![]() Quand une personne décède, il n’est pas inhabituel que nous soyons attirés vers les souvenirs des hauts et des bas de notre relation avec elle. Parfois une profonde appréciation refait surface. D’autres fois les blessures profondes du regret ou de la perte sont révélées. Comment pouvons-nous aborder le chagrin ? Qu’en faire ? La Bible relate comment le patriarche Abraham a fait face à la mort de sa femme Sarah, au terme d’une longue et fructueuse relation. Abraham l’a pleurée, mais il n’est pas resté immobilisé par le poids d’un chagrin encore à vif. Ce que note The Interpreter’s Bible en concluant « Il n’est pas juste que l’on permette que le chagrin devienne un asservissement paralysant. » ( Abingdon Press, 1951-1957 Vol.1) Voici ce que nous savons d’après le récit biblique : Après la disparition de sa femme, Abraham a cherché à acheter une grotte de grand prix comme lieu de sépulture pour Sarah. Ses compatriotes ont essayé de lui faire cadeau du terrain, mais Abraham a insisté pour payer un prix juste. Le livre de Genèse, chapitre 23, nous offre le récit complet de la négociation et souligne l’importance de la sépulture aux yeux d’Abraham. Ceci est le premier récit connu d’un enterrement faisant l’objet de tant d’attention. Des générations durant, jusqu’à Joseph, on a continué à enterrer les patriarches dans cette grotte. Et après la libération de Égypte, Moïse a pris avec lui les os de Joseph et les a enfin placés dans la tombe de Sarah (Exode 13 :19) Quelle est la signification de cette sépulture ? ![]() Le Glossaire dans la Clef des Écritures de Science et Santé par Mary Baker Eddy, fait entrapercevoir la signification métaphysique du terme sépulture dans les Écritures. D’abord la signification physique : « Corporéité et sens physique soustraits à la vue et l’ouïe ; annihilation. (p.582) Ensuite la deuxième partie communique ce à quoi peut conduire le fait de perdre de vue le sens corporel, si nous voulons bien ouvrir nos cœurs à Dieu et être guidés par le sens spirituel--« Submersion dans l’Esprit; immortalité mise en lumière. » A mon sens l’achat par Abraham de la sépulture de Sarah représente davantage qu’une transaction financière ou une concession culturelle. Abraham a réalisé un autre genre d’échange—en renonçant à un sens limité de la vie dans la matière avec en échange, la conscience constante, inébranlable de l’existence dans et de l’Esprit, Dieu. Il a tracé le chemin pour que les génération à venir comprennent comment avancer après le décès d’un être aimé, sans être enlisé dans la confusion, le doute et la crainte. ![]() Se libérer du chagrin implique souvent un échange avisé. Anéantir un sens corporel—un sens éploré—implique que l’on accueille le sens véritable de la Vie comme Dieu, et peu importe les apparences. Nous ne perdons jamais le contact avec la Vie divine, Dieu. La Vie ne perd jamais son reflet. Ce que nous connaissons chez ceux qu’on aime, des qualités telles que l’amour, la force, l’humilité, la compassion, la joie, indiquent leur relation permanente avec Dieu par reflet. Dieu est la source de tout le bien que nous aimons chez les autres. Plus nous voyons le bien et plus nous consentons au fait que Dieu en est la Source, et plus il devient facile d’échanger le sens mortel du bien provisoire pour le fait éternel que ni la Vie ni son expression ne peuvent avoir de fin. Il n’y a pas de fluctuation dans la Vie divine qui est Esprit. Aucun élément de l’être véritable de l’homme n’a jamais été soustrait à la vue ou à l’ouïe de la Vie divine, l’Esprit omniprésent. Chacun de nous manifeste pour toujours activité et progrès. La seule chose qui peut être détruite est la conception erronée de la vie commençant avec une naissance matérielle et se terminant avec la mort. Et cela se réalise par la croissance spirituelle. Nous arriverons tous au bout du compte à la réalisation de la vie éternelle. Alors cela ne sert à rien de s’impatienter ou de souffrir inutilement. ![]() Après s’être occupé de l’enterrement de Sarah, Abraham a continué avec Dieu comme compagnon et guide. Il a vécu une vie pleine et satisfaisante, et s’est même remarié et a eu d’autres enfants. Pour moi, on ne devrait pas voir la sépulture de Sarah comme un monument à la mort, mais plutôt comme un témoignage de l’amour d’Abraham pour sa femme et son engagement à faire coïncider tous les aspects de son expérience sur la compréhension de Dieu. Au travers du soin qu’il a mis dans l’achat de la sépulture de Sarah, Abraham nous a montré comment sortir du chagrin. Le chagrin peut être guéri maintenant. Faisons l’échange avisé. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES
0 Commentaires
14/6/2012 0 Commentaires La vie sans âge ni décrépitude![]() Environ un an après le décès de mon premier mari, j’ai eu une vision fugitive de cheveux blancs surmontant un visage tout ridé au-dessus de la cheminée. J’ai regardé de plus près sa dernière photo. Je n’'avais aucun souvenir de lui dans cet état. Il avait 34 ans de plus que moi ; et cependant, même après quinze années de mariage, je n’avais jamais remarqué la différence. A mes yeux il ne se comportait jamais comme quelqu’un d’âgé, et il n’avait pas non plus l’air âgé. J’ai montré la photo à ma fille, et je lui ai demandé si elle se souvenait de son père comme vieillissant. La réponse était que non, elle non plus. Un moment tiré du « Portrait de Dorian Gray » ? Je ne pense pas. Simplement, mon mari ne se voyait pas comme un mortel vieillissant. Il ne vivait pas sa vie comme ça. Donc, nous ne le voyions pas comme cela non plus. Je me souviens de lui uniquement comme étant fort et beau, plein de vitalité et actif. La photo avait peut-être capté la croyance du monde concernant l’âge, mais cela ne lui a jamais ressemblé. Quelques mois après l’incident avec la photo, j’ai lu le récit d’une femme dont l’enfant s’était noyé à l’âge de 18 mois. Environ sept ans plus tard, la mère était toujours profondément endeuillée. Un après-midi, priant pour que ce poids lui soit enlevé du cœur, elle s’est endormie et a fait un rêve. Elle a vu une belle jeune femme, qui semblait avoir un peu moins de trente ans. La jeune femme lui a dit, « Je suis heureuse, ne sois pas triste. » A son réveil, la tristesse était partie. ![]() Avait-elle vu sa fille en rêve ? Selon la chronologie mortelle, l’enfant aurait eu seulement 8 ou 9 ans. Mais il est venu à l’esprit de la mère qu’elle avait bel et bien vu sa fille—mais pas comme une mortelle, ou un fantôme. Elle avait entrevu l’idée éternelle de Dieu, reflétée par sa fille—belle, en bonne santé et vivante. Elle a réalisé que tandis qu’elle, la maman, avait cru que sa fille était passée par le stade de la petite enfance, et que sa vie avait été brutalement interrompue, le fait était que sa fille avait toujours existé seulement à son point le meilleur et le plus haut, comme le reflet mûr et magnifique de la Vie sans fin, divine, qui est Dieu. Le Psalmiste a dit en parlant de Dieu, « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie. » (16 :10,11) Mary Baker Eddy a écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, « Le soleil radieux de la vertu et de la vérité coexiste avec l’être. L’état d’homme en est l’éternel midi dont l’éclat n’est jamais obscurci par un soleil couchant. » (246) Si l’état d’homme (y compris l’état de femme) est l’éternel midi de la vertu et de la vérité, et que cela est le « chemin de la Vie divine » que Dieu nous fait connaître, se pourrait-il que la petite enfance, l’adolescence, et la vieillesse soient simplement des vues limitées, mortelles, d’un être spirituel qui n’existe jamais qu’à son point le plus beau, et le plus haut ? ![]() Environ un an après le décès de mon mari, jai rêvé de lui. Dans le rêve, il se préparait à travailler sur le toit. Au cours dune brève conversation nous nous sommes dit combien nous nous aimions. Puis il a grimpé sur léchelle et a disparu. Dans ce rêve il avait lair exactement comme je lavais toujours vuactif, en bonne santé, débordant de résolution. Je ne voyais ni âge ni stade dévolution. En fait il paraissait dépourvu dâge. En rassemblant ces morceaux épars au cours de ma réflexion sur lêtre véritable, jai un sens tout neuf de « léternel midi ». Lhomme de Dieu nest pas, et na jamais été, un être mental immature, émotif, ou physique. Nous ne sommes ni sous-développés (bébés) ni trop développés (âgés), ni soumis à un état de développement (adolescents mal à laise, agités). La création de Dieu existe en ce moment même à son point le meilleur et le plus haut. Cest comme cela que Dieu, en tant quentendement crée et révèle chacun de nous, Ses idées parfaites. Nous ne sommes ni obscurcis par la décrépitude, et nous nessayons pas non plus de devenir plus brillants pour atteindre notre midi. Nous sommes toujours lampoule la plus brillante et la meilleure du lot. Chacun dentre nous ! Et en ce jour, il sagit de reconnaître un aspect jusquici inconnu (mais très présent) de notre brillancelêtre spirituel véritable à son éternel midiet de la laisser rayonner. ![]() Seigneur, toi qui es la chance de ma vie, la part qui me revient, tu tiens mon destin dans tes mains. Cest un sort qui menchante, un privilège qui me ravit. Je remercie le Seigneur, qui me conseille : même la nuit, ma conscience mavertit. Je ne perds pas de vue le Seigneur, Et je ne risque pas de faiblir, puisquil est à mes côtés. Cest pourquoi jai le cur plein de joie, jai lâme en fête. Je suis en parfaite sécurité. Non, Seigneur, tu ne mabandonneras pas à la mort, tu ne permettras que moi, ton fidèle, je mapproche de la tombe. Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie. On trouve une joie pleine en ta présence, Un plaisir éternel près de toi. Psaume 16 :5-11, la Bible en Français Courant) ![]() Je venais d’entrer dans la cuisine, les bras chargés de sacs de courses quand j’ai remarqué mon mari qui raccrochait le téléphone. Il avait l’air préoccupé. J’ai posé les courses et il s’est tourné vers moi avec ces paroles : « Ton frère est mort. Il a eu une crise cardiaque. » Je me suis assise à la table de la cuisine, en me disant, « Je n’y crois pas. » Puis est arrivée la pensée, tranquille, «Ne le crois pas. » J’ai pensé, « Cela ne peut pas être vrai. » Lire plus 22/10/2011 1 Commentaire Lorsqu’un être cher disparaît![]() Je crois que la mort est l’expérience du seul observateur. Pour la personne qui traverse un changement, ou transition, d’une phase de l’existence à une autre, il y a une continuité ininterrompue de vie, invisible à l’œil humain, mais bien perceptible au sens spirituel. Comme beaucoup, j’ai perdu ceux que j’aimais. A chaque fois il devenait encore plus impératif de développer la spiritualité qui me permettrait non seulement de survivre aux sentiments initiaux de perte personnelle, mais aussi de discerner, par mon sens spirituel, ce qui se passait réellement. Seul le sens spirituel confère l’évidence nécessaire que, en fait, tout est bien et que le progrès sera continu pour celui que j’ai perdu de vue. C’est seulement grâce à la croissance spirituelle que j’ai été à même de dépasser les images puissantes imposées par une fausse croyance que la mort est la vraie fin de la vie. Lire plus |
![]() BIENVENUE!
|
INFORMATION |
SERVICES |
9 rue, d'Edimbourg, 75008 PARIS 01.43.87.03.17 06.82.67.03.17 [email protected] SIRET-9377197600021
Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)