Quand une personne décède, il n’est pas inhabituel que nous soyons attirés vers les souvenirs des hauts et des bas de notre relation avec elle. Parfois une profonde appréciation refait surface. D’autres fois les blessures profondes du regret ou de la perte sont révélées. Comment pouvons-nous aborder le chagrin ? Qu’en faire ? La Bible relate comment le patriarche Abraham a fait face à la mort de sa femme Sarah, au terme d’une longue et fructueuse relation. Abraham l’a pleurée, mais il n’est pas resté immobilisé par le poids d’un chagrin encore à vif. Ce que note The Interpreter’s Bible en concluant « Il n’est pas juste que l’on permette que le chagrin devienne un asservissement paralysant. » ( Abingdon Press, 1951-1957 Vol.1) Voici ce que nous savons d’après le récit biblique : Après la disparition de sa femme, Abraham a cherché à acheter une grotte de grand prix comme lieu de sépulture pour Sarah. Ses compatriotes ont essayé de lui faire cadeau du terrain, mais Abraham a insisté pour payer un prix juste. Le livre de Genèse, chapitre 23, nous offre le récit complet de la négociation et souligne l’importance de la sépulture aux yeux d’Abraham. Ceci est le premier récit connu d’un enterrement faisant l’objet de tant d’attention. Des générations durant, jusqu’à Joseph, on a continué à enterrer les patriarches dans cette grotte. Et après la libération de Égypte, Moïse a pris avec lui les os de Joseph et les a enfin placés dans la tombe de Sarah (Exode 13 :19) Quelle est la signification de cette sépulture ? Le Glossaire dans la Clef des Écritures de Science et Santé par Mary Baker Eddy, fait entrapercevoir la signification métaphysique du terme sépulture dans les Écritures. D’abord la signification physique : « Corporéité et sens physique soustraits à la vue et l’ouïe ; annihilation. (p.582) Ensuite la deuxième partie communique ce à quoi peut conduire le fait de perdre de vue le sens corporel, si nous voulons bien ouvrir nos cœurs à Dieu et être guidés par le sens spirituel--« Submersion dans l’Esprit; immortalité mise en lumière. » A mon sens l’achat par Abraham de la sépulture de Sarah représente davantage qu’une transaction financière ou une concession culturelle. Abraham a réalisé un autre genre d’échange—en renonçant à un sens limité de la vie dans la matière avec en échange, la conscience constante, inébranlable de l’existence dans et de l’Esprit, Dieu. Il a tracé le chemin pour que les génération à venir comprennent comment avancer après le décès d’un être aimé, sans être enlisé dans la confusion, le doute et la crainte. Se libérer du chagrin implique souvent un échange avisé. Anéantir un sens corporel—un sens éploré—implique que l’on accueille le sens véritable de la Vie comme Dieu, et peu importe les apparences. Nous ne perdons jamais le contact avec la Vie divine, Dieu. La Vie ne perd jamais son reflet. Ce que nous connaissons chez ceux qu’on aime, des qualités telles que l’amour, la force, l’humilité, la compassion, la joie, indiquent leur relation permanente avec Dieu par reflet. Dieu est la source de tout le bien que nous aimons chez les autres. Plus nous voyons le bien et plus nous consentons au fait que Dieu en est la Source, et plus il devient facile d’échanger le sens mortel du bien provisoire pour le fait éternel que ni la Vie ni son expression ne peuvent avoir de fin. Il n’y a pas de fluctuation dans la Vie divine qui est Esprit. Aucun élément de l’être véritable de l’homme n’a jamais été soustrait à la vue ou à l’ouïe de la Vie divine, l’Esprit omniprésent. Chacun de nous manifeste pour toujours activité et progrès. La seule chose qui peut être détruite est la conception erronée de la vie commençant avec une naissance matérielle et se terminant avec la mort. Et cela se réalise par la croissance spirituelle. Nous arriverons tous au bout du compte à la réalisation de la vie éternelle. Alors cela ne sert à rien de s’impatienter ou de souffrir inutilement. Après s’être occupé de l’enterrement de Sarah, Abraham a continué avec Dieu comme compagnon et guide. Il a vécu une vie pleine et satisfaisante, et s’est même remarié et a eu d’autres enfants. Pour moi, on ne devrait pas voir la sépulture de Sarah comme un monument à la mort, mais plutôt comme un témoignage de l’amour d’Abraham pour sa femme et son engagement à faire coïncider tous les aspects de son expérience sur la compréhension de Dieu. Au travers du soin qu’il a mis dans l’achat de la sépulture de Sarah, Abraham nous a montré comment sortir du chagrin. Le chagrin peut être guéri maintenant. Faisons l’échange avisé. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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Aïd al-Adha est une fête religieuse importante célébrée par les Musulmans et qui a commencé hier. La fête commémore l’acquiescement du prophète Abraham au sacrifice son fils comme acte de soumission à Dieu, ainsi que le consentement du fils à être sacrifié, jusqu’à ce que Dieu envoie un bélier à la place. Selon les traditions chrétienne et juive, le fils en question était Isaac. Pour les Musulmans, la tradition enseigne qu’il s’agissait du fils premier né, Ismaël. Depuis longtemps cette histoire me perturbe. Quelle sorte de Dieu met l’amour de sa création à l’épreuve en exigeant qu’un père fasse une chose si cruelle ? Et quel est ce père qui consent sans réserve à l’idée de sacrifier son enfant ? C’était la foi aveugle ? Était-ce une demande symbolique ? Une illusion religieuse ? Ou est-ce qu’Abraham savait quelque chose que les témoins et ceux qui rapportent l’histoire ignoraient ? Au moment où cet incident a eu lieu, Abraham avait depuis longtemps déjà une relation avec Dieu. Il discutait avec Dieu aussi naturellement qu’un fils avec son père humain. Et quand le Père parlait, Abraham était toujours prêt avec la réponse, « Me voici ! » C’est-à-dire, Me voici, prêt et consentant à mettre toute ma confiance en mon Dieu. Et voilà où l’histoire commence. Dans la version Louis Second, Dieu a dit à Abraham, « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. » Et on nous dit que « Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. » Voici où l’histoire devient intéressante. « Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. » Qu’a vu Abraham au loin ? Un endroit où un sacrifice humain allait bientôt avoir lieu ? Un endroit où un meurtre allait être commis au nom de Dieu ? Quel était « ce lieu au loin » que voyait Abraham de là où il était ? Une chose est certaine : Il a avancé avec confiance et aucune crainte. Il a dit à ses compagnons, « Restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. » Abraham était-il un menteur ? Considérait-il que c’était un acte d’adoration que de tuer son fils ? Ou bien, est-il possible qu’il sache quelque chose que les témoins ignoraient ? Abraham est bien allé jusqu’au lieu désigné, exactement comme Dieu le lui commandait. Chargeant du bois sur le dos d’Isaac et prenant son couteau, il alla avec son fils, tous deux ensemble, au lieu indiqué. Et quand Isaac a demandé à son père où se trouvait l’agneau pour l’holocauste, Abraham a répondu, « Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau. » Ceci me conduit de nouveau à me demander, Abraham était-il un menteur ? Est-ce qu’il cachait la vérité à son fils ? Ou bien est-ce qu’il savait que son Père, son Dieu, était la Vie—la Vie divine qui donne et soutient la vie éternellement, et ne pourrait, ne voudrait pas l’enlever ? La scène se déroule de manière assez dramatique. « Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. » C’est à cet instant qu’un ange est apparu et a appelé Abraham. Il a répondu, « Me voici ! » Et l’ange dit, « N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham, de nouveau, a levé les yeux. Il a vu un bélier retenu par les cornes dans un buisson, et ce bélier fut offert pour l’holocauste. Et il a donné à cet endroit le nom de Jehova-Jiré : ce qui signifie, A la montagne de l’Eternel il sera vu (version Roi Jacques, traduction libre). Que pouvait voir Abraham, qui lui donne une telle confiance au moment où il entrait au pays de Morija ? Que savait-il qui lui permette de rassurer ses compagnons de voyage et son fils que tout était, en effet, bien ? Rappelle-toi, Abraham a dit à ses compagnons, « Moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. » « Moi et mon fils…reviendrons auprès de vous. » Il a dit qu’ils reviendraient tous les deux. Tu as remarqué cela ? Moi, je ne l’ai remarqué que tout récemment. Abraham savait qu’ils reviendraient tous les deux. Il disait la vérité. A ton avis, que voyait Abraham en levant les yeux ? Qu’est-ce que ce « il » qu’on pouvait voir à Jehova-Jiré ? Je souhaite à tous mes amis et famille musulmans les bénédictions d’Aïd al-Adha. « Abraham. Fidélité ; foi dans la Vie divine et dans le Principe éternel de l’être. » Science et Santé avec la clef des Écritures, par Mary Baker Eddy Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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J’ai été surprise, mais je n’ai rien dit. M. Margolis est revenu et a remis le paquet à Joanne. Nous l’avons remercié, et puis nous voilà parties sans régler les bonbons. Je me sentais mal, mais je n’ai rien dit. Quand Joanne a ouvert le sachet de bonbons, et m’en a offert un, je l’ai pris, et mangé. Je n’ai jamais oublié le goût acidulé de la culpabilité. Je savais que voler était mal. Je suis sûre que Joanne le savait aussi. Mais nous n’en avons jamais parlé. Pas sur le moment. Ni jamais par la suite. C’était suspendu au-dessus de moi tel le souvenir sourd d’un mal de dents ancien—terminé mais jamais oublié. J’ai fait le serment que si jamais je me retrouvais de nouveau dans une situation similaire, je ne resterais pas à ne rien faire, dans une complicité silencieuse. En grandissant, j’ai commencé à m’intéresser à le Bible—surtout aux histoires à propos de Jésus. L’une d’entre elles traite d’un homme que tout le monde prenait pour un escroc. Jésus passait à Jéricho et a vu Zachée haut perché sur la branche d’un arbre. Il était de petite taille et devait grimper en hauteur afin de voir par-dessus la foule. Jésus a levé les yeux et l’a interpelé : « Hâte-toi de descendre ; car il faut qu’aujourd’hui je demeure dans ta maison. » (Voir Luc 19) Ravi, Zachée s’est dépêché de descendre. Ceux qui avaient surpris l’échange n’étaient pas si contents. Ils ont grogné, « Il est allé loger chez un homme pêcheur. » Zachée était chef des publicains--pas un travail de bonne renommée. En général on se méfiait des collecteurs d’impôts. Entendant les critiques, il s’est vite défendu, expliquant qu’il donnait toujours aux pauvres , et que s’il lésait quelqu’un, il lui rendait « le quadruple ». Je crois que Jésus reconnaissait l’intégrité innée de l’homme—de tous les enfants de Dieu—avant même que Zachée ne parle. Cela a ouvert la voie pour qu’il rectifie le tir, et qu’il prouve son honnêteté quand les critiques on commencer à voler. Jésus ne l’a jamais accusé, jamais dit d’aller et ne plus pécher. Il a annoncé, «Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison ! Le voici : Zachée, fils d’Abraham ! Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Qu’est-ce qui avait été perdu ? Une perspective de l’homme comme étant honnête. Mais quand Christ Jésus est arrivé en ville avec son sens spirituel de l’homme de Dieu, il a exposé la bonté de Zachée et restauré sa réputation dans la communauté. Avance rapide vers plusieurs années après l’incident des bonbons. Mon mari et moi faisions la queue à la caisse d’un magasin un jour d’affluence, quand un jeune couple devant nous s’est tourné pour nous saluer. Avec un grand sourire la jeune femme a levé la main pour nous exhiber un solitaire. Elle venait de se fiancer et nous l’avons félicitée. En avançant dans la queue, nous avons regardé certains articles sur le présentoir à côté de nous. La jeune femme a fouillé parmi les tubes de rouges à lèvres. Puis, elle en a choisi un, et subrepticement l’a vite glissé dans sa poche. J’avais en bouche presque le goût d’un bonbon à la menthe. Maintenant quoi ? J’allais rester à l’écart et observer de nouveau le déroulement de toute la scène ? Cette fois-ci j’ai pensé, Que ferait Jésus ? Il ferait ressortir l’honnêteté cachée et la bonté chez ceux autour de lui. J’ai pensé à Zachée et aux accusations qui le pressaient de tous côtés. Pouvais-je tailler dans les accusations qui remuaient dans ma propre pensée et trouver un moyen d’aider cette femme à exprimer son honnêteté naturelle ? Il y avait beaucoup de monde dans la queue et je ne voulais pas l’embarrasser ni gâcher son bonheur si évident. Alors j’ai prié pendant que nous avancions lentement vers la caisse. J’ai prié jusqu’à sentir la certitude que, comme enfant, reflet, de la Vérité qui est Dieu, l’intégrité de cette femme était aussi forte et présente que l’était son bonheur. Quand nous sommes arrivés à la caisse, elle n’a pas posé le rouge à lèvres sur le tapis roulant avec ses autres articles. J’ai ressenti une véritable compassion pour elle. Elle n’en avait peut-être pas encore conscience, mais je savais qu’elle n’était pas une voleuse. Et je ne pouvais lui permettre de se faire cette représentation erronée d’elle-même. Alors je me suis penchée par-dessus son épaule et j’ai chuchoté doucement, « Avez-vous oublié le rouge à lèvres ? » Elle s’est tournée vers moi et a dit, « Quel rouge à lèvres ? » De nouveau, j’ai chuchoté, « Vous savez, celui que vous avez mis dans votre poche. » Elle l’a vite retiré de sa poche et l’a mis sur le tapis pour le payer. Mary Baker Eddy a écrit, « Cher lecteur, la droiture de pensée, de sentiment et d’action—l’honnêteté, la pureté, le détachement du moi—dans la jeunesse favorisent chez l’adulte le succès, l’intelligence et le bonheur. (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, p. 274) J’aime à penser que l’incident avec les bonbons à la menthe dans ma jeunesse a servi à m’apprendre la valeur de l’honnêteté—suffisamment pour voir qu’elle est une qualité spirituelle précieuse qui doit être polie, mise en valeur et utilisée, comme l’argenterie, tous les jours. Et si en cours de route mon honnêteté aide quelqu’un d’autre à exprimer la leur, qu’est-ce qui pourrait être plus beau que ça ? Ma fille Betsy était encore toute petite quand elle a essayé d’user de son charme pour obtenir de son papa qu’il lui achète un trampoline. « J’ai une idée formidable, Papa, » était généralement le début de telles discussions tactiques. J’étais ailleurs pour mes affaires, alors il a contré, comme d’habitude avec son bien rodé, « Attends que Maman rentre et tu lui demanderas. » Mais cette fois-ci, elle l’attendait au tournant. « Non, Papa, » répondit-elle sur un ton qui n’admettait pas de réplique. «C’est avec toi que je négocie toujours un meilleur marché. » Il a été abasourdi. Elle n’a pas eu son trampoline ce jour-là. Après tout, un papa ne peut céder à toutes les tactiques de pression. Mais environ six mois plus tard, Betsy est arrivée en trombe dans la maison après avoir été aux magasins et a annoncé joyeusement, « Devine ce que Papa t’a acheté pour ton anniversaire ! » Oui, elle avait finalement trouvé la stratégie gagnante, attaquant le désir à partir de divers angles neufs jusqu’à arriver à fissurer le bloc de la résistance. « Mon » trampoline a enfin trouvé sa place dans le jardin et est devenu un point de rencontre couru pour les enfants du voisinage. On pourrait dire que Betsy était passée maîtresse dans l’art d’obtenir ce qu’elle voulait. Elle pouvait manœuvrer autour de presque n’importe quelle discussion, persistant inlassablement et tentant de nouvelles stratégies jusqu’à remporter la décision. Mais pour elle, il ne s’agissant jamais de la volonté. De son point de vue, il était simplement juste que nous ayons un trampoline—et un chaton et finalement même une maison de vacances à Phoenix, dans l’Arizona. Elle fonctionnait sous un précepte noté d’abord par Mary Baker Eddy : « Le chemin droit vous gagne le droit de passage… » (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, page 232) Alors elle ne relâchait pas la pression sur une bonne idée avant que la vie et les actions de ses parents ne correspondent à ses attentes. Pourquoi est-ce que je te raconte cela? C’est parce que la persistance sans crainte et l’inlassable insistance gagnent le prix du mouvement et du progrès quand nous priions avec de bonnes intentions. Jésus a raconté une petite histoire pour enseigner cette leçon. « Imaginez ce qui se passerait si vous alliez chez un ami au milieu de la nuit en disant, ‘ Ami, prête-moi trois pains. Un vieil ami en voyage vient de débarquer chez moi, et je n’ai rien sous la main. ' « De son lit, l’ami répond,’ Laisse-moi tranquille. La porte est fermée à clé, mes enfants sont couchés ; je ne puis me lever et ne rien te donner non plus.' « Mais laissez-moi vous dire, même s’il ne se lève pas en raison de leur amitié, si vous tenez bon, maintenez votre position, frappant et réveillant tous les voisins, il finira par se lever et vous aurez tout ce dont vous avez besoin. » Jésus a continué, « Voici ce que je dis : Demandez et vous recevrez ; Cherchez et vous trouverez ; Frappez et la porte s’ouvrira. Ne passez pas de marché avec Dieu. Soyez directs. Demandez ce qu’il vous faut. On ne joue pas au chat et à la souris. Si votre petit garçon vous demande un plat de poissons, est-ce que vous lui faites peur avec un serpent vivant dans son assiette ? Si votre petite fille vous demande un œuf, est-ce que vous lui jouez un mauvais tour avec une araignée? Tous méchants que vous êtes, cela ne vous viendrait même pas à l’esprit—au moins vous vous comportez décemment avec vos propres enfants. Et ne pensez-vous pas que le Père qui vous a conçus dans l’Amour ne vous donnera pas l’Esprit Saint quand vous le lui demandez ?» (Luc 11 :5-13, Le Message, Eugene Peterson, traduction libre) J’aime beaucoup la façon dont Mary Baker Eddy prend la même histoire et lui donne juste l’angle propre à éveiller la confiance, l’inspiration et le pouvoir dont nous avons besoin pour nos prières. Elle a écrit, « Il est une chose que j’ai beaucoup désirée, et que je demande encore instamment, c’est que les Scientistes Chrétiens, ici et ailleurs, prient chaque jour pour eux-mêmes ; non pas oralement ni à genoux, mais mentalement, humblement, et avec insistance. Elle continue, « Quand un cœur affamé implore le divin Père-Mère Dieu de lui donner du pain, il ne lui est pas donné une pierre, mais plus de grâce, d’obéissance et d’amour. Si ce cœur, humble et confiant, demande fidèlement à l’Amour divin de le nourrir du pain du ciel, de la santé, de la sainteté, il sera rendu apte à recevoir la réponse à son désir ; alors coulera dans ce cœur le « fleuve de Ses délices », l’affluent de l’Amour divin, et il en résultera un grand progrès en Science Chrétienne—voire cette joie qui trouve son propre bien en cherchant celui d’autrui. » (Ecrits Divers, p. 127) Betsy ne recevait pas toujours ce qu’elle désirait, mais souvent elle y arrivait. Si ce n’était pas par importunité pure et simple c’est-à-dire, en insistant urgemment sur son idée et en maintenant sa position jusqu’à ce que le monde y consente—alors c’était le résultat de changements et d’adaptations de caractère qui faisaient évoluer ses demandes vers quelque chose de raisonnable et qui valait la peine. Mais elle acceptait rarement un « Non » comme réponse. Quand ton cœur affamé implore Dieu pour la guérison, il ne te sera pas donné une pierre. Continue à prier. Guette les signes de progrès—en grâce, obéissance, et amour. Vois comment ta prière te rend apte au bien. Pour trouver un peu de puissance dans ta prière aujourd’hui, tu pourrais profiter des astuces de Betsy :
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Quelques minutes à peine avant que la compagnie du téléphone ne coupe la ligne, elle a appelé une practicienne de la Science Chrétienne et lui a demandé de prier. La practicienne a juste eu le temps de lui dire, « Si c’est un puits de pétrole dans votre jardin qu’il vous faut, il est déjà là. L’Amour ne vous laisse jamais sans ce dont vous avez besoin ». Puis la ligne a été coupée… Ce que la practicienne disait à la femme était inspiré par une phrase trouvée dans le livre par Mary Baker Eddy, livre consacré à la loi biblique et à son application à la vie quotidienne. « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours.» (Science et Santé Avec la Clef des Ecritures, p. 494). Puis elle s’est mise à prier. Ses prières n’ont pas changé la loi de Dieu, ni produit quelque chose qui n’était pas déjà là. La prière ne change pas ce qui est, mais peut aider à voir, dans la lumière du Christ, ce qui se passe vraiment—le message perpétuel du Bien spirituel et divin que l’Amour, Dieu, déverse à flots sur Sa création. L’Amour est comme une mère qui a toujours dans son sac à main ce dont vous avez besoin, avant même que vous ne sachiez que vous en avez besoin. La prière nous rappelle que Mère, l’Amour, est sur place, et nous donne à entrevoir les trésors dans Son sac. Ces trésors ne sont pas des choses matérielles. Les trésors de l’Amour sont des idées spirituelles abondantes qui sont distribuées avec libéralité à tous sous la forme qui répond au besoin humain. Que le besoin essentiel soit l’amour, la patience, l’espoir, l’inspiration, la force, l’opportunité, la grâce, la gratitude, ou n’importe quelle autre qualité—le sac à main de Mère, la conscience de l’Amour divin, est plein à ras bord et débordant de bien. Quelques heures se sont écoulées. Au cours de la journée la practicienne de la Science Chrétienne a prié jusqu’à être complètement certaine que la peur était sans fondement. Sa prière lui a montré que la loi de Dieu, l’Amour, était à l’œuvre dans le cas de cette femme. Puis la femme l’a rappelée, avec une histoire remarquable. Peu de temps après la coupure de son téléphone, elle a pensé à ce que la practicienne lui avait dit—« l’Amour ne vous laisse jamais sans ce dont vous avez besoin. » Elle a compris qu’elle devait s’arrêter de se fixer sur ce qu’elle n’avait pas et ne pouvait pas voir (i.e. l’argent sur son compte). Elle devait se concentrer sur ce qu’elle avait bel et bien et pouvait voir. Elle aimait beaucoup sa maison et était reconnaissante de toujours l’avoir. Elle a commencé à apprécier le bien autour d’elle, et à exprimer sa reconnaissance. Puis on a frappé à sa porte. Un camion était garé devant chez elle, et le conducteur, un paysagiste du coin, lui a dit que pour se rendre à son travail tous les jours il passait devant sa maison à l’aller comme au retour. Il a expliqué que depuis plusieurs semaines il cherchait un arbre d’une certaine espèce et taille, afin de terminer un projet pour une nouvelle maison dans le quartier, et avait été incapable d’en trouver un dans aucune pépinière des environs. Un jour en rentrant chez lui après le travail sur ce site, il a remarqué que l’arbre parfait était installé dans son jardin, devant la maison ! Il lui a demandé si elle voulait bien le lui vendre. Elle a donné son accord, en échange d’un chèque d’un montant qui lui permettait de récupérer son téléphone et en plus de régler une autre facture conséquente. Elle avait bel et bien un puits de pétrole, là, devant chez elle. La prière nous ouvre les yeux—et ceux des autres, aussi—à une provision de bien sans aucune restriction, et toujours sous la main. 1/10/2012 1 Commentaire Qui aurait pu savoir?A l’époque où j’ai commencé ce blog, qui aurait pu savoir qu’il continuerait si longtemps ? Pas moi, assurément. Mais cela fait un an maintenant, et que de conversation fructueuse a été suscitée sur La Spiritualité et la Quête de Dieu ! Je suis très reconnaissante envers vous, les lecteurs, qui soutiennent ce blog. C’est un travail collectif fait avec amour. Quand je me suis mise à écrire le blog en français le 1 octobre l’année dernière, j’étais au milieu d’un gros projet qui occupait chaque heure de toutes mes journées, mais l’impulsion de faire ce blog n’était pas qu’une petite bourrade. C’était plutôt comme une vague qui me propulsait vers la rivage. Alors à 3h du matin j’étais levée pour faire le travail. Le processus est devenu plus facile, et en fait j’arrive à dormir un peu plus, mais le feu et l’engagement de faire durer cette conversation sont toujours présents. Je voudrais exprimer des remerciements tout particuliers à mes invitées Kay Olson, Diane Marrapodi et Sabrina Stillwell, dont les expériences de practiciennes de la Science Chrétienne nous ont éclairés et rendus plus légers. Et un remerciement des plus chaleureux à vous les lecteurs, pour votre appréciation généreuse et votre partage considérable qui fait croître le lectorat et contribue à l’avancement de la conversation. A mesure que j’écrivais ce blog en anglais, chaque post était traduit en français avec soin et amour, afin de permettre à un lectorat élargi de participer à la discussion. Je suis très reconnaissante envers cette personne, qui parfois se réveille au milieu de la nuit avec une idée pour corriger un mot ou une expression afin d’assurer que le message originel soit bien transmis. Pour quelques jours à venir je vais rechercher certains posts qui sont bien enfouis dans les archives. Si tu aimes ce que tu lis, alors partage avec tes amis !
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