5/3/2012 3 Commentaires Je sais à quoi tu penses Nous étions en voiture, ma fille de 12 ans et moi. Elle venait de me dire que je ne contrôlais pas sa vie et qu’elle pouvait faire exactement ce qu’elle voulait quand j’avais le dos tourné. J’ai répondu, « N’oublie pas, Betsy, que ta maman sait ce que penses au moment où tu le penses. » Elle a répliqué, «Nunh unhh. » Cela c’est le code ado pour «C’est même pas vrai. » Alors j’ai dit, « En ce moment même tu es en train de penser, « Ma mère est la pire des mères de la terre entière. » Elle a eu l’air stupéfait et s’est rencognée dans son siège. J’ai eu toutes les peines du monde à garder mon sérieux. En réalité, je ne lisais pas dans ses pensées. Je n’ai fait qu’énoncer l’évidence. Mais que se passerait-il si notre pensée pouvait être vue et ressentie par notre entourage? Aurions-nous besoin de faire un peu de ménage? Il y a des années j’ai entendu Garrison Keillor—auteur, conteur et humoriste américain—qui se demandait si les pensées immorales pouvaient être ressenties même par des personnes inconnues de nous. Il a suggéré la possibilité d’une relation quelconque entre certaines pensées lubriques qu’il avait parfois au sujet de sa secrétaire, et certaines des tragédies inexpliquées dans le monde. Une petite fille, habillée de sa robe du dimanche, mange une boule de glace au chocolat et la boule glisse du cornet et salit sa belle robe blanche ; est-ce qu’une seule pensée adultère pourrait en être la cause, même à distance ? Quand Jésus devait faire face à l’opposition et à la résistance à sa proposition de guérir un cas de paralysie, la Bible nous dit que « Jésus, connaissant leurs pensées, dit : Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cœurs ? » (Matthieu 9 :1-7) Il leur a donné de meilleures pensées à considérer et ensuite il a guéri l’homme, montrant ainsi que lorsque des pensées négatives et leur travail de sape sont exposés et traités, la véritable œuvre de guérison peut procéder sans interruption. Le sujet de l’impact de la pensée sur l’expérience—même sur l’expérience des autres—est un sujet auquel bien des penseurs spirituels, y compris Mary Baker Eddy, ont accordé beaucoup de considération. Eddy a écrit, « Jésus déclara que regarder les choses défendues pour les convoiter, c’est transgresser un précepte moral. Il attachait beaucoup d’importance à l’action de l’entendement humain, invisible aux sens. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 234) Un peu plus loin elle a expliqué, « La pensée mortelle transmet ses propres images, et ce qu’elle produit est formé d’après les illusions humaines… Le sensualisme produit de mauvais états physiques et moraux. » (ibid. p. 259-260) Cela c’est une assez bonne explication des tragédies qui arrivent soudain autour de nous sans explication apparente. Mais cela soulève aussi la question de ce que nous pouvons faire pour surveiller la pensée et nous défendre—non seulement des effets de la négativité aléatoire, mais aussi de transmettre à notre insu ces pensées aux autres dans le monde. Eddy a écrit, « L’égoïsme et le sensualisme sont développés dans l’entendement mortel par les pensées qui constamment rapportent tout au moi, par les conversations concernant le corps et par l’attente d’y trouver toujours du plaisir ou de la douleur ; et cette éducation se fait au détriment de la croissance spirituelle. Si nous parons la pensée de vêtements mortels, elle perdra inévitablement sa nature immortelle. « Si nous recherchons le plaisir dans le corps, nous y trouvons la douleur ; la Vie, nous y trouvons la mort ; la Vérité, nous y trouvons l’erreur ; l’Esprit, nous y trouvons son opposé, la matière. Maintenant faites le contraire. Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l’Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (ibid. p. 260) Et non seulement votre propre expérience en tirera bénéfice, mais vous rendrez service aux autres. Science et Santé Explique, « Les mauvaises pensées, les convoitises, et les intentions malveillantes ne peuvent aller, comme le pollen errant, d’un entendement humain à un autre, et y trouver une demeure insoupçonnée, si la vertu et la vérité construisent de solides ouvrages de défense. » (ibid. p. 234) Paul considérait que ce ménage mental était une partie essentielle du ministère publique du christianisme. Dans son second épître aux Corinthiens, il a écrit, «Nous détruisons les faux raisonnements, nous renversons tout ce qui se dresse orgueilleusement contre la connaissance de Dieu, nous faisons prisonnière toute pensée pour l’amener au Christ. »(10 :5, la Bible en Français Courant) Que ça nous plaise ou non, le monde lit notre pensée. Considérons qu’il est un service public que de lui offrir ce que nous avons de plus haut, et de meilleur. Aucun problème ne peut résister à une pensée soutenue.--Voltaire Tu as aimé ce blog ? Trouvé utile ? Le nombre de lecteurs de ce blog est en plein expansion chaque jour grâce à des lecteurs—comme toi—qui partagent, envoient par mail ou tweet, ou postent le lien pour que d’autres puissent le trouver.
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3 Commentaires
Béatrice
5/3/2012 08:00:11
J'aime la photo du petit garçon... C'est tout a fait comme ça que je me sens quand je suis attrapée :-) (J'espère cependant que cela ne se voit pas autant ;-)
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Daniel
5/3/2012 17:01:54
Nous sommes très puissants par nos pensées, car leur force s'enracinent sur le pouvoir créateur que nous avons reçu de Dieu pour façonner collectivement le monde illusoire en lequel nous croyons vivre, et en lequel nous ressentons véritablement la souffrance, car il nous apparaît très réel, avec toutes les frustrations et les manques qui semblent y prendre place. En sachant que les pensées courantes vouent un culte au manque, à la maladie, à la mort, cultivant ainsi la croyance en l'absence du Bien, et lui donnant toute sa force apparente, il y a vraiment un travail primordial à faire pour affirmer la Vérité unique du Bien et l'irréalité métaphysique de toute forme de manque ou de mal malgré les témoignages apparemment contraires des faux sens matériels. Mais être attentifs aussi à tous ces instants où les pensées du monde nous traversent et suscitent notre adhésion, être attentifs à nos doutes, nos peurs, nos lassitudes, nos convoitises erronées, tout cela qui donne sa solidité apparente à un monde fondé sur la négation de Dieu et de Sa Création à Son image et ressemblance. Car ces pensées ajoutées des uns et des autres et qui se poursuivent encore et encore constituent la seule consistance de ce qui nous apparaît ensuite comme manques et limitations, et la source de tous les mots qui s'ensuivent. C'est pourquoi Jésus nous demande de veiller et prier.
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