Arrêter les effets d’abus—maintenant

_ Je tape du pied absolument, aujourd’hui. (Voir le blog précédent). Depuis les événements qui continuent à se développer à l’Université de Pennsylvanie, et le buzz médiatique autour des accusations d’attentat à la pudeur, je prie pour savoir comment contribuer une perspective qui guérit, sans  ajouter juste du bruit au scandale et aux attitudes défensives.

A Philadelphie aujourd’hui les infos du matin ont relaté l’arrestation de 3 collégiens accusés d’avoir violé une camarade dans les toilettes. J’ai réalisé que nous pouvons, nous devons, prier pour ceux et celles qui sont, ou ont été abusés. Comprendre la loi divine d’Amour dans la prière peut racheter ces vies des ténèbres et ravages.                                                                    Lire plus

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_Il n’est pas dit que l’abus—depuis les insultes subtiles et l’intimidation jusqu’à la violation la plus odieuse de l’innocence—laisse forcément une marque noire indélébile.  Il y a une porte de sortie.  L’abus n’est pas le facteur définissant la vie d’une personne ou son potentiel. Nous avons tous une responsabilité de chercher et d’arrêter--non seulement l’abus et son auteur, mais aussi—les effets de l’égoïsme et de la cruauté. Dieu peut effacer complètement toutes les malheureuses traces de l’abus.

Ce ne sont pas des paroles en l’air. Je parle d’expérience. Deux incidents d’abus sexuel—dans ma petite enfance, l’autre à l’adolescence—menaçaient de limiter et de contrôler ma vie et ma joie. Plusieurs années plus tard, j’étais confrontée à une dépression chronique.

Ma méthode pour faire face à ce qui m’était arrivé consistait à ne jamais y penser.  Jamais. C’était enfoui si profondément que pendant longtemps cela ne faisait jamais surface dans ma pensée. Mais d’autres signes de stress post-traumatique tels que des rêves agités, des problèmes de mémoire, la honte, l’irritabilité, des comportements auto-destructeurs—étaient des soucis quotidiens.

J’ai commencé à prier tous les jours pour moi-même parce que je désirais désespérément aller mieux. Je ne reliais pas mes problèmes aux abus antérieurs. Je me concentrais sur l’effort de comprendre la signification de Dieu en tant que le vrai Bien, la source de tout bien et Celui qui maintenait mon intégrité.

Cette prière quotidienne, constante, m’a aidée à comprendre davantage la nature de Dieu et  ma propre individualité spirituelle, entièrement séparée des influences mortelles, matérielles et maléfiques. Elle m’a donné du pouvoir, et je devenais de plus en plus consciente de mon lien permanent avec la Vie divine, la Vérité éternelle, l’Amour spirituel. La Vie, la Vérité et l’Amour sont d’autres noms du seul, vrai Dieu.

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_Après avoir prié ainsi quelques semaines, les abus me sont revenus en mémoire. Les souvenirs m’ont frappée avec une force terrible. Mais, au lieu de me submerger ou de me noyer,  chaque souvenir s’est heurté à une paix profonde. Les idées spirituelles que j’avais acquises durant les semaines précédentes ressortaient systématiquement et affrontaient chaque pensée de colère, peur, haine, honte, dégoût, et reproche qui pouvaient faire surface.

J’ai eu une révélation : la Vie est ancrée dans l’amour de Dieu, pas dans l’abus. « De même que l'oiseau s'échappe, que l'hirondelle s'envole, de même maudire sans raison n'a pas d'effet. » (Proverbes 26 :2, Segond 21)

Le mal n’a aucun fondement en Dieu, donc il n’a aucune pouvoir réel sur moi, ni sur aucun des enfants de Dieu.

J’ai vu que mon identité spirituelle, l’essence de qui je suis, n’avait jamais été touchée. Mon innocence était à jamais intacte.

Je tape du pied aujourd’hui en prière pour toutes les victimes d’abus. Je prie avec l’autorité qui vient du fait de connaître, de voir, de vivre l’expérience du pouvoir de Dieu par le Christ—le message divin du Bien—qui rachète l’obscurité mentale et émotionnelle dans nos vies. Mary Baker Eddy nous assure, « Celui qui, tel un forçat échappé, se sert de ses facultés mentales pour commettre à l’occasion de nouvelles atrocités, n’est jamais en sécurité. Dieu l’arrêtera.  La justice divine l’emmenottera. » (Science te Santé avec la Clef des Ecritures, p. 105).

Les incidents d’abus et des souvenirs de crime sont tous deux à égalité assujettis à Dieu.  Dieu les arrêtera. La justice divine leur passera les menottes.

Ta prière, ma prière, pour voir que pas une seule personne n’est en dehors de la distance focale de l’amour de Dieu, apportera la lumière spirituelle dans l’obscurité, où qu’elle se cache.

Etendons les bras de nos prières et tapons sur les effets de l’abus.  Ce sujet n’attendra pas.  Il ne peut pas attendre. Tu te joindras à moi dans cette prière aujourd’hui ?

Ce blog répond à une autre question de lecteur ; Continuez avec vos questions et idées. Et souvenez-vous que vos commentaires sont toujours les bienvenus ci-dessous.

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