Ce n’est pas seulement ce que vous dites, ou même ce que vous faites avec un patient ; c’est bien davantage. Le contact avec le patient, ce qu’il a de bon et de moins bon, s’étend à ce que vous pensez, comment vous pensez, et ce que vous faites quand vous n’êtes PAS à côté du patient. La guérisseuse chrétienne et professeur Mary Baker Eddy comprenait que la moralité et la spiritualité du praticien affectent l’issue de leurs cas, sans distinction de méthode. Comment le savait-elle ? L’expérience. Avant la découverte de la méthode scientifique de la guérison divine, ce qu’elle allait appeler Science Chrétienne, Mrs. Eddy pratiquait—et ultérieurement a abandonné—l’homéopathie. Une dame est arrivée dans son cabinet d’homéopathe présentant un cas de ce qu’on appellerait aujourd’hui l’insuffisance cardiaque. La dame avait été traitée sans succès par un autre homéopathe, dont la posologie avait déclenché une réaction indésirable. Mrs. Eddy a pris le cas et l’a traité selon sa compréhension du dosage correct, et l’état de la dame s’est régulièrement amélioré. Mais Mrs. Eddy a découvert peu de temps après que, en fait, sa prescription était identique à celle de l’autre médecin—le même type, le même dosage qui avaient produit des effets indésirables horribles sous le traitement précédent, aboutissaient à une amélioration sous le traitement de Mrs. Eddy. Pourquoi la différence de résultats ? Elle devait expliquer plus tard dans son livre d’études sur la Science Chrétienne, « La pensée du médecin atteint celle de son patient…Ses pensées et celles de son patient se fondent, et les pensées les plus fortes régissent les plus faibles. C’est pourquoi il est important que les médecins soient Scientistes Chrétiens. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 197) Elle a écrit également, « Les faits moraux et spirituels concernant la santé, communiqués silencieusement à la pensée, produisent sur le corps des effets très directs et très marqués. » (ibid 370) A propos du cas d’homéopathie et d’autres cas semblables, Mrs. Eddy a noté par la suite qu’elle priait toujours Dieu de la garder du péché, et de la guider dans ses soins pour autrui. En grec, le mot pour « péché » est Hamartia ce qui peut se traduire comme suit : « rater la cible ». Être gardé du péché comprend le fait que l’on est gardé de commettre des erreurs, et signifie aussi que l’on touche le centre de la cible en toute occasion. « La pensée du médecin atteint celle de son patient… »Mrs. Eddy encourageait les guérisseurs utilisant toutes les méthodes, y compris les médecins allopathes, à débarrasser leurs pensées ainsi que leur vie de tout ce qui pouvait avoir un effet adverse sur leurs patients. Elle a écrit, « Si l’hypocrisie, l’indifférence, l’inhumanité ou le vice pénétrait dans la chambre du malade par le soi-disant guérisseur, cela transformerait, s’il était possible, en un repaire de voleurs le temple du Saint-Esprit—c’est-à-dire le pouvoir spirituel qu’a le patient d’opérer sa propre résurrection. » (ibid 365) Un jour j’ai lu cela et j’ai pensé, « Hypocrisie ? Indifférence ? Inhumanité ? Vice ? Qui, moi ? » Puis je me suis souvenu d’un cas où j’avais demandé au patient de faire quelque chose—de considérer un concept spirituel plus en profondeur—chose que je n’avais pas faite et ne faisais pas pour moi-même. Sa guérison ne s’est pas produite. Réalisant mon erreur—voire l’hypocrisie—qui consistait à demander quelque chose que je ne pratiquais pas moi-même, je me suis mise au travail et j’ai fait mes devoirs. Ensuite l’homme a été rapidement guéri. Et l’indifférence ? C’est l’état mental où l’on n’est pas ému ; c’est l’impassibilité, l’absence d’émotion. Avais-je jamais été indifférente dans mon travail de traitement, peut-être répétant les gestes techniquement parlant, mais arrêtant la prière avant de ressentir les mouvements mentaux de l’Esprit Saint dans ma conscience ? Hmmm. Et ma vie à moi ? Suis-je jamais passée sans prier à côté de quelqu’un dans le besoin ? Ou affiché un visage fermé quand j’ai été face à la pauvreté ou au crime dans la rue ou aux infos ? Je voyais que je pouvais faire mieux pour ma pratique en éliminant de ma vie toute trace d’indifférence. Inhumanité ? Là j’étais sûre d’être innocente. Mais ensuite je me suis demandé si je n’avais jamais attendu d’avoir terminé une autre tâche avant de prier pour quelqu’un. Avais-je jamais donné la priorité à mes besoins personnels plutôt qu’à une personne qui avait mal, ou qui souffrait de la peur ? Je me rappelle une fois où j’ai oublié de traiter un patient pour qui je m’étais engagée à prier. Je m’étais occupée d’un autre engagement et des heures se sont écoulées avant qu’elle ne reçoive l’aide qu’elle avait demandée et que je m’étais engagée à donner. Cela c’est de la négligence. De même que donner la priorité à ses intérêts égoïstes plutôt qu’aux besoins d’autrui est cruel. Négligent, cruel, inhumain, sont synonymes. Et le vice alors ? Nous connaissons tous mon histoire des biscuits au chocolat (sinon, cliquez ici). Voyons. Dans ce post il ne s’agit pas de faire des confessions. Il s’agit d’améliorer nos contacts avec les patients afin d’être une meilleure transparence pour le Christ guérisseur. Nous pouvons tous probablement faire mieux. Je sais que moi je peux. En fait, avant de pouvoir guérir systématiquement et instantanément, nous devons ASSUREMENT faire mieux. Dans la pratique de la Science Chrétienne le guérisseur doit être alerte et attentif. Son traitement doit témoigner du Saint Esprit et de son action de guérison sur le patient. Mais si le guérisseur est distrait ou préoccupé par l’hypocrisie, l’indifférence, l’inhumanité ou le vice, il se peut qu’il ne soit pas aussi attentif et alerte que nécessaire à ce que le Christ, grâce à l’Esprit Saint, fait pour le patient. Voici deux conseils pour améliorer votre savoir-faire vis-à-vis des patients :
Nous voulons être bons, réellement BONS dans notre activité d’aide et de guérison, c’est vrai, non ? Le savoir-faire auprès des patients implique davantage qu’un visage aimable et une parole douce. Prier avec régularité pour être gardé du péché, demander à Dieu de nous guider dans nos cas, voilà qui doit démasquer et détruire tout péché caché qui pourrait nous empêcher d’être une aide véritable. Ne vous laissez pas enliser dans l’auto-condamnation ou la culpabilité. Science et Santé est tout à fait clair sur ce point. Mrs. Eddy a expliqué que ces deux-là, en même temps que la foi chancelante qui doute de la vérité de la Vérité, « sont des conditions impropres à la guérison des malades. De tels états mentaux indiquent la faiblesse non la force….Vous devez utiliser le pouvoir moral de l’Entendement afin de marcher sur les flots de l’erreur et de soutenir vos affirmations par la démonstration. » (Science et Santé, 455) Christ Jésus a donné un conseil de sagesse à tous les guérisseurs : « Ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » (Matthieu,7 :5) Et la Prière Quotidienne nous le rappelle « …que le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins soit établi en moi, et élimine de moi tout péché. » (Manuel de l’Eglise Mère, Article 8, Section 4) Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
BIENVENUE!
|
INFORMATION |
SERVICES |
Copyright 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB (Pages mises à jour 10 octobre, 2024)