J’imagine que beaucoup d’entre nous ont, ou ont eu, une habitude. Une habitude est une tendance ou pratique installée, régulière. Parfois les habitudes sont bonnes, parfois pas tellement bonnes. Des habitudes malsaines peuvent s’incruster au point où elles nous dominent en dépit de tous nos efforts pour résister. Alors que pouvons-nous faire pour surmonter une mauvaise habitude ? Jésus a donné un bon exemple dans sa parabole du fils prodigue. Le problème du jeune homme était qu’il s’occupait trop de ses plaisirs et que son train de vie était bien trop dispendieux. Un jour il a touché le fond. Avili, sans argent, affamé et désespéré, soudain il a eu un réveil. Jésus a dit qu’il était « rentré en lui-même »--c’est-à-dire, qu’il s’était réveillé de ses pensées et de ses comportements égocentriques, et qu’il a cherché refuge chez son père. (Voir Luc, chapitre 15) Bien entendu, Jésus a utilisé la parabole pour enseigner une leçon importante. Nous pouvons tous nous retourner vers le seul Père divin, vers Dieu, dont les bras ouverts accueillent chaque enfant repentant ; Dieu qui montre comment nous dégager des coins désespérés où parfois nous nous mettons. Autrefois j’avais la mauvaise habitude de me ronger les ongles. Cela devenait une manière de vivre très agaçante pour moi. Je ne me souvenais pas d’une époque où je ne me rongeais pas les ongles. Je ne faisais de mal à personne avec cette habitude, mais je n’étais pas très agréable à regarder pendant que je rongeais, rongeais, et les ongles n’étaient pas beaux non plus ! Quand j’étais petite, mon grand-père essayait de me faire arrêter. Durant une visite, il a mis du ruban adhésif sur mes ongles. Mais, imperturbable, j’avais tôt fait de ronger le ruban. Une autre fois, il a recouvert mes ongles d’un liquide très amer. J’ai réussi à en supporter le goût et j’ai continué à ronger mes ongles. Ce n’était pas que j’essayais délibérément de désobéir. Seulement, arrêter semblait au-dessus de mes forces. En grandissant, j’ai fait des tentatives pour vaincre le problème. Mais à l’instant où je commençais à lire un livre, à regarder la télévision, à aller au cinéma, je trouvais que mes doigts montaient vers ma bouche, et me voilà encore en train de ronger. Et aucune volonté humaine—ni la mienne ni celle de mon grand-père—ne pouvait y mettre fin. Cependant, le moment est venu où j’ai commencé à vouloir sérieusement surmonter cette habitude. J’étais une adulte avec six enfants ! Mais comme je venais de débuter en Science Chrétienne, j’ai réalisé que je pouvais me tourner vers la prière pour résoudre un problème. Je me suis souvenue d’un certain verset biblique, « Tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. » (Matthieu 25 :21) Lorsqu’il m’est venu à l’esprit, j’ai prié, demandant à Dieu de me montrer au moins une petite chose dans ma vie à laquelle je pouvais être fidèle. J’ai vu cela comme un moyen d’être au diapason avec Dieu. Puis j’ai pensé, « Arrête de te ronger les ongles. » Ce message me semblait une instruction provenant tout droit de Dieu, me disant qu’il n’était pas nécessaire d’être piégée dans une habitude désagréable. Je savais que je ne pouvais pas arrêter par ma seule volonté. A présent je voyais une autre voie. Je pouvais « rentrer en moi-même » comme le fils prodigue et me retourner vers mon Père. Je pouvais être fidèle quant à ce que je faisais avec mes mains, et c’était une forme d’adoration attentive de Dieu. En fait, il m’était demandé de remplacer la mauvaise habitude ancienne de me ronger les ongles, par la nouvelle et bonne habitude d’être fidèle à Dieu en me réveillant à moi-même, la vraie, la bonne « moi ». Je ne me souviens pas bien du processus mental consécutif à cette perception, mais je me rappelle bien que je me sentais très confiante dans ma capacité d’arrêter de me ronger les ongles, et que c’était un acte de fidélité envers Dieu. Peu de temps après, j’étais en voiture avec mon mari. Je revois mes doigts qui montaient vers ma bouche et puis, soudain, ils se sont arrêtés. J’étais consciente de la présence douce, palpable, de Dieu avec moi. La bonté de Dieu m’a complètement enveloppée. Ma main est retombée sur mes genoux—et elle y est restée. L’habitude de me ronger les ongles, vieille de quarante ans, a cessé ce jour-là. Alors quelle était cette présence qui m’a enveloppée dans la voiture ? Qu’est-ce que c’est qui nous pousse à rentrer en nous-même soudain après avoir cédé à une mauvaise habitude pendant si longtemps ? Je crois que c’est le Christ, le message divin de Dieu, révélant la bonté de Dieu en action et reflétée dans Sa création. Le Christ a la capacité de nous réveiller du mal dépourvu d’intelligence, à une conscience éveillée de la bonté présente de Dieu et à notre capacité de l’exprimer. Il peut être si rassurant de se souvenir que le Christ est présent perpétuellement. A aucun moment nous ne pouvons être déconnectés de la bonté divine, ni nous trouver sans le soutien de Dieu. Tout comme le père dans la parabole de Jésus, les bras ouverts de notre divin Père sont toujours prêts à nous accueillir quand nous nous tournons vers Lui avec un cœur qui veut bien changer. Cesser les mauvaises habitudes implique plus qu’un ajustement d’attitude et de comportement. En nous éveillant à un meilleur sens de nous-mêmes comme la bonne création de Dieu, nous pouvons former des habitudes nouvelles, de bonnes habitudes qui reflètent notre individualité spirituelle, libérée, des enfants de Dieu. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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