26/10/2015 0 Commentaires Une histoire de Noël![]() Ce dernier Noël mon frère a relaté une histoire adorable sur Facebook, et je lui ai demandé la permission de la partager avec vous. Elle me rappelle quelques versets du cantique « Ô Bethléhem dans l’ombre » : « Si la charité veille, Si la foi veut le ciel, A nos yeux point le jour réel, De nouveau c’est Noël ! » (Hymnaire de la Science Chrétienne, # 222) Voici son histoire. Joyeux Noël et bonjour les lève-tôt ! Je vous souhaite un chaleureux et mémorable début de journée. Et j’espère que vous me pardonnerez si je reposte mon histoire de Noël favorite, postée la première fois la veille de Noël il y a deux ans. C’est un souvenir spécial pour moi, et mon vœu pour ce jour c’est qu’après l’avoir lue, vous ressentiez la même chose que moi à chaque fois que qu’elle me revient en mémoire. Jusqu’à l’âge de 39 ans, ma vie d’adulte était une grosse lutte en termes de finances. On avait toujours un toit, et on n’a jamais eu faim, mais il ne restait jamais rien pour les petits plus. Cela a changé un peu quand j’ai pris ma retraite de l’armée et déménagé en Virginie où j’ai trouvé un poste dans une centrale électrique. Mais il suffit de dire que durant ces premières années Noël n’était jamais amusant pour moi en raison du trou qu’il laissait dans mon portefeuille. Attention, j’adorais faire des cadeaux aux enfants et les regarder s’amuser avec. Mais financièrement je peinais. Durant plusieurs de ces années j’ai dû passer mes vacances annuelles à travailler afin de joindre les deux bouts le restant de l’année. On pourrait dire que cette période de ma vie manquait de joie. Mais encore une fois, cela a changé après la retraite de l’armée. Le succès m’a suivi en Virginie et donc j’ai été capable de faire vivre ma famille et leur offrir une meilleure qualité de vie. Mais je n’ai jamais oublié les temps durs. Et c’est vrai encore aujourd’hui. Après quelques années comme responsable, j’ai été promu à un poste de cadre et finalement vers la fin de ma carrière dans la centrale je suis devenu Directeur. C’était un travail dur, exigeant, et j’ai dû sacrifier un peu ma famille, mais le salaire était à la hauteur des responsabilités, et j’étais reconnaissant pour cela, puisque mon fils aîné commençait l’université et que d’autres allaient suivre. Voilà le décor planté pour le Noël aux environs de 1995, ou 1996. J’avais travaillé ce jour-là, une journée de travail écourtée. En rentrant je devais m’arrêter au supermarché. On avait presque tout ce qu’il fallait pour le lendemain, Noël, mais il manquait encore certaines petites choses. Le supermarché se trouvait dans un quartier qui n’était pas des plus agréables, mais il était sur ma route. Alors je m’y suis garé. En me rangeant j’ai observé un jeune homme d’un peu plus de 20 ans, accompagné d’une jeune femme et d’un enfant de 3 ou 4 ans. Le jeune homme portait un marteau, une lampe torche, et un niveau—tous à l’évidence usagés. J’ai observé son manège pendant quelques minutes : il abordait les clients, tentant de leur vendre ses vieux outils. Je m’étais garé assez loin pour les éviter. Le succès peut entraîner une certaine froideur je suppose. Il est dans ma nature d’éviter ces gens. Donc je suis entré dans le magasin et j’ai acheté pour $20 de marchandises pour Noël et je suis parti. En me dirigeant vers la voiture j’ai croisé ces individus qui ont essayé de me vendre leurs outils. J’étais encore méfiant et j’ai refusé, mais en les regardant, lui, la jeune femme et l’enfant, quelque chose m’a touché au cœur. L’homme a dit, « Je me fiche de ce que je dois faire, ma femme et mon fils vont déguster un vrai repas de dinde pour Noël. » Il était tellement gêné et abattu mais très déterminé. J’ai continué jusqu’à ma voiture et me suis garé à un autre endroit du parking. Ils ne m’ont pas vu faire. Je suis retourné dans le magasin, et là j’ai acheté une petite dinde, les accompagnements, peut-être même une tarte aux noix de pecan et d’autres petits à côtés. En retournant sur le parking je suis allée droit sur eux. Sans rien dire, je leur ai fait un grand sourire chaleureux. Je leur ai simplement tendu les sacs avec la dinde et le reste. La jeune femme a fondu en larmes et m’a enlacé, le jeune homme, les yeux brillants de larmes, m’a offert les outils. Je l’ai remercié, décliné l’offre, et leur ai fait tous mes vœux. J’ai souvent entendu mon fils citer le proverbe sur la différence qu’il y a entre donner un poisson à un homme, et lui apprendre plutôt à pêcher. Bien sûr, il a raison. Mais ce jour-là j’ai été fier de donner à cet homme un poisson (pour ainsi dire). Il était clair que leur situation au lendemain de Noël n’avait aucune importance ; j’avais fourni un peu de bonheur inattendu et très nécessaire pour leur Noël et ce faisant j’en avais fait autant pour moi-même. Le résultat : j’ai été sur une autre planète pendant toute la saison des fêtes cette année-là. Cela a été le meilleur Noël que j’avais jamais vécu, à cause de ce que j’avais fait. Et je suis reconnaissant, des décennies plus tard, de pouvoir y réfléchir encore et le partager avec d’autres tels que vous. Joyeux Noël à tous et à chacun ! J’espère que ces fêtes vous apportent la santé, le succès, et le bonheur ! Pat Cathers
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
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