LA SCIENCE CHRÉTIENNE: CE QUE C'EST ET COMMENT ELLE FONCTIONNE
(WEBINAR) En direct à 21:00 GMT+1 le 8 dec 2015 Enrégistrement: http://app.webinarjam.net/register/1716/87265cf6e3 Questions? Contactez: Société de la Science Chrétienne, 57 rue des Fontaines 31300 Toulouse Tél. 06 73 71 43 23
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26/10/2015 0 Commentaires Une histoire de NoëlCe dernier Noël mon frère a relaté une histoire adorable sur Facebook, et je lui ai demandé la permission de la partager avec vous. Elle me rappelle quelques versets du cantique « Ô Bethléhem dans l’ombre » : « Si la charité veille, Si la foi veut le ciel, A nos yeux point le jour réel, De nouveau c’est Noël ! » (Hymnaire de la Science Chrétienne, # 222) Voici son histoire. Joyeux Noël et bonjour les lève-tôt ! Je vous souhaite un chaleureux et mémorable début de journée. Et j’espère que vous me pardonnerez si je reposte mon histoire de Noël favorite, postée la première fois la veille de Noël il y a deux ans. C’est un souvenir spécial pour moi, et mon vœu pour ce jour c’est qu’après l’avoir lue, vous ressentiez la même chose que moi à chaque fois que qu’elle me revient en mémoire. Jusqu’à l’âge de 39 ans, ma vie d’adulte était une grosse lutte en termes de finances. On avait toujours un toit, et on n’a jamais eu faim, mais il ne restait jamais rien pour les petits plus. Cela a changé un peu quand j’ai pris ma retraite de l’armée et déménagé en Virginie où j’ai trouvé un poste dans une centrale électrique. Mais il suffit de dire que durant ces premières années Noël n’était jamais amusant pour moi en raison du trou qu’il laissait dans mon portefeuille. Attention, j’adorais faire des cadeaux aux enfants et les regarder s’amuser avec. Mais financièrement je peinais. Durant plusieurs de ces années j’ai dû passer mes vacances annuelles à travailler afin de joindre les deux bouts le restant de l’année. On pourrait dire que cette période de ma vie manquait de joie. Mais encore une fois, cela a changé après la retraite de l’armée. Le succès m’a suivi en Virginie et donc j’ai été capable de faire vivre ma famille et leur offrir une meilleure qualité de vie. Mais je n’ai jamais oublié les temps durs. Et c’est vrai encore aujourd’hui. Après quelques années comme responsable, j’ai été promu à un poste de cadre et finalement vers la fin de ma carrière dans la centrale je suis devenu Directeur. C’était un travail dur, exigeant, et j’ai dû sacrifier un peu ma famille, mais le salaire était à la hauteur des responsabilités, et j’étais reconnaissant pour cela, puisque mon fils aîné commençait l’université et que d’autres allaient suivre. Voilà le décor planté pour le Noël aux environs de 1995, ou 1996. J’avais travaillé ce jour-là, une journée de travail écourtée. En rentrant je devais m’arrêter au supermarché. On avait presque tout ce qu’il fallait pour le lendemain, Noël, mais il manquait encore certaines petites choses. Le supermarché se trouvait dans un quartier qui n’était pas des plus agréables, mais il était sur ma route. Alors je m’y suis garé. En me rangeant j’ai observé un jeune homme d’un peu plus de 20 ans, accompagné d’une jeune femme et d’un enfant de 3 ou 4 ans. Le jeune homme portait un marteau, une lampe torche, et un niveau—tous à l’évidence usagés. J’ai observé son manège pendant quelques minutes : il abordait les clients, tentant de leur vendre ses vieux outils. Je m’étais garé assez loin pour les éviter. Le succès peut entraîner une certaine froideur je suppose. Il est dans ma nature d’éviter ces gens. Donc je suis entré dans le magasin et j’ai acheté pour $20 de marchandises pour Noël et je suis parti. En me dirigeant vers la voiture j’ai croisé ces individus qui ont essayé de me vendre leurs outils. J’étais encore méfiant et j’ai refusé, mais en les regardant, lui, la jeune femme et l’enfant, quelque chose m’a touché au cœur. L’homme a dit, « Je me fiche de ce que je dois faire, ma femme et mon fils vont déguster un vrai repas de dinde pour Noël. » Il était tellement gêné et abattu mais très déterminé. J’ai continué jusqu’à ma voiture et me suis garé à un autre endroit du parking. Ils ne m’ont pas vu faire. Je suis retourné dans le magasin, et là j’ai acheté une petite dinde, les accompagnements, peut-être même une tarte aux noix de pecan et d’autres petits à côtés. En retournant sur le parking je suis allée droit sur eux. Sans rien dire, je leur ai fait un grand sourire chaleureux. Je leur ai simplement tendu les sacs avec la dinde et le reste. La jeune femme a fondu en larmes et m’a enlacé, le jeune homme, les yeux brillants de larmes, m’a offert les outils. Je l’ai remercié, décliné l’offre, et leur ai fait tous mes vœux. J’ai souvent entendu mon fils citer le proverbe sur la différence qu’il y a entre donner un poisson à un homme, et lui apprendre plutôt à pêcher. Bien sûr, il a raison. Mais ce jour-là j’ai été fier de donner à cet homme un poisson (pour ainsi dire). Il était clair que leur situation au lendemain de Noël n’avait aucune importance ; j’avais fourni un peu de bonheur inattendu et très nécessaire pour leur Noël et ce faisant j’en avais fait autant pour moi-même. Le résultat : j’ai été sur une autre planète pendant toute la saison des fêtes cette année-là. Cela a été le meilleur Noël que j’avais jamais vécu, à cause de ce que j’avais fait. Et je suis reconnaissant, des décennies plus tard, de pouvoir y réfléchir encore et le partager avec d’autres tels que vous. Joyeux Noël à tous et à chacun ! J’espère que ces fêtes vous apportent la santé, le succès, et le bonheur ! Pat Cathers 26/10/2015 1 Commentaire Intégrité sans failleAujourd’hui je suis en train de réfléchir à l’intégrité. Dans le Psaume 26 :1, version française de Louis Second, nous lisons, « Rends-moi justice, Eternel car je marche dans l’intégrité, Je me confie en l’Eternel, je ne chancelle pas. » Ouah. Alors voici ce que j’aime au sujet de l’intégrité : Elle est incorporée—un état inné de complétude qui reflète l’unité parfaite de l’homme avec l’Esprit éternel. Jésus a dit, « Le royaume de Dieu est au-dedans de vous. » Il n’a pas dit « certains d’entre vous » ont le royaume, ou « une partie du royaume est au-dedans de vous ». Non. Le royaume fait partie intégrante de chacun en tant qu’image et ressemblance de l’Esprit. « Intégral » et « intégrité » dérivent du latin « integritas » ce qui signifie entier. Par conséquent le royaume de Dieu constitue notre totalité. L’Esprit maintient Son propre royaume en nous, produisant l’intégrité « sur la terre comme au ciel. » Voici quelques mots-clé pour considérer l’intégrité :
« Ce verset du livre de l’Ecclésiaste exprime la pensée de la Science Chrétienne, surtout lorsqu’on omet le mot devoir, qui ne se trouve pas dans l’original : ‘ Ecoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe Ses commandements ; car c’est le devoir qui s’impose à tout homme. En d’autres termes : Ecoutons la fin du discours : Aime Dieu et observe Ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme à Son image et à Sa ressemblance. L’Amour divin est infini. Donc tout ce qui existe réellement est en Dieu, provient de Dieu et manifeste Son amour. »MARY BAKER EDDY Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 340 :4) L’Esprit produit et maintient l’intégrité comme une torche enflammée et inextinguible dans le monde. J’aime réfléchir à l’intégrité-- la vôtre, la mienne, celle du monde aujourd’hui. Vous joindrez-vous à moi ? Pendant des années j’ai vécu avec une crainte subtile et sous-jacente de supprimer accidentellement mon code Wi-Fi de mon ordinateur. Pourquoi ? Parce que 1) le code comprend une série ridiculement longue de chiffres, de lettres, et de symboles (afin de décourager les hackers), ce qui fait d’une éventuelle réinstallation un vrai défi, et 2) j’avais noté le code mais je n’avais aucune idée où je l’avais rangé. Bon, le numéro 2 n’est pas exactement vrai. J’avais une idée générale où il était—dans un tiroir de mon bureau—mais l’endroit précis m’échappait. Pourquoi ? Parce que le tiroir en question était un tel fouillis que le code était introuvable. Puis, un jour, j’ai vidé le tiroir, trouvé le code, organisé tout autour, et POOF ! plus de crainte. Ça a l’air si simple de vider et ranger un tiroir. Mais quelle qu’en soit la ou les raisons, par exemple d’autres priorités plus importantes, ce tiroir était resté un fouillis jusqu’à ce jour-là. Ce serait un incident plutôt banal, sans ce qui a suivi. Quand j’ai cessé d’avoir peur de perdre le code Wi-Fi, j’ai eu la sensation que quelque chose—un « quelque chose » de plus pesant que je ne réalisais—se dégageait. Ma crainte de perdre le code était ancrée dans quelque chose de plus lourd et sombre et dont je ne me rendais pas compte—la culpabilité liée avec le secret de ce fourbi privé dans mon bureau. ela fut le début d’une rénovation—une révolution en quelque sorte. Mes yeux se sont ouverts sur d’autres lieux chauds de crainte et culpabilité bien localisées dans ma maison. Pas tous en même temps, notez. Non, car potentiellement cela aurait pu me submerger . Mais un tiroir a conduit à un autre, qui a conduit à un placard, et ensuite à d’autres endroits, jusqu’à me trouver dans un espace libre de crainte, libre de culpabilité. Maintenant, qu’est-ce que cela a à voir avec la prière ? Lorsque la culpabilité et la crainte prennent de la place dans la conscience, les problèmes ont tendance à grossir ; trouver Dieu dans la prière semble difficile—comme s’il y a une résistance invisible au bien. Mais j’ai appris qu’en éliminant le fouillis, même un si petit fouillis—les obstacles mentaux dont je n’avais pas conscience n’entravaient plus le libre mouvement de ma pensée en prière. Dans la mesure où j’essuyais la culpabilité et la crainte, mes pensées devenaient plus libres et plus ordonnées. A présent quand je m’ouvre à Dieu dans la prière je n’utilise plus la tactique qui consiste en l’évitement tout en essayant d’avancer. L’inspiration et l’idée juste qui répond au besoin de l’occasion sont là dans ma prière. Dans la Bible, le Cantique des Cantiques présente une jolie petite prière qui demande à Dieu « Prenez tous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes. » Mary Baker Eddy, découvreur de la Science Chrétienne, a débusqué quelques-uns de ces renards dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Elle a écrit, « Un état mental de propre condamnation et de culpabilité ou une foi chancelante qui doute de la Vérité sont des conditions impropres à la guérison des malades. De tels états mentaux indiquent la faiblesse non la force. » 455 3-6. Elle a expliqué aussi, « Il vaudrait mieux être exposé à toutes les plaies de la terre que d’endurer les effets accumulés d’une mauvaise conscience. » 405, 22-24.
Je ne réalisais pas combien un tiroir désordonné pouvait contenir de culpabilité et de crainte. Ou à quel point le fait de nettoyer un si petit espace chez moi pouvait faire une différence si significative dans ce que je fais. A présent, si. Plus de renards dans mes vignes. Je les ai éliminés en nettoyant ce premier tiroir. Maintenant il est tellement plus facile de repérer un renard destructeur avant qu’il ne puisse creuser une tanière dans ma maison ou dans ma pensée. Je suis reconnaissante. Si si reconnaissante. Les bateaux doivent gérer les courants à tout moment. Un bon capitaine sait comment naviguer et ne pas se laisser distraire et dévier de son cap par des courants sous-marins qui pourraient le faire zigzaguer sans fin ou le jeter sur les hauts fonds. Mary Baker Eddy comprenait que les courants de la vraie spiritualité prennent leur source dans la Vie, Dieu. Ils restent en phase avec le progrès spirituel ; la preuve en est la santé et le bien. Mrs Eddy a écrit, « Les courants calmes et forts de la vraie spiritualité, dont les manifestations sont la santé, la pureté et l’immolation du moi, doivent approfondir l’expérience humaine, jusqu’à ce que l’on voie que les croyances de l’existence matérielle ne sont qu’une simple tromperie, et que le péché, la maladie et la mort cèdent la place pour toujours à la démonstration scientifique de l’Esprit divin et à l’homme de Dieu, spirituel et parfait. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 99) Chaque courant de la vraie spiritualité a sa manifestation dans la santé, la pureté et l’immolation du moi. A mes yeux, l’immolation du moi signifie la combustion du faux sens de soi comme matériel. Je trouve qu’il est utile de demeurer avec un seul courant—idée spirituelle ou loi divine—et de m’efforcer de surfer sur ce courant, de chercher ses manifestations et preuves dans ma vie, avant d’avancer vers un nouveau courant pour me porter en avant. Voici un exemple : Récemment, pendant que je mettais à jour les archives de mes articles publiés sur mon site web, j’ai redécouvert quelques articles qui manquaient à la liste ; j’en ai relu d’autres que j’avais écrits puis oubliés longtemps après publication. Il était intéressant de voir les courants de pensée qui étaient les plus proéminents à certaines périodes de ma vie. Des séries d’articles abordaient le même concept en partant de bien des angles divers, illustrant des preuves et des manifestations variées de la santé et de la pureté, tout en montrant beaucoup d’immolation du moi. Puis j’ai progressé vers un nouveau courant, puis vers le suivant, en laissant un sillage de guérison—et d’articles, de témoignages, et d’émissions radio. J’aime beaucoup le modèle mental que Mrs Eddy établit pour le progrès humain, et qu’elle décrit dans Rétrospection et Introspection : « Le meilleur type spirituel de la méthode du Christ pour élever la pensée humaine et pour communiquer la Vérité divine, est la puissance, le calme et la force stationnaires ; et lorsque cet idéal spirituel devient le nôtre, il devient le modèle de l’action humaine. » (93) Le Psalmiste dit, « Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, Le sanctuaire des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée ; Dieu la secourt dès l’aube du matin. Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » Psaume 46 Vous êtes bloqué par un problème ? Vous vous demandez pourquoi la solution vous échappe sans cesse ? Trouver la solution peut ne tenir qu’à un simple ajustement de méthode. En maths, si on travaille sur un problème en s’arc-boutant sur une solution erronée que l’on incorpore dans les calculs, cela produit naturellement de la frustration et un sens de futilité ; tandis que, en gommant l’erreur et en recalculant depuis le début, vous augmentez vos chances de résoudre l’équation. Les équations n’ont pas à être des problèmes ni en maths ni dans la vie, quand vous faites vos calculs du bon côté de la question. L’histoire biblique d’une expédition de pêche, relatée dans Jean 21, illustre ce point. Pour faire court, sept des élèves les plus proches de Jésus ont décidé d’aller à la pêche une nuit peu de temps après la résurrection. Jetant et relevant leurs filets toute la nuit, au matin, et en dépit de tous leurs efforts, ils n’avaient rien pris. Puis est arrivée la lumière. Jésus se tenait au bord de l’eau, mais les disciples ignoraient son identité. Il a parlé à ces chers pêcheurs, des hommes qu’il aimait, leur demandant s’ils avaient de quoi manger. Ils ont répondu, Non. C’est alors qu’il leur a suggéré de changer d’approche et de pêcher de l’autre côté de la barque ; cela leur a réussi immédiatement et au-delà de toute espérance. Ils ont ramené tant de poissons qu’ils pensaient ne pas réussir à relever les filets. Quelque chose avait changé. Est-ce qu’ils n’avaient jamais vécu rien de semblable auparavant ? L’apparition soudaine de la santé là où la maladie était rampante ; une nourriture abondante là où il y avait eu pénurie ; la vie restaurée quand la fin semblait définitive—c’était les œuvres de leur Maître et Professeur. Soudain ils l’ont reconnu ainsi que la méthode qu’il s’était efforcé de révéler : Vous devez travailler du bon côté du problème si vous vous attendez à des résultats efficaces. Jésus était bien plus qu’un professeur d’une quelconque théorie humaine sur la résolution des problèmes. Il était le grand Exemplaire de la méthode pratique de la guérison-Christ. Sa théologie incluait une compréhension de la loi de Dieu, et du royaume toujours présent du bien et du pouvoir manifestés en l’homme, en tant que reflet de Dieu. Ses explications et illustrations de la prière guérisseuse commençaient avec Dieu et se terminaient avec la connaissance et l’expérience de la guérison. La méthodologie de Jésus suivait un modèle logique du raisonnement à priori, raisonnement qui partait de la cause divine pour aboutir à l’effet de la santé. La connaissance ou justification à priori sont indépendantes de l’expérience matérielle, tout comme la logique mathématique (2 + 2 = 4) et sont des vérités universelles. A partir d’un Principe qui n’admet pas de contradiction, le raisonnement à priori conduit à des preuves ontologiques—l’évidence de la réalité, ou de l’être véritable. Le dictionnaire Webster décrit l’ontologie comme « une branche de la métaphysique traitant de la nature et des relations de l’être. » La Scientifique Chrétienne, Mary Baker Eddy, a expliqué, « Notre système de guérison-Entendement repose sur la compréhension de la nature et de l’essence de tout être—sur l’Entendement divin et les qualités essentielles de l’Amour. Sa pharmacie est morale et sa médecine est intellectuelle et spirituelle bien qu’on s’en serve pour la guérison physique . Cependant cette partie fondamentale de la métaphysique est la plus difficile à comprendre et à démontrer, car pour la pensée matérielle tout est matériel, jusqu’à ce que cette pensée soit rectifiée par l’Esprit. » (Science et Santé avec la clef des Ecritures, 460) Jésus a commencé par un Dieu infini, le Père parfait, en guérissant la maladie, le péché, et en ressuscitant les morts. Sa théologie et sa méthode du raisonnement spirituel triomphaient efficacement de l’état d’esprit matériel qui base ses conclusions sur des signes de limitation, de mortalité et de crainte. Le mal n’est pas à ignorer dans le raisonnement à priori ; plutôt ; il doit être réduit à sa vraie dénomination, à savoir, aucune cause, aucune chose, aucun entendement, aucun pouvoir, ceci grâce à la compréhension de ce qui est réel et vrai. Le mal n’est pas quelque chose à craindre. Le péché, la maladie et leurs manifestations variées ne contrôlent pas la santé, l’existence, ou la prière qui guérit. L’apparence du mal dans nos évaluations de l’homme indique un mauvais calcul des faits de l’être véritable. Le raisonnement à priori à partir de la base de Dieu parfait comme unique source de la condition de l’homme modifie le calcul et produit des conclusions meilleures, et plus justes. Alors que les élèves de Jésus percevaient naturellement ce qu’il était capable de faire et qu’ils désiraient en faire autant eux-mêmes, ils n’étaient pas toujours enclins à recourir tout de suite au raisonnement à priori en traitant les malades. Dans Jean 9, on discute d’un cas de cécité qui avait eu lieu antérieurement. Dans ce récit, Jésus a enseigné une leçon qui aurait dû corriger la tendance chez les disciples à se focaliser sur les symptômes des maladies et sur leurs causes. Jésus, lui, abordait la guérison en venant d’une direction complètement autre, disant, « Il est opportun que je fasse les œuvres de celui qui m’envoyé tandis qu’il fait jour ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. » (Jubilee Bible 2000, Jean 9 :4) A mon avis, pour Jésus la résolution de problèmes à partir d’une cause matérielle était semblable au travail la nuit, tandis qu’il percevait le caractère opportun de travailler le jour. En s’appuyant sur la source spirituelle, le Christ guérisseur, pour révéler l’être vrai, ou « les œuvres de Dieu », chez le patient, Jésus travaillait à la lumière. En bref, alors que la base du raisonnement des disciples était la maladie, et allait vers Dieu, Jésus raisonnait depuis le Dieu parfait afin de découvrir seulement la perfection chez l’homme. De ces deux approches, seule une pouvait fonctionner : la méthode de Jésus, et l’homme fut guéri. Cette histoire offre peut-être quelques clés afin de comprendre l’expérience de pêche vécue par les disciples. Une fois de plus, ils travaillaient la nuit du mauvais côté d’un problème, où il n’y avait aucune solution, jusqu’à ce que Jésus leur indique un meilleur chemin. Mrs Eddy a expliqué, « Convaincus de la stérilité de leur labeur dans les ténèbres et réveillés par la voix de leur Maître, ils changèrent de méthode, se détournèrent des choses matérielles, et jetèrent leur filet du bon côté. » (Science et Santé, 35) En fait ils n’ont jamais souffert du manque de poisson. Ils sondaient les abysses obscurs de la matérialité où rien ne se trouvait. Mais guidés par la perspective-Christ leur indiquant qu’il leur fallait chercher le bien abondant et toujours présent de Dieu et de l’homme, ils ont changé leurs méthodes, ont jeté leurs filets du bon côté de la barque, et ont trouvé plus de poissons impatients à sauter dans les filets qu’ils n’auraient jamais pu imaginer. Le chapitre de sept pages intitulé « Le Magnétisme Animal Démasqué », dans Science et Santé avec la clef des Ecritures par Mrs Eddy est consacré à un point central de la pratique de la guérison chrétienne enseigné par Jésus. Le magnétisme animal, le terme générique pour le mal, est exposé pour ce qu’il est : absolument rien—nul entendement, nul pouvoir, nul être, jamais une vraie cause ni un vrai effet—en bref, introuvable. Le mal n’est jamais une chose ni une condition de Dieu ou de l’homme. Il n’est pas rare d’entendre parler de ce chapitre comme « le chapitre du magnétisme animal. » Mais une dénomination plus juste serait peut-être le chapitre « le mal n’est pas une cause. » Ces sept pages succinctes ne sont pas les seules dans le livre d’étude de la Science Chrétienne qui soient consacrées à démasquer la vraie nature de tout ce qui s’oppose à Dieu, ou au divin Bien, et à l’homme en tant qu’image et ressemblance de Dieu. Mais dans ce chapitre nous trouvons quelques- uns des meilleurs, les plus clairs énoncés concernant la nature irréelle du mal, ou erreur—qui est toujours un sens erroné de Dieu et de l’homme réel. Par exemple, nous lisons, « L’effet du magnétisme animal, nommé récemment hypnotisme, n’est jamais que l’effet de l’illusion. » (101) « Il faut que le genre humain apprenne que le mal n’est pas pouvoir. Son prétendu despotisme n’est qu’une phase du néant. » (102). Et voici l’un de mes favoris : « Le summum du bien est le Dieu infini et Son idée, le Tout-en-tout. Le mal est un mensonge qui repose sur une supposition. » (103) Voilà ce que fait ce chapitre : réduire efficacement le mal à zéro. Après une lecture récente de ce chapitre, j’étais perplexe : pourquoi un chapitre si court ? Quel en est le point principal ? Et pourquoi ce point est-il si important dans la pratique efficace de la prière qui guérit ? Puis je me suis rappelée la méthodologie de Jésus, le raisonnement à priori, et la nécessité de commencer avec ce qui est réel et vrai de Dieu et de l’homme, afin de travailler dans la lumière du jour du Christ guérisseur. Tant que le mal n’est pas reconnu comme n’étant rien et réduit à zéro, il prétendra encore et toujours être une cause réelle et donc un point focal quand on prie. La crainte du mal fait que les causes matérielles semblent urgentes et pressantes. En réagissant à la crainte, nous pouvons nous laisser duper et accepter les apparences matérielles comme difficiles ou sans espoir, et en plus raisonner qu’elles ont un rôle quelconque dans la guérison. C’est cette attraction hypnotique qui nous pousse à considérer le mal comme cause, et qui nous fait persister à jeter nos filets du mauvais côté de la question. Vers la mi-décembre notre chatte bien-aimée, Ginger, s’est mise à faire preuve d’un comportement préoccupant, arrachant ses poils de façon agressive quand nous étions absents. Avant le premier de l’An sa queue n’avait presque plus de poils, et un côté de sa poitrine était devenu l’objet de son attention. Pendant des semaines mes prières étaient un peu désordonnées ; je changeais hâtivement mon attention d’une cause possible à une autre, n’arrivant à rien. Pendant les Fêtes Ginger a reçu les soins attentifs d’une amie qui priait pour elle aussi. Mais quand elle est rentrée chez nous, il y avait peu de changement et ce comportement agité continuait. Une nuit alors que je me couchais, j’ai aperçu Ginger et sa maigre queue de rat. C’est alors que je me suis ouverte à la direction de Dieu pour savoir que faire. Je devais partir sous peu pour un voyage d’affaires prolongé. L’une de mes plus grandes craintes a fait surface : Peut-être que je devais prier de nouveau au sujet du stress qu’elle subissait en raison de mon activité. Puis j’ai pensé, Non, pas cette fois-ci. Je n’allais pas prier ni à ce sujet-là ni à propos d’aucune autre cause erronée. Au lieu de cela, j’ai affirmé silencieusement sa perfection comme idée de Dieu, et son exemption totale de maladie et de danger venant de n’importe cause prétendument matérielle ou émotionnelle. En priant j’ai ressenti une paix complète, sachant que Dieu était l’unique cause et que la perfection était l’unique condition possible pour notre chatte. Au matin, il était évident que le comportement autodestructeur avait cessé. Je suis partie en voyage, confiant de nouveau Ginger aux soins dévoués de notre amie. A mon retour, sa fourrure était presque complètement restaurée. Bientôt la fourrure de sa queue, qui avait eu l’air totalement fichue avant mon voyage, était encore plus fournie qu’auparavant. (La photo ci-dessus a été tirée « après »). .Ma prière simple à Dieu, demandant ce que je pouvais faire de plus, a conduit à la perception qui m’a libérée de l’attraction hypnotique qui me faisait examiner de manière répétée le mal comme cause, même si le mal était le sujet de cette prière. Tout comme les disciples j’ai changé de méthode. Je me suis détournée de l’abysse des causes matérielles, et jeté mon attention du bon côté du problème. Ginger fut guérie par le Christ—la compréhension vraie de Dieu et de Sa création parfaite. Au sujet de la guérison chrétienne Jésus a dit, « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » (La Bible en Français Courant, Jean 9 :5) Le Christ est ici, dans ce monde. Et la méthodologie de Jésus nous apprend à guérir dans cette divine lumière 26/10/2015 0 Commentaires Calmer la tempêteA la recherche d’une solution paisible à un problème qui vous submerge? L’Evangile selon Marc nous raconte l’histoire d’une tempête qui s’est levée alors que Jésus et ses disciples traversaient la mer en bateau. Les disciples, secoués par la tempête, craignaient pour leur vie. En revanche, Jésus avait une expérience tout autre . Il dormait confortablement, imperturbable. Jésus savait quelque chose, qui échappait aux disciples. Quoi ? Mary Baker Eddy, qui explicitait la Science Chrétienne, a écrit, « Jésus de Nazareth fut l’homme le plus scientifique qui foulât jamais le globe. Il pénétrait sous la surface matérielle des choses et trouvait la cause spirituelle. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 313) Expliquant la Science-Christ que comprenait et pratiquait Jésus, elle a écrit, « L’univers physique exprime les pensées conscientes et inconscientes des mortels. La force physique et l’entendement mortel ne font qu’un. » « Les formes innombrables de la pensée mortelle, manifestées en tant que matière, ne sont pas plus distinctes ni plus réelles pour les sens matériels que ne le sont, pour le sens spirituel qui reconnaît la Vie comme permanente, les formes créées par l’Âme. » (ibid. 484 et 306) Alors Marc nous dit que Jésus, réveillé par la grande crainte des disciples, a dit à leur tempête, « silence ! Tais-toi ! » Que savait-il ? Pénétrant sous la surface matérielle de la tempête, il avait trouvé la cause spirituelle de toutes choses réelles—que l’Âme, ou la Vie, est Dieu. La paix est la véritable conséquence de l’Âme, la force réelle de la Vie. Du point de vue des disciples, la tempête avait cessé. Pour Jésus, elle n’avait jamais existé. Quand nous devenons conscients, même momentanément, du phénomène de l’Âme, la Vie qui est Dieu, qui produit seulement la paix, les tempêtes cessent pour nous, quelle qu’en soit leur forme. |
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