19/11/2014 0 Commentaires Comment j'ai trouvé refuge en Dieu, pas dans un somnifère - par Georgia Bulloch, CSB« Il faut absolument que je m’en sorte ! » Pour la nième fois cette semaine-là je commençais à me sentir comme une cocotte-minute. Je revenais de chez le médecin et j’avais le tournis—mais il faut que je revienne un peu en arrière. Dire que je me sentais stressée était bien en-dessous de la vérité. Partout, c’était la pression : des décisions à prendre, des tâches à accomplir dans un délai impossible—et je n’en voyais pas la fin. Je travaillais sous pression, c’est le travail qui voulait ça. Je devais prendre en un clin d’œil des décisions d’ordre financier, qui engageaient des centaines de milliers, voire plusieurs millions de dollars. C’était archi-stressant. Ensuite il y avait le problème des liquidités quotidiennes. Avant 10 h du matin, je devais décider de mes besoins en liquidités. Toute erreur ferait pleuvoir de lourdes critiques sur mes supérieurs. En général les choses se déroulaient bien, mais à certains moments chaque mois, l’intensité montait très fortement. Dans le fond, au boulot il n’y avait place ni pour l’erreur ni pour la lenteur. Les cours du soir et un foyer à gérer avec un enfant en bas âge complétaient mes activités obligatoires. Tout en était heureuse de faire toutes ces choses—elles étaient importantes pour moi—j’avais l’impression d’être de plus en plus à l’étroit. Bien sûr je tentais de faire des aménagements, ici ou là, et les choses allaient un peu mieux pour un certain temps, mais rien ne pouvait rompre l’intensité et je me trouvais de plus en plus tirée vers le bas. J’ai commencé à souffrir de crises d’anxiété. Pourquoi est-ce que je ne parvenais pas à surmonter ces exigences pour de bon ? Comme ce n’était pas la question la plus utile, elle n’a fait qu’ajouter la condamnation de soi aux ennuis déjà existants. Mais j’ai mordu à l’hameçon, je me sentais sans valeur, et j’ai considéré la possibilité de faire quelque chose qui m’était totalement étranger. Au moment de l’examen médical annuel obligatoire dans ma société, j’ai discuté avec le médecin du stress et de l’anxiété croissante que je ressentais. A contre cœur elle m’a prescrit des somnifères et en rentrant je suis passée à la pharmacie . Je ne me rappelais pas la dernière fois que j’avais pris une pilule, même une aspirine, mais j’avais atteint un point de désespoir. En sortant de chez le médecin, je désirais vraiment la paix. Mais aussi curieux que ça puisse paraître, tenir littéralement en main un moyen de fuite ne me semblait pas juste. Je me suis surprise à penser : ce n’est pas comme ça que tu fais. D’ailleurs, il ne te faut pas une esquive, mais une solution. Soudain je suis devenue calme. En arrivant chez moi j’ai rangé les pilules dans l’armoire. J’étais moins sûre qu’elles détenaient la réponse et il allait me falloir du temps pour reconsidérer avant d’en prendre. Je me suis assise et j’ai commencé à lire une revue gratuite que j’avais prise dans une entreprise du coin. C’était un exemplaire du Sentinel de la Science Chrétienne que je n’avais jamais lu. Les articles n’étaient pas seulement intéressants mais aussi édifiants. Le Sentinel m’a aussi reconnectée avec certaines expériences d’enfance qui avaient plus de valeur que je n’avais pensé—les quelques fois où j’avais assisté à l’Ecole du dimanche de la Science Chrétienne. J’ai lu des histoires de gens comme moi qui trouvaient les solutions à leurs problèmes quotidiens en se tournant vers Dieu. Le fait que ces gens n’agissaient pas avec une foi aveugle m’a fortement impressionnée. Ils connaissaient vraiment Dieu et comment obtenir Son aide. Ils parlaient du Christ, du pouvoir et de la présence de Dieu qui répond aux besoins humains. Je voulais vraiment connaître et avoir confiance en Dieu, et j’avais besoin de cette aide. Pendant plusieurs jours je n’ai pas touché aux pilules et continué à lire le Sentinel. J’ai aussi retrouvé et commencé à lire mon exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy, livre que j’avais eu enfant. En continuant à lire je me sentais nourrie spirituellement. Peu de temps après, une nuit que je me sentais particulièrement anxieuse et vulnérable, les paroles d’un cantique dont je me souvenais de l’Ecole du dimanche sont revenues pour me réconforter : « Douce présence, force, joie et paix… » (« Prière du Soir de ‘Mère’ », par Mary Baker Eddy, Cantique 206) Ces paroles était comme une prière dans ma pensée. Je pouvais les entendre. J’ai compris que cette « douce présence » était Dieu. Et en ce moment j’ai compris qu’effectivement je connaissais Dieu, que je L’avais toujours connu. Je me sentais tellement en sécurité. Ç’a été un tournant. Je n’ai plus éprouvé de crainte, ni le stress intense des attaques d’anxiété. Je n’avais plus le sentiment de batailler seule. J’ai jeté les somnifères sans en prendre une seule. Depuis, j’ai appris que la voix du réconfort qui me parlait dans la nuit était celle du Christ guérisseur, qui me rassurait que Dieu était là et pouvait me venir en aide. C’était ce même Christ qui avait raisonné avec moi dans la voiture au moment où j’avais décidé d’attendre avant de prendre les pilules. Chercher une échappatoire dans le sommeil n’était pas la solution. Nous éveiller à la présence de Dieu, et écouter le Christ qui nous rappelle que Dieu « est un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse, » est le fin mot en matière de résolution de problèmes, et qui ne nous déçoit jamais. (Voir Psaumes 46 :1) Georgia Bulloch, CSB est praticienne est praticienne et professeur de la Science Chrétienne à Huston Texas.
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