22/10/2011 1 Commentaire Lorsqu’un être cher disparaît![]() Je crois que la mort est l’expérience du seul observateur. Pour la personne qui traverse un changement, ou transition, d’une phase de l’existence à une autre, il y a une continuité ininterrompue de vie, invisible à l’œil humain, mais bien perceptible au sens spirituel. Comme beaucoup, j’ai perdu ceux que j’aimais. A chaque fois il devenait encore plus impératif de développer la spiritualité qui me permettrait non seulement de survivre aux sentiments initiaux de perte personnelle, mais aussi de discerner, par mon sens spirituel, ce qui se passait réellement. Seul le sens spirituel confère l’évidence nécessaire que, en fait, tout est bien et que le progrès sera continu pour celui que j’ai perdu de vue. C’est seulement grâce à la croissance spirituelle que j’ai été à même de dépasser les images puissantes imposées par une fausse croyance que la mort est la vraie fin de la vie. Lire plus Une série utile pour l’étude J’étudie une leçon biblique hebdomadaire tous les jours. En ce moment, nous étudions une série de leçons parmi mes préférées parce qu’elles traitent des soi-disant « mystères de la vie »--le Mort, l’Au-delà, D’où vient le mal ? Est-ce que Dieu est une Dieu qui châtie ?—questions qui ont tendance à ébranler notre foi ou bien au contraire, nous pousser à aller plus haut pour trouver les réponses. J’ai toujours aimé un bon mystère—pas uniquement pour l’histoire,-mais j’aime regarder les choses sous un angle différent et démêler la vérité chaque fois que c’est possible. Donc, la leçon cette semaine, au sujet de « La Probation Après la Mort », a acquis une force considérable pour moi. Ce qui me touche est la façon tendre dont la Bible explique ce qui se passe réellement quand le chemin de vie de quelqu’un semble interrompu par la mort—surtout si la disparition a lieu juste avant ce qu’un observateur extérieur jugerait l’accomplissement d’un objectif, encore un anniversaire, ou tout autre signe d’une vie réussie. ![]() Deutéronome relate comment Moïse a fait sortir d’Egypte les enfantsd’Israël et les a conduits jusqu’à la terre promise. Il a surmonté beaucoup d’obstacles—les craintes, les limitations, le doute de soi et un fâcheux trait de caractère qui l’a amené à tuer un homme—et il a développé les qualités spirituelles qu’il lui fallait pour sortir, en toute sécurité, son peuple de l’asservissement. Après une expédition de quarante ans pleine de hauts et de bas, il s’approchait tout près de la frontière de la nouvelle patrie promise à ses compatriotes. Ce fut à ce moment, avant de mettre le pied dans le nouveau territoire, qu’il est décédé. Nous ne pouvons pas savoir ce qui est arrivé réellement à Moïse. Son décès fut sans témoin. Etait-il malade ? S’est-il endormi? A-t-il été pris dans un tourbillon spectaculaire comme ultérieurement le prophète Elie ? Nous ne le savons pas. Tout ce que nous savons est qu’il a disparu avant d’entrer dans la nouvelle terre promise. Alors arrivent les questions : Etait-ce son âge ? Au contraire, on nous dit, « Moïse était âgé de cent-vingt ans lorsqu’il mourut ; sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée ». S’il est arrivé jusqu’à cent-vingt ans sans problème, il semble probable qu’il avait la santé et l’endurance pour continuer le nombre de jours nécessaire afin de passer la frontière et entrer dans sa nouvelle patrie. Etait-il puni pour des péchés commis plus tôt dans sa vie ? J’ai lu des commentaires bibliques qui penchent d’un côté ou de l’autre. Mais je pense que nous pouvons faire confiance aux écritures qui indiquent que Moïse avait déjà dépassé un sens pécheur de lui-même et s’était élevé au-dessus de bien des traits de caractère humains qui lui avaient peut-être crée des problèmes antérieurement. (Voir Hébreux 11 :; 23-29). ![]() Vision spirituelle sur un mont d’inspiration C’est seulement plusieurs siècles plus tard, sur le Mont de la Transfiguration, que nous avons un témoignage oculaire de la conversation entre Moïse et Jésus—Moïse, que ni le passage du temps ni la transition d’un état d’existence à une autre n’avait changé ni détérioré, et qui était clairement reconnaissable comme étant lui-même. C’était le sens spirituel en plein développement chez les témoins—Pierre, Jacques, et Jean—qui leur permettaient de percer les limites du temps de l’espace, et les croyances du jour à l’égard de la mort, et de discerner que la vie est un déroulement continu et progressif pour l’homme. Ma perspective au sujet de Moïse est qu’il n’avait pas besoin d’entrer dans la terre promise pour savoir que Dieu l’aimait, ou pour ressentir une fois de plus qu’il avait franchi une étape dans l’expérience humaine.Sa vie n’était pas terminée, elle a simplement pris une autre direction pour des raisons indécelables à la psyché humaine. Ce que vous pouvez faire Mary Baker Eddy, qui étudiait la Bible avec avidité, et était chercheuse de lumière spirituelle, a écrit, « ce n’est que lorsque les prétendus plaisirs et douleurs des sens disparaissent de notre vie que nous découvrons des signes indiscutables de l’ensevelissement de l’erreur et de la résurrection à la vie spirituelle. » (Science et Santé Avec la Clef des Ecritures, p. 232). Elle fait allusion au sens spirituel comme « une capacité consciente, constante, de comprendre Dieu ». (Ibid. p. 209). Nous n’avons pas à demeurer tourmentés à cause d’un chagrin qui ne guérit pas. Tout le monde possède un sens spirituel inné ainsi que la capacité de comprendre la Vie divine, Dieu, qui va avec. Le voyage de découverte et de développement du sens spirituel est propre à l’individu. Nous cheminons seuls, avec la Vie, avec l’Amour universel. Et ce faisant on ne court aucun risque. C’est un privilège d’être témoin du voyage d’un autre, mais une perception humaine, limitée, ne fournit pas toujours les explications satisfaisantes concernant l’expérience de quelqu’un d’autre. Les faits ne changent pas. La mort n’est ni une fin, ni une solution, ni une nécessité pour progresser. Elle n’est pas un mystère non résolu ni impossible à résoudre. La mort est une perception d’un horizon qui n’existe pas en réalité. C’est la perspective limitée et l’explication d’un observateur mortel, et n’est pas un facteur de contrôle dans nos vies. Investir dans votre spiritualité est payant. Laisser votre sens de la Vie divine, et de la vie humaine, s’étendre pour inclure davantage de ce qui est permanent, et infini, et bon, et réel est essentiel afin de trouver la preuve pleine et entière que la mort n’est ni inévitable, ni une interruption du bien, et que l’existence de nous tous, comme reflet de la Vie divine, continue à jamais. J’ai parlé et écrit longuement au sujet du chagrin et comment le surmonter, ainsi que de la spiritualisation de la pensée. Si cela vous intéresse, vous voudrez peut-être consulter ce qui suit : Trouver le réconfort lorsqu'on a du chagrin Prier à propos du cancer Vous pouvez visiter: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB LE BLOG LE PLUS RECENT MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES READ THIS BLOG IN ENGLISH
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
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