayant dans la pensée le caractère de Judas. « Les conceptions de la pensée mortelle erronée doivent céder à l’idéal de tout ce qui est parfait et éternel. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy, 259-260). Je pense que c’est de ce changement de prémisse dont Jésus parlait, quand il a continué son explication aux disciples, en exposant le « travail de nuit » et le « travail de jour ». Jésus a dit, « Il faut que je fasse, tandis qu’il fait jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.» A mon sens, Jésus disait qu’il pouvait accepter seul le premier chapitre de la Genèse, où la prémisse de la vie se révèle dans la lumière du jour parfait de Dieu, où tout ce qui existe est connu dans sa gloire et perfection et bonté, comme l’œuvre de Dieu. Il fait remarquer qu’en dépit de la suggestion d’une prémisse de « nuit »--l’homme matériel, pécheur dont parlent les deuxième et troisième chapitres de Genèse—nous ne sommes pas obligés de nous y enliser et de nous débattre dans l’obscurité. Nous pouvons améliorer notre prémisse grâce à la compréhension spirituelle, et raisonner à partir de la base accordée par le Christ toujours présent. C’est là que se trouve la guérison. Puis il a craché par terre, fait de l’argile, et en enduit les yeux de l’homme. Nous ne sommes pas sûrs de ce qu’il pensait. En revanche, nous sommes certains qu’il ne voyait pas l’homme malade, donc un traitement médical n’avait aucun sens. Nous savons aussi que Jésus et ses disciples (et très probablement le patient) avaient reçu une éducation juive. Jésus prêchait dans des synagogues. Seuls ceux qui sont très fidèles dans leur pratique de la foi juive ont le droit de faire cela. Alors j’ai effectué une petite recherche sur UN CRACHAT PRIERE JUIVE et je suis tombée sur l’Aleinu, une belle prière récitée à la fin de chacune des trois services juifs quotidiens. L’Aleinu est l’unique occasion où le geste de cracher se produit durant les prières juives. Après la première ligne de la prière, les assistants crachent par terre avant de continuer. La première ligne est un éloge qui attribue la grandeur à Dieu comme Maître de toute la création, une création qui n’est pas formée comme les nations terrestres ; ils disent que Dieu ne les a pas placés dans les mêmes situations, ni ne leur a donné la même destinée, qu’à ceux qui adorent la vanité et le néant et qui prient un dieu qui ne peut pas sauver. Puis ils crachent. La prière se poursuit : « Mais nous nous inclinons en adoration et remercions le Roi Suprême des rois, l’Unité Sainte, Béni soit-il, qui étend les cieux et établit la terre, dont le trône de gloire est dans les cieux, Celui de qui le pouvoir de la Présence est dans le plus haut des hauteurs. Il est notre Dieu ; il n’y en a pas d’autre. Véritablement Il est notre Roi, il n’y a rien d’autre, comme il est écrit dans Sa Torah. Vous aurez à cœur de savoir ce jour que le Seigneur est Dieu, dans les cieux et sur la terre. Il n’y en a pas d’autre. » Bien entendu, nous pourrions réciter une telle prière avec un sens personnel de Dieu comme protecteur d’une tribu. Ou bien, nous pourrions prier avec la compréhension que donne le Christ d’un Dieu universel et aimant qui guérit et sauve et ne laisse personne à l’écart. Dans ce second sens, l’Aleinu est une prière qui adore et attribue la grandeur à Dieu comme Maître de toute la création, et identifie toute la création de Dieu non pas formée comme des nations terrestres—c’est-à-dire, non formée d’après un type d’homme/Adam, de poussière et de péché ; que Dieu n’a pas placé l’homme dans les mêmes situations qu’Adam et sa tribu; Il ne nous a pas donné non plus le destin de péché et de mortalité qui provient de l’adoration de la vanité et le néant de la matière, qui est un dieu qui ne peut pas sauver. Vu de la perspective-Christ l’Aleinu crache sur la croyance de la vie et l’intelligence dans la matière—la croyance que nous sommes condamnés par le péché ou par notre patrimoine génétique à une vie de maladie. L’Aleinu encourage l’adoration, en toute humilité, de Dieu comme suprême, comme la vraie Vie, Le Roi des Rois, et l’unique Parent de l’homme réel—l’homme-Christ—qui est spirituel et parfait. Nous ne savons pas à quoi Jésus pensait ni comment il priait. Mais nous sommes certains que ses paroles et ses actions étaient consistantes durant sa carrière. Mary Baker Eddy a écrit : “la méthode de Jésus était purement métaphysique; et nulle autre méthode n’est la Science Chrétienne. Dans le passage relatant la façon dont Jésus agit avec l’aveugle (Marc 8) il est dit qu’il cracha à terre. Cracher était, pour les Hébreux, la façon d’exprimer le plus profond mépris. Il est ainsi rapporté que Jésus exprima son mépris pour la croyance que les yeux matériels possédaient une faculté quelconque de voir. Ayant des yeux, vous ne voyez pas, et des oreilles, vous n’entendez pas, venait-il de leur dire. » (Ecrits Divers, 170. Jésus a envoyé l’homme se laver les yeux—se laver de la fausse croyance que ou la matière ou le péché contrôlaient sa vie ou sa santé. Et ainsi, en se lavant, il pouvait voir. Si vous vous sentez bloqué dans vos prière, cherchant une guérison, et que vous n’êtes pas satisfait des résultats, il se peut bien que ce soit cette prière qu’il vous faut. Rappelez-vous, Jésus ne croyait pas qu’il avait un patient aveugle. Ses prières découvraient toujours les faits véridiques de Dieu et de l’homme, pur, parfait et bon. La Science Chrétienne offre une perspective sur l’Aleinu qui du jour au lendemain peut produire une différence spectaculaire dans les résultats de vos prières. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE J’imagine que beaucoup d’entre nous ont, ou ont eu, une habitude. Une habitude est une tendance ou pratique installée, régulière. Parfois les habitudes sont bonnes, parfois pas tellement bonnes. Des habitudes malsaines peuvent s’incruster au point où elles nous dominent en dépit de tous nos efforts pour résister. Alors que pouvons-nous faire pour surmonter une mauvaise habitude ? Jésus a donné un bon exemple dans sa parabole du fils prodigue. Le problème du jeune homme était qu’il s’occupait trop de ses plaisirs et que son train de vie était bien trop dispendieux. Un jour il a touché le fond. Avili, sans argent, affamé et désespéré, soudain il a eu un réveil. Jésus a dit qu’il était « rentré en lui-même »--c’est-à-dire, qu’il s’était réveillé de ses pensées et de ses comportements égocentriques, et qu’il a cherché refuge chez son père. (Voir Luc, chapitre 15) Bien entendu, Jésus a utilisé la parabole pour enseigner une leçon importante. Nous pouvons tous nous retourner vers le seul Père divin, vers Dieu, dont les bras ouverts accueillent chaque enfant repentant ; Dieu qui montre comment nous dégager des coins désespérés où parfois nous nous mettons. Autrefois j’avais la mauvaise habitude de me ronger les ongles. Cela devenait une manière de vivre très agaçante pour moi. Je ne me souvenais pas d’une époque où je ne me rongeais pas les ongles. Je ne faisais de mal à personne avec cette habitude, mais je n’étais pas très agréable à regarder pendant que je rongeais, rongeais, et les ongles n’étaient pas beaux non plus ! Quand j’étais petite, mon grand-père essayait de me faire arrêter. Durant une visite, il a mis du ruban adhésif sur mes ongles. Mais, imperturbable, j’avais tôt fait de ronger le ruban. Une autre fois, il a recouvert mes ongles d’un liquide très amer. J’ai réussi à en supporter le goût et j’ai continué à ronger mes ongles. Ce n’était pas que j’essayais délibérément de désobéir. Seulement, arrêter semblait au-dessus de mes forces. En grandissant, j’ai fait des tentatives pour vaincre le problème. Mais à l’instant où je commençais à lire un livre, à regarder la télévision, à aller au cinéma, je trouvais que mes doigts montaient vers ma bouche, et me voilà encore en train de ronger. Et aucune volonté humaine—ni la mienne ni celle de mon grand-père—ne pouvait y mettre fin. Cependant, le moment est venu où j’ai commencé à vouloir sérieusement surmonter cette habitude. J’étais une adulte avec six enfants ! Mais comme je venais de débuter en Science Chrétienne, j’ai réalisé que je pouvais me tourner vers la prière pour résoudre un problème. Je me suis souvenue d’un certain verset biblique, « Tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. » (Matthieu 25 :21) Lorsqu’il m’est venu à l’esprit, j’ai prié, demandant à Dieu de me montrer au moins une petite chose dans ma vie à laquelle je pouvais être fidèle. J’ai vu cela comme un moyen d’être au diapason avec Dieu. Puis j’ai pensé, « Arrête de te ronger les ongles. » Ce message me semblait une instruction provenant tout droit de Dieu, me disant qu’il n’était pas nécessaire d’être piégée dans une habitude désagréable. Je savais que je ne pouvais pas arrêter par ma seule volonté. A présent je voyais une autre voie. Je pouvais « rentrer en moi-même » comme le fils prodigue et me retourner vers mon Père. Je pouvais être fidèle quant à ce que je faisais avec mes mains, et c’était une forme d’adoration attentive de Dieu. En fait, il m’était demandé de remplacer la mauvaise habitude ancienne de me ronger les ongles, par la nouvelle et bonne habitude d’être fidèle à Dieu en me réveillant à moi-même, la vraie, la bonne « moi ». Je ne me souviens pas bien du processus mental consécutif à cette perception, mais je me rappelle bien que je me sentais très confiante dans ma capacité d’arrêter de me ronger les ongles, et que c’était un acte de fidélité envers Dieu. Peu de temps après, j’étais en voiture avec mon mari. Je revois mes doigts qui montaient vers ma bouche et puis, soudain, ils se sont arrêtés. J’étais consciente de la présence douce, palpable, de Dieu avec moi. La bonté de Dieu m’a complètement enveloppée. Ma main est retombée sur mes genoux—et elle y est restée. L’habitude de me ronger les ongles, vieille de quarante ans, a cessé ce jour-là. Alors quelle était cette présence qui m’a enveloppée dans la voiture ? Qu’est-ce que c’est qui nous pousse à rentrer en nous-même soudain après avoir cédé à une mauvaise habitude pendant si longtemps ? Je crois que c’est le Christ, le message divin de Dieu, révélant la bonté de Dieu en action et reflétée dans Sa création. Le Christ a la capacité de nous réveiller du mal dépourvu d’intelligence, à une conscience éveillée de la bonté présente de Dieu et à notre capacité de l’exprimer. Il peut être si rassurant de se souvenir que le Christ est présent perpétuellement. A aucun moment nous ne pouvons être déconnectés de la bonté divine, ni nous trouver sans le soutien de Dieu. Tout comme le père dans la parabole de Jésus, les bras ouverts de notre divin Père sont toujours prêts à nous accueillir quand nous nous tournons vers Lui avec un cœur qui veut bien changer. Cesser les mauvaises habitudes implique plus qu’un ajustement d’attitude et de comportement. En nous éveillant à un meilleur sens de nous-mêmes comme la bonne création de Dieu, nous pouvons former des habitudes nouvelles, de bonnes habitudes qui reflètent notre individualité spirituelle, libérée, des enfants de Dieu. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE |
BIENVENUE!
|
INFORMATION |
SERVICES |
Copyright 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB (Pages mises à jour 10 octobre, 2024)