Une collègue a fait part de quelque chose qu’avait dit son professeur de Science Chrétienne : « On ne peut pas avoir ‘Guérissez-moi, mais ne me changez pas.’ » Science et Santé avec la Clef des Ecritures explique, « L’effet de cette Science est de secouer l’entendement humain afin de produire un changement de base pour que sur cette nouvelle base il puisse céder à l’harmonie de l’Entendement divin. » (Mary Baker Eddy, 162) A mesure que le patient donne son consentement à ce que Dieu en tant qu’Entendement divin fait pour lui, les choses changent. Tandis qu’un patient peut avoir tendance à surveiller le corps, ou le problème tel qu’il le perçoit, ce n’est pas là le seul lieu où le changement se déroule. En travaillant par la prière, praticien et patient ensemble deviennent témoins du pouvoir qu’a le Christ de produire/révéler l’harmonie dans les esprits et les corps humains. Dans le traitement en Science Chrétienne, le changement est une réponse normale et on doit s’y attendre. Mais parfois, dans le processus du changement, les choses peuvent paraître confuses, en désordre. La Science Chrétienne utilise le terme « chimicalisation » pour décrire « le processus subi par l’entendement et le corps mortels lorsque la croyance passe d’une base matérielle à une base spirituelle. » (Science et Santé, 169) Avez-vous jamais entrepris de nettoyer un placard en commençant par en mettre tout le contenu sur le plan de travail ? Si vous vous arrêtiez trop tôt, et que vous jugiez de vos progrès d’après le fouillis, vous pourriez perdre de vue ce que vous tentiez d’accomplir ; vous pourriez vous décourager, et jeter le tout dans le placard en attendant de vous y attaquer un autre jour, ou peut-être jamais. Disons que vous avez parlé de votre projet de nettoyage à une bonne copine et demandé qu’elle vous aide. Elle n’a peut-être pas la capacité de décider à votre place de ce qu’il faut garder ou jeter, objets devenus inutiles, démodés, sans importance ou simplement une ERREUR, mais en revanche, elle peut vous aider à garder une vision claire, vous encourager à persévérer et de ne pas vous laisser distraire par le désordre temporaire. Elle pourrait vous demander de réfléchir : les choses auxquelles vous êtes si attaché sont-elles utiles, bénéfiques, ou une bénédiction ? Elle pourrait vous rappeler qu’il était courageux de votre part d’entreprendre le projet et que ce même courage qui vous a inspiré ce projet de nettoyage vous soutiendrait dans votre action de tri. Maintenant, disons qu’il ne s’agit pas d’un placard, mais d’un problème physique qui génère de la peur. Et que l’amie que vous appelez est une praticienne que vous invitez à vous aider par ses prières. La praticienne prierait pour témoigner de votre perfection spirituelle—que vous êtes, pour citer les paroles de Jésus, « parfait comme votre Père est parfait » comme image et ressemblance de Dieu. Par son traitement mental silencieux ou audible, elle ne prendrait pas, et ne devrait pas prendre à votre place des décisions humaines relatives à vos soins, mais en revanche, elle chasserait systématiquement les peurs inutiles, démodées, hors sujet ou simplement erronées qui vous tirent vers le bas et vous enfoncent dans la maladie. De là-haut sur la montagne de la vision spirituelle , elle vous verrait libéré du désordre . Elle pourrait même vous dire sa perception de vous, vous rappelant parfois silencieusement, parfois à haute voix, que vous aussi, vous pouvez avoir la même perception. Les guérisseurs en Science Chrétienne se sont engagés à donner l’encouragement chrétien, à exprimer la patience et à supprimer la crainte, et à inspirer et aider leurs patients avec « la vraie Science Chrétienne, embrasée d’Amour divin. » (Science et Santé, 367) Vous, comme patient, auriez un rôle à jouer également—c’est-à-dire, consentir au traitement et au changement de base qu’il produit. Cela n’arrive pas qu’au moment où l’on demande la prière. Parfois, comme patients, c’est PENDANT le traitement que nous devons donner notre consentement à ce que le praticien voit, dit et connaît de notre cas. Tout comme nous invitons un ami chez nous, nous pouvons inviter un praticien dans notre maison mentale pour nous aider à faire le tri, mais c’est toujours NOTRE maison. Il nous appartient à nous et à nous seuls de prendre les décisions— seuls avec Dieu. J’ai appelé une praticienne un jour parce que je croulais sous le poids d’un problème. Je voulais seulement que ça cesse. Elle m’a posé une question et m’a donné quelques devoirs à faire, quelque chose auquel je devais réfléchir pendant qu’elle priait pour moi. J’ai raccroché et explosé de colère. Je me noyais et maintenant en plus j’avais CELA à faire ? Furax et ruminant, tout d’abord je n’ai pas fait ce devoir. Puis une pensée a interrompu tout ce vacarme mental, suggérant que si je contemplais mon cas comme la praticienne, peut-être que je ne me sentirais pas si mal fichue et accablée. Alors j’ai fait les petits devoirs qu’elle m’avait donnés, et ce faisant j’ai changé la base de ma pensée à propos du problème, le déplaçant vers la solution spirituelle à portée de main. J’ai été rapidement guérie. En un mot : La praticienne a prié. Elle m’a donné quelque chose à considérer et à faire pour moi-même. J’ai consenti à changer ma base de pensée en faisant ce petit devoir. Et j’ai été guérie. Dans le livre Mary Baker Eddy Christian Healer (non traduit en français) par Yvonne Fettweiss et Robert Warnack, il y a un passage souvent cité comme si c’était le mot de la fin pour toutes choses ayant un rapport avec la responsabilité des praticiens dans le traitement des patients. « Quand un élève ne guérit pas, c’est de sa faute. Ma patience est à bout en entendant un élève demander à son patient de travailler alors que le patient est dans les vagues jusqu’aux oreilles. Ne demandez rien à vos patients. Montre-lui votre Science et quand il sera guéri, il travaillera. » (Prononcé devant les élèves de la classe de 1889, page 151, traduction libre ) Ces commentaires sont parfois cités afin de prouver que le patient n’a rien à faire, et le praticien tout à faire dans le travail de guérison. Mais comme l’exemple de Jésus nous montre, cela n’est pas nécessairement vrai. D’après les guérisons dont on a la trace, nous voyons que parfois il exigeait quelque chose de ses patients, parfois non. Parfois il leur parlait longuement, parfois non. Parfois il s’attendait à quelque chose de leur part avant, pendant, ou après, et souvent pas du tout. En d’autres termes, il adoptait son approche selon les besoins du cas. Mrs. Eddy en faisait autant. Elle écrivait des lettres, faisait des déclarations, telle que celle ci-dessus, si souvent citée, à l’adresse de praticiens individuels et de certains groupes d’élèves ; elle parlait à leur besoin spécifique et aux besoins de leurs cas. Est-ce ces commentaires pourraient s’appliquer à certains autres aussi ? Bien sûr que oui. Mais à d’autres occasions elle abordait des situations semblables de manières différentes. C’est pourquoi l’accès à ses multiples conseils est si bénéfique pour nous. Nous disposons d’une abondance de très bonne guidance pour nous aider à trouver notre chemin dans la guérison. Voici quelques autres exemples qui montrent comment elle-même s’occupait des malades : « Prenez la Premier Commandement pour médicament—il guérit toute maladie .» (Ecrit à Septimus Hanna en 1897, LO5195, traduction libre) Le chapitre intitulé « Intermède : Conseils aux guérisseurs » dans Mary Baker Eddy Christian Healer renferme énormément de commentaires sur la pratique de la guérison. Ils illustrent une variété d’approches du travail avec les patients—parfois les engageant, parfois non, dans ce travail. Nous devons exercer sagesse et discernement afin de savoir quelles idées sont plus en rapport avec nos cas en cours. S’agissant de correspondance et de conversations privées, si inspirées qu’elles puissent être pour répondre à la demande de l’heure, ce qui s’applique à l’une ne s’applique pas nécessairement à toutes. Ce qui est écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, cependant, s’applique à nous tous. Mrs. Eddy a écrit le livre d’étude de la Science Chrétienne comme un scribe sous les ordres de Dieu. Science et Santé a subi des examens approfondis, l’affinement du vocabulaire et le perfectionnement du contenu—à un degré plus poussé que tout autre de ses écrits. Elle demandait aux praticiens de mettre Science et Santé entre les mains de tous leurs patients. Les patients ne devraient donc pas s’étonner si un praticien les encourage à l’ouvrir et voir ce qu’il a à leur dire. Tout Scientiste Chrétien a besoin de mon ouvrage Science et Santé comme livre d’étude, et il en est de même pour tous ses élèves et patients. SCIENCE ET SANTE, 456 Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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3 Commentaires
djongo wa misha
27/7/2014 02:44:00
je suis monte a la montagne en lisant cet article cest plein de revrlations de comment doit etre le comportement du patient devant lerreur
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djongo wa misha
27/7/2014 02:44:35
je suis monte a la montagne en lisant cet article cest plein de revrlations de comment doit etre le comportement du patient devant lerreur
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Michelle
27/7/2014 08:18:27
Merci. Je suis content que vous l'avez trouvez une bonne aide.
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