20/11/2011 1 Commentaire Brise cette coquille !_Un lecteur du blog a demandé, Qu’est-ce que le sens spirituel ? Comment sait-on si c’est par le sens spirituel que l’on on voit ou que l’on ressent, ou si c’est par la lentille déformante des sens matériels humains ? Pourquoi est-il si important de se libérer des sens matériels, et comment y parvenir ? Pour moi, la réponse se trouve du côté des poussins et des oeufs. Comment un poussin sait-ildonner des coups de bec pour casser sa coquille ? Le sens spirituel. Il sait qu’il existe quelque chose en-dehors des frontières physiques. Ce savoir inné le motive pour donner des coups de bec jusqu’à obtenir quelque chose de meilleur. _S’il se résignait simplement à accepter un sens limité, matériel des choses, il pourrait considérer sa coquille comme son lot dans la vie, et rester dedans. Il se contenterait peut-être de la position la plus confortable dans la coquille. Il pourrait même se consacrer à changer, à modifier, et à refaire la décoration intérieure afin de vivre dans un environnement plus agréable. Dans tous les cas, il ne donnerait probablement pas de coups de bec, parce qu’il ne sentirait pas la liberté présente et disponible du dehors. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy discute du besoin de nourrir et de développer le sens spirituel. « Les mortels doivent émerger de cette notion de la vie matérielle comme étant tout en tout. Ils doivent briser leur coquilles à l’aide de la Science Chrétienne, et avoir des vues plus étendues et plus élevées ». (p. 552) Je crois que le fait que nous devons briser notre coquille provient d’un autre fait : nous sentons que nous pouvons le faire. Tout le monde possède un sens spirituel inné. _Comment sait-on que l’on voit et que l’on ressent spirituellement ? Le sens spirituel est la capacité naturelle, incorporée, de reconnaître le beau, le bon, et le libérateur. Science et Santé décrit le sens spirituel ainsi : « Le sens spirituel est la faculté consciente et constante de comprendre Dieu. » (p. 209) Comprendre Dieu c’est reconnaître le bien divin. En vous examinant vous-même ainsi que tout ce qui vous entoure dans la lumière d’une compréhension de Dieu et de Son reflet du bien dans toute la création, vous exercez votre sens spirituel. En outre, le sens spirituel montre « la supériorité de la foi par les œuvres sur la foi exprimée par les paroles. » (ibid.) A mon sens, cela signifie que pour exprimer le sens spirituel, il ne s’agit pas simplement de voir, mais de faire. Les « œuvres » du sens spirituel se voient dans nos efforts de briser la coquille du matérialisme avec sa promesse de confort personnel qu’il ne pourra jamais honorer. L’enclos de l’œuf tend à devenir de moins en moins confortable à mesure que le poussin grandit. Cela n’est pas une mauvaise chose. Vivre à l’étroit le pousse à faire l’effort de donner les coups de bec nécessaires pour s’en évader. Chaque prière qui cherche à briser le carcan des limites imposées par nos craintes et comportements exprime le sens spirituel, et cherche à accueillir une vue spirituelle—une « vue de Dieu » du bien spirituel, immuable, bien au-delà du simple fait de voir, toucher, goûter, éprouver et sentir, propres à la matière. _Pourquoi est-il si important de s’échapper à un sens matériel des choses ? Comment y parvenir ? Se contenter d’un sens matériel des choses signifie accepter le risque continuel de la peur, la limitation, et la déchéance. Les sens matériels sont égoïstes et nous limitent. Leurs promesses sont provisoires et trompeuses. Le sens spirituel nous ouvre à des vues plus claires de Dieu et de l’homme comme la parfaite image et ressemblance de Dieu. Science et Santé explique : « L’égoïsme et le sensualisme sont développés dans l’entendement mortel par les pensées qui constamment rapportent tout au moi, par les conversations concernant le corps et par l’attente d’y trouver toujours du plaisir ou de la douleur ; et cette éducation se fait au détriment de la croissance spirituelle. Si nous parons la pensée de vêtements mortels, elle perdra inévitablement sa nature immortelle. Si nous recherchons le plaisir dans le corps, nous y trouverons la douleur ; la Vie, nous y trouvons la mort ; la Vérité, nous y trouvons l’erreur ; l’Esprit, nous y trouvons son opposé, la matière. Maintenantfaites le contraire. Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l’Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon est vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées…» « Fixant vos regards sur les réalités célestes, vous vous élèverez à la conscience spirituelle de l’être, tout comme l’oiseau qui, sorti de l’œuf, lisse ses ailes pour prendre son essor vers le ciel…Nous ne pouvons sonder la nature et la qualité de la création de Dieu en plongeant dans les eaux peu profondes de la croyance mortelle. Nous devons inverser nos faibles tentatives –nos efforts pour trouver la vie et la vérité dans la matière—et nous élever au-dessus du témoignage des sens matériels, au-dessus du mortel jusqu’à l’idée immortelle de Dieu. Ces vues plus claires et plus élevées donnent à l’homme à la ressemblance de Dieu l’inspiration pour atteindre le centre et la circonférence absolus de son être. » (pp. 260-262) Si vous voyez en Dieu, l’Esprit, la source permanente du bien dans votre vie, il est probable que vous vous sentez plus proche du Tout infini. Le sens spirituel vous montre l’extérieur de la coquille. Ces vues plus claires vous font sortir des limitations et de la crainte et vous conduisent vers une vie plus vaste et heureuse. _Alors, à mon avis, voici ce que les poussins et les œufs peuvent nous apprendre.
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