Vous êtes bloqué par un problème ? Vous vous demandez pourquoi la solution vous échappe sans cesse ? Trouver la solution peut ne tenir qu’à un simple ajustement de méthode. En maths, si on travaille sur un problème en s’arc-boutant sur une solution erronée que l’on incorpore dans les calculs, cela produit naturellement de la frustration et un sens de futilité ; tandis que, en gommant l’erreur et en recalculant depuis le début, vous augmentez vos chances de résoudre l’équation. Les équations n’ont pas à être des problèmes ni en maths ni dans la vie, quand vous faites vos calculs du bon côté de la question. L’histoire biblique d’une expédition de pêche, relatée dans Jean 21, illustre ce point. Pour faire court, sept des élèves les plus proches de Jésus ont décidé d’aller à la pêche une nuit peu de temps après la résurrection. Jetant et relevant leurs filets toute la nuit, au matin, et en dépit de tous leurs efforts, ils n’avaient rien pris. Puis est arrivée la lumière. Jésus se tenait au bord de l’eau, mais les disciples ignoraient son identité. Il a parlé à ces chers pêcheurs, des hommes qu’il aimait, leur demandant s’ils avaient de quoi manger. Ils ont répondu, Non. C’est alors qu’il leur a suggéré de changer d’approche et de pêcher de l’autre côté de la barque ; cela leur a réussi immédiatement et au-delà de toute espérance. Ils ont ramené tant de poissons qu’ils pensaient ne pas réussir à relever les filets. Quelque chose avait changé. Est-ce qu’ils n’avaient jamais vécu rien de semblable auparavant ? L’apparition soudaine de la santé là où la maladie était rampante ; une nourriture abondante là où il y avait eu pénurie ; la vie restaurée quand la fin semblait définitive—c’était les œuvres de leur Maître et Professeur. Soudain ils l’ont reconnu ainsi que la méthode qu’il s’était efforcé de révéler : Vous devez travailler du bon côté du problème si vous vous attendez à des résultats efficaces. Jésus était bien plus qu’un professeur d’une quelconque théorie humaine sur la résolution des problèmes. Il était le grand Exemplaire de la méthode pratique de la guérison-Christ. Sa théologie incluait une compréhension de la loi de Dieu, et du royaume toujours présent du bien et du pouvoir manifestés en l’homme, en tant que reflet de Dieu. Ses explications et illustrations de la prière guérisseuse commençaient avec Dieu et se terminaient avec la connaissance et l’expérience de la guérison. La méthodologie de Jésus suivait un modèle logique du raisonnement à priori, raisonnement qui partait de la cause divine pour aboutir à l’effet de la santé. La connaissance ou justification à priori sont indépendantes de l’expérience matérielle, tout comme la logique mathématique (2 + 2 = 4) et sont des vérités universelles. A partir d’un Principe qui n’admet pas de contradiction, le raisonnement à priori conduit à des preuves ontologiques—l’évidence de la réalité, ou de l’être véritable. Le dictionnaire Webster décrit l’ontologie comme « une branche de la métaphysique traitant de la nature et des relations de l’être. » La Scientifique Chrétienne, Mary Baker Eddy, a expliqué, « Notre système de guérison-Entendement repose sur la compréhension de la nature et de l’essence de tout être—sur l’Entendement divin et les qualités essentielles de l’Amour. Sa pharmacie est morale et sa médecine est intellectuelle et spirituelle bien qu’on s’en serve pour la guérison physique . Cependant cette partie fondamentale de la métaphysique est la plus difficile à comprendre et à démontrer, car pour la pensée matérielle tout est matériel, jusqu’à ce que cette pensée soit rectifiée par l’Esprit. » (Science et Santé avec la clef des Ecritures, 460) Jésus a commencé par un Dieu infini, le Père parfait, en guérissant la maladie, le péché, et en ressuscitant les morts. Sa théologie et sa méthode du raisonnement spirituel triomphaient efficacement de l’état d’esprit matériel qui base ses conclusions sur des signes de limitation, de mortalité et de crainte. Le mal n’est pas à ignorer dans le raisonnement à priori ; plutôt ; il doit être réduit à sa vraie dénomination, à savoir, aucune cause, aucune chose, aucun entendement, aucun pouvoir, ceci grâce à la compréhension de ce qui est réel et vrai. Le mal n’est pas quelque chose à craindre. Le péché, la maladie et leurs manifestations variées ne contrôlent pas la santé, l’existence, ou la prière qui guérit. L’apparence du mal dans nos évaluations de l’homme indique un mauvais calcul des faits de l’être véritable. Le raisonnement à priori à partir de la base de Dieu parfait comme unique source de la condition de l’homme modifie le calcul et produit des conclusions meilleures, et plus justes. Alors que les élèves de Jésus percevaient naturellement ce qu’il était capable de faire et qu’ils désiraient en faire autant eux-mêmes, ils n’étaient pas toujours enclins à recourir tout de suite au raisonnement à priori en traitant les malades. Dans Jean 9, on discute d’un cas de cécité qui avait eu lieu antérieurement. Dans ce récit, Jésus a enseigné une leçon qui aurait dû corriger la tendance chez les disciples à se focaliser sur les symptômes des maladies et sur leurs causes. Jésus, lui, abordait la guérison en venant d’une direction complètement autre, disant, « Il est opportun que je fasse les œuvres de celui qui m’envoyé tandis qu’il fait jour ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. » (Jubilee Bible 2000, Jean 9 :4) A mon avis, pour Jésus la résolution de problèmes à partir d’une cause matérielle était semblable au travail la nuit, tandis qu’il percevait le caractère opportun de travailler le jour. En s’appuyant sur la source spirituelle, le Christ guérisseur, pour révéler l’être vrai, ou « les œuvres de Dieu », chez le patient, Jésus travaillait à la lumière. En bref, alors que la base du raisonnement des disciples était la maladie, et allait vers Dieu, Jésus raisonnait depuis le Dieu parfait afin de découvrir seulement la perfection chez l’homme. De ces deux approches, seule une pouvait fonctionner : la méthode de Jésus, et l’homme fut guéri. Cette histoire offre peut-être quelques clés afin de comprendre l’expérience de pêche vécue par les disciples. Une fois de plus, ils travaillaient la nuit du mauvais côté d’un problème, où il n’y avait aucune solution, jusqu’à ce que Jésus leur indique un meilleur chemin. Mrs Eddy a expliqué, « Convaincus de la stérilité de leur labeur dans les ténèbres et réveillés par la voix de leur Maître, ils changèrent de méthode, se détournèrent des choses matérielles, et jetèrent leur filet du bon côté. » (Science et Santé, 35) En fait ils n’ont jamais souffert du manque de poisson. Ils sondaient les abysses obscurs de la matérialité où rien ne se trouvait. Mais guidés par la perspective-Christ leur indiquant qu’il leur fallait chercher le bien abondant et toujours présent de Dieu et de l’homme, ils ont changé leurs méthodes, ont jeté leurs filets du bon côté de la barque, et ont trouvé plus de poissons impatients à sauter dans les filets qu’ils n’auraient jamais pu imaginer. Le chapitre de sept pages intitulé « Le Magnétisme Animal Démasqué », dans Science et Santé avec la clef des Ecritures par Mrs Eddy est consacré à un point central de la pratique de la guérison chrétienne enseigné par Jésus. Le magnétisme animal, le terme générique pour le mal, est exposé pour ce qu’il est : absolument rien—nul entendement, nul pouvoir, nul être, jamais une vraie cause ni un vrai effet—en bref, introuvable. Le mal n’est jamais une chose ni une condition de Dieu ou de l’homme. Il n’est pas rare d’entendre parler de ce chapitre comme « le chapitre du magnétisme animal. » Mais une dénomination plus juste serait peut-être le chapitre « le mal n’est pas une cause. » Ces sept pages succinctes ne sont pas les seules dans le livre d’étude de la Science Chrétienne qui soient consacrées à démasquer la vraie nature de tout ce qui s’oppose à Dieu, ou au divin Bien, et à l’homme en tant qu’image et ressemblance de Dieu. Mais dans ce chapitre nous trouvons quelques- uns des meilleurs, les plus clairs énoncés concernant la nature irréelle du mal, ou erreur—qui est toujours un sens erroné de Dieu et de l’homme réel. Par exemple, nous lisons, « L’effet du magnétisme animal, nommé récemment hypnotisme, n’est jamais que l’effet de l’illusion. » (101) « Il faut que le genre humain apprenne que le mal n’est pas pouvoir. Son prétendu despotisme n’est qu’une phase du néant. » (102). Et voici l’un de mes favoris : « Le summum du bien est le Dieu infini et Son idée, le Tout-en-tout. Le mal est un mensonge qui repose sur une supposition. » (103) Voilà ce que fait ce chapitre : réduire efficacement le mal à zéro. Après une lecture récente de ce chapitre, j’étais perplexe : pourquoi un chapitre si court ? Quel en est le point principal ? Et pourquoi ce point est-il si important dans la pratique efficace de la prière qui guérit ? Puis je me suis rappelée la méthodologie de Jésus, le raisonnement à priori, et la nécessité de commencer avec ce qui est réel et vrai de Dieu et de l’homme, afin de travailler dans la lumière du jour du Christ guérisseur. Tant que le mal n’est pas reconnu comme n’étant rien et réduit à zéro, il prétendra encore et toujours être une cause réelle et donc un point focal quand on prie. La crainte du mal fait que les causes matérielles semblent urgentes et pressantes. En réagissant à la crainte, nous pouvons nous laisser duper et accepter les apparences matérielles comme difficiles ou sans espoir, et en plus raisonner qu’elles ont un rôle quelconque dans la guérison. C’est cette attraction hypnotique qui nous pousse à considérer le mal comme cause, et qui nous fait persister à jeter nos filets du mauvais côté de la question. Vers la mi-décembre notre chatte bien-aimée, Ginger, s’est mise à faire preuve d’un comportement préoccupant, arrachant ses poils de façon agressive quand nous étions absents. Avant le premier de l’An sa queue n’avait presque plus de poils, et un côté de sa poitrine était devenu l’objet de son attention. Pendant des semaines mes prières étaient un peu désordonnées ; je changeais hâtivement mon attention d’une cause possible à une autre, n’arrivant à rien. Pendant les Fêtes Ginger a reçu les soins attentifs d’une amie qui priait pour elle aussi. Mais quand elle est rentrée chez nous, il y avait peu de changement et ce comportement agité continuait. Une nuit alors que je me couchais, j’ai aperçu Ginger et sa maigre queue de rat. C’est alors que je me suis ouverte à la direction de Dieu pour savoir que faire. Je devais partir sous peu pour un voyage d’affaires prolongé. L’une de mes plus grandes craintes a fait surface : Peut-être que je devais prier de nouveau au sujet du stress qu’elle subissait en raison de mon activité. Puis j’ai pensé, Non, pas cette fois-ci. Je n’allais pas prier ni à ce sujet-là ni à propos d’aucune autre cause erronée. Au lieu de cela, j’ai affirmé silencieusement sa perfection comme idée de Dieu, et son exemption totale de maladie et de danger venant de n’importe cause prétendument matérielle ou émotionnelle. En priant j’ai ressenti une paix complète, sachant que Dieu était l’unique cause et que la perfection était l’unique condition possible pour notre chatte. Au matin, il était évident que le comportement autodestructeur avait cessé. Je suis partie en voyage, confiant de nouveau Ginger aux soins dévoués de notre amie. A mon retour, sa fourrure était presque complètement restaurée. Bientôt la fourrure de sa queue, qui avait eu l’air totalement fichue avant mon voyage, était encore plus fournie qu’auparavant. (La photo ci-dessus a été tirée « après »). .Ma prière simple à Dieu, demandant ce que je pouvais faire de plus, a conduit à la perception qui m’a libérée de l’attraction hypnotique qui me faisait examiner de manière répétée le mal comme cause, même si le mal était le sujet de cette prière. Tout comme les disciples j’ai changé de méthode. Je me suis détournée de l’abysse des causes matérielles, et jeté mon attention du bon côté du problème. Ginger fut guérie par le Christ—la compréhension vraie de Dieu et de Sa création parfaite. Au sujet de la guérison chrétienne Jésus a dit, « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » (La Bible en Français Courant, Jean 9 :5) Le Christ est ici, dans ce monde. Et la méthodologie de Jésus nous apprend à guérir dans cette divine lumière
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 6 janvier, 2025.)
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