A l’âge de 18 ans je suis allée à Londres afin de suivre une formation professionnelle spécialisée. Le travail était peu rémunéré. Je tirais sur mes petites économies pour faire face aux frais. Au bout de quelques mois il paraissait raisonnable de retourner aux US pour poursuivre d’autres possibilités. Durant les deux dernières semaines avant mon départ d’Angleterre, une amie m’a invitée à faire un grand tour du pays. Mon amie était une étudiante plus expérimentée de la Science Chrétienne. Comme elle se rendait compte que j’avais très peu d’argent pour voyager, elle m’a encouragée à prier et à étudier la Leçon biblique de la Science Chrétienne chaque matin durant le voyage afin d’avoir une meilleure compréhension de Dieu et de ma substance spirituelle. Le premier dimanche, après une semaine, nous avons assisté au service dans une église à Edimbourg, en Ecosse. J’avais beaucoup étudié la Bible et tant prié durant la semaine, ce qui a fait que j’étais spécialement enthousiaste et heureuse d’être dans cette église ce dimanche-là. En fait, j’étais si enthousiaste que je me suis assise au premier rang afin que rien ne puisse me distraire, et pour pouvoir écouter chaque parole. J’avais oublié, pourtant, qu’une collecte était prévue et je n’avais pas préparé à l’avance ce que j’allais donner. Puisque j’étais au premier rang, le panier m’a été présenté en premier ! Je n’avais pas beaucoup de temps pour fouiller dans mon sac. Je savais qu’il me restait quatre billets—un de cinquante, un de vingt, un de dix, et un de cinq. C’était ce qu’il me fallait pour la semaine. J’ai mis la main dans mon sac et en ai retiré le premier billet que mes doigts ont rencontré. Celui de cinquante. Je l’ai mis dans le panier. Que pouvais-je faire d’autre ? En le regardant partir, j’ai prié : « Mon Dieu, en tant que ton reflet, je rends en te servant tout ce tu me donnes ». C’était une prière très spontanée. En vérité, c’est exactement ce que fait un reflet. Dérivé de la racine latine reflectare, reflet veut dire littéralement « se fléchir en arrière », ou donner en retour à l’original ou à la source. Il me restait encore £35 (l’équivalent d’environ $50 US à l’époque) pour vivre la semaine sur la route. Mais je ne m’étais jamais sentie aussi libre à l’égard de mes finances. Quand je me suis vue comme reflet divin dans cet instant de prière, j’ai vu ce que mes yeux ne pouvaient voir—le lien permanent, inaltérable, entre le bien qui se déroulait et moi. Je me sentais plus riche que jamais auparavant. A chaque endroit où nous sommes descendues cette dernière semaine, on nous a donné un petit-déjeuner copieux. Chaque soir on a reçu une bonne grosse tasse de chocolat chaud et une tranche de brioche. Je n’ai jamais connu un instant de faim. J’ai dormi dans un sac de couchage par terre dans la chambre de mon amie, et je lui ai donné 30 de mes livres restants pour les frais. A notre retour à Londres le jour de mon départ, il me restait 5 livres, précisément assez pour régler le taxi pour l’aéroport. Au dernier moment à l’aéroport j’ai réalisé que mes bagages étaient encore plus lourds qu’à l’arrivée en Angleterre. Déjà à l’allée j’avais dû payer 100 dollars en excédent de bagages. Puis je me suis rappelé ma prière dans l’église et j’ai réalisé que je serais toujours bien tant que je me rappellerais que je reflétais l’Entendement infini et que je serais d’accord pour donner mon tout au service de Dieu, le Bien. Alors j’ai décidé que, s’il le fallait, j’étais d’accord pour laisser mes possessions personnelles derrière moi en Angleterre, et laisser Dieu pourvoir à tous mes besoins. J’ai dit à l’agent que mes valises étaient en surpoids. Il était si mignon. Il m’a fait un clin d’œil et a dit, « Surpoids ? Quel surpoids ? » Et il a tout jeté sur le tapis roulant en direction de l’avion. Bien des années sont passées depuis, et j’ai connu quelques brèves périodes où l’argent est venu à manquer. Le plus dur était quand il ne restait que 37 cents. Mais je n’ai pas eu peur. En fait, cette leçon sur le fait de refléter tout le bien de Dieu a toujours réussi à faire cesser la crainte, sans faute, dans chaque cas. Rendre en servant Dieu ce que je reflète de Lui a été la grâce salvatrice qui m’a apporté emploi, opportunités, logement, temps, et même argent—quel que soit le besoin du moment. Une fois, quand Jésus a envoyé ses disciples deux par deux pour prêcher la Parole, l’Evangile selon Marc dit que « il leur prescrivit de ne rien prendre pour le voyage, si ce n’est un bâton ; de n’avoir ni pain, ni sac, ni monnaie dans la ceinture ; de chausser des sandales, et de ne pas revêtir deux tuniques. » (6 :8) Je ne pense pas que Jésus était en train d’établir une politique de pauvreté perpétuelle ou de charité pour ses disciples les plus dévoués. Il leur permettait simplement d’apprendre une leçon puissante sur la dépendance spirituelle et l’Amour reflété dans l’amour, comme provision de tous les besoins humains. Une fois cette leçon apprise, elle est devenue un soutien solide et fiable pour des preuves ultérieures de provision qui ont mis ces mêmes disciples à même de bâtir et faire croître la communauté chrétienne. L’Evangile selon Luc raconte que plus tard, « Il leur dit encore : Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose ? Ils répondirent : De rien. Et il leur dit : maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne, que celui qui a un sac le prenne également… » (22 :35, 36) Je ne crois pas que Jésus désirait que nous acceptions quelque forme que ce soit de limitation. Un manque, ou un blocage du flot perpétuel du bien divin, est simplement un mensonge au sujet de Dieu—notre Source véritable. En tant qu’image et ressemblance de Dieu, nous reflétons le Bien infini et en exprimant le bien divin nous nous alignons directement avec un flot d’approvisionnement qui ne peut tout simplement pas s’épuiser. A l’attention des anglophones, il y a en ce moment une conversation à ne pas manquer à Time4thinkers.com. « Radical Acts » est un projet pour l’été—en ligne et œcuménique—qui invite tous et chacun à aborder un des enseignements les plus durs de Jésus et de le vivre cet été. Joins-toi à la discussion, ou bien viens jeter un œil !
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2/11/2012 1 Commentaire Le sel est une bonne choseSavais-tu que le sel pur ne peut perdre sa saveur ? La salinité peut être diluée quand le sel se mélange avec d’autres ingrédients, mais le sel lui-même reste pur et puissant. Selon Christ Jésus, « Vous êtes le sel de la terre. » Tu es la pure, essentielle manifestation du bien. A l’époque de Jésus, le sel avait beaucoup d’utilisations. Ajouté à l’huile, il donnait de la luminosité à une lampe, empêchait les aliments de pourrir, et était saupoudré sur les sacrifices. As-tu jamais pensé à toi-même comme étant du sel ? As-tu considéré que ta vie éclaire le rayonnement de la Vie divine ? A cause de toi, la lumière du Christ se voit mieux. Jésus a dit, « Vous êtes le sel de la terre…vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. » (Matthieu 5 : 13,14) Science et Santé avec la Clef des Ecritures conseille, « Veillons, travaillons et prions, afin que ce sel ne perde pas sa saveur, et que cette lumière ne soit pas cachée, mais qu’elle rayonne et luise jusqu’à ce qu’elle atteigne à la plénitude de sa gloire. » (p. 367) Tu es important. Le sel préserve et purifie. Toi aussi. Le sel ajoute goût et intérêt. Toi aussi. Tu es le sel de la terre ! Car tout homme sera salé de feu. Le sel est une bonne chose ; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi assaisonnerez-vous ? Ayez du sel en vous-mêmes. » Christ Jésus (Marc 9 :49,50) Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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