Comment se libérer des toiles d'araignée - Un post par mon invitée Kay Olsen, CSB

Qu’est-ce qu’on peut faire lorsque les remarques injustes et blessantes collent à notre pensée comme une toile d’araignée ? Adhésives comme la colle, les paroles blessantes peuvent troubler notre paix d’esprit. Pire encore, elles ont tendance à provoquer des réponses mentales qui sont indignées, défensives et moralisatrices. Elles peuvent nous faire ruminer sans cesse, ce qui nous rend malheureux  et ne résout rien.

J’ai passé quelques jours dans cet état. J’ai eu toutes sortes de conversations mentales avec une personne qui m’avait jeté des remarques blessantes à la figure. Mentalement  je lui ai dit ses quatre vérités, en étant très claire que c’était moi qui avais raison, et elle tort. Cela ne m’a pas aidée. Je ne faisais qu’alimenter les blessures.

Un jour, en regardant par la fenêtre de ma chambre, j’ai remarqué une feuille morte collée à une toile d’araignée sur un des bardeaux de la maison voisine. Chaque fois que je passais devant cette fenêtre, je me surprenais en train de vérifier si une bonne pluie ou  un vent fort avait réussi à déloger cette pauvre feuille. Pensez-vous. La force d’un seul fil d’araignée la tenait captive. La soie d’araignée est considérée par beaucoup comme la fibre naturelle la plus forte au monde, au moins moitié aussi forte qu’un fil d’acier d’égale épaisseur, et bien plus élastique. Alors, une fois prise dans la toile, cette vieille feuille morte semblait vraiment collée. Et il devait en être ainsi encore quelques mois.

J’ai comparé ma situation à cette feuille morte prise dans la toile. Collée à la blessure par un fil diaphane de paroles blessantes, j’étais attrapée et immobilisée. Mais comme je suis quelqu’un qui pratique la Science Chrétienne, j’ai fini par réaliser que je pouvais agir sur cette situation. Je n’étais pas obligée de rester bloquée.  Je me rappelais le message que Jésus a donné à ses disciples, à la crucifixion : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23 :34) En priant sur ces paroles de Jésus, j’ai considéré la possibilité que cette  personne  qui m’était chère n’ait eu aucune idée de l’effet de ses paroles sur moi. Et même si elle le savait, il n’y avait aucun pouvoir réel dans le fil collant des paroles blessantes.

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La Science Chrétienne nous enseigne que le Christ, ou l’influence spirituelle de Dieu, est le seul vrai communicateur. La véritable connexion entre les enfants de Dieu est l’amour-Christ. Rien d’autre n’adhère. Il m’est venu à l’esprit que le simple fait de savoir cela me permettrait de pardonner. Et c’est exactement ce que j’ai fait. Je pouvais voir que toute la dispute était une imposture. Les enfants de Dieu ne sont pas réellement en conflit. Nous étions toutes les deux innocentes, aimées, et aimantes, aux yeux de Dieu. Nous sommes Sa propre création, sous Son contrôle.

Le découvreur de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, a décrit l’erreur  comme « privée de ses pouvoirs imaginaires par la Vérité [Dieu] qui balaie les fils diaphanes de l’illusion mortelle. » (Science et Santé 403). Voilà ce dont je souffrais—la fausse croyance gluante, ou erreur, qu’entre mon amie et moi, il pouvait passer autre chose que l’amour.

Ce fil diaphane de l’illusion a été balayé de ma pensée. J’étais  libre. Et la fois d’après, quand j’ai regardé, la feuille était partie. La toile d’araignée sur le bardeau avait, elle aussi, lâché prise.

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