_ Un lecteur du blog a demandé, « Comment avancer, ou se fixer des buts afin de réaliser quelque chose, tout en laissant la vie se dérouler selon la direction de Dieu ? Je me suis souvent surprise à ne rien faire, dans l’attente que Dieu fasse Son travail ». Grâce à un joli don de conteuse et à sa métaphysique limpide, mon invitée Kay Olson, CSB, montre comment faire une pause ET avancer sont tous deux des aspects importants dans la réalisation de nos objectifs. C’était un petit souci. Mais je me disais que si Dieu est vraiment « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Psaumes 46), Il est là où je suis et m’aide avec des problèmes grands et petits! Le problème ? Mon jeune fils ne trouvait pas ses souliers neufs. J’avais demandé à tous les enfants d’apporter leurs chaussures à la cuisine afin que je puisse les cirer en préparation à l’Ecole du dimanche le lendemain. Où ces souliers pouvaient-ils être ? Nous avons décidé de chercher partout dans la maison, mais pas de souliers. C’était un samedi ensoleillé, alors je l’ai envoyé chercher dehors où il avait joué pieds nus. Il est rentré les mains vides. Lire plus _ J’ai décidé de sortir et jeter un œil moi-même. Je débutais plutôt en Science Chrétienne et apprenais comment prier, alors je prévoyais de prier tout au long du chemin. J’étais absolument convaincue que Dieu était avec moi et me guiderait. J’ai commencé en remerciant Dieu à l’avance—comme Jésus a prié avant de crier à Lazare de sortir de la tombe : « Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé… » (Jean 11). Je me disais que si une prière de « remerciement » était importante face à un gros problème comme celui-là, elle serait importante pour celui-ci aussi. J’aimais beaucoup remercier Dieu. J’ai décidé également de ne pas chercher les chaussures. J’allais remercier Dieu et attendre qu’Il me guide. Si jamais je sentais que c’était moi qui choisissais mes pas, je m’arrêteraisjusqu’à être sûre, au plus profond de moi, que j’étais guidée par Dieu. Ma fille désirait m’accompagner dans cette excursion-prière, alors je l’ai prise par la main et nous sommes parties. Un observateur nous aurait trouvées étranges à voir ! Je continuais à remercier Dieu pendant que nous marchions et nous arrêtions : comme ça, marche, arrêt, marche, on avait fait tout le tour de la maison, jusqu’au mur de pierre qui borde notre terrain, et pas de souliers en vue. Nous ne pouvions aller plus loin, sauf à sauter le mur et atterrir sur la route de l’autre côté ! Tout d’abord j’étais déçue. Puis j’ai baissé les yeux. Là, sur une grosse pierre, étaient les souliers—rangés soigneusement l’un à côté de l’autre. Merci, mon Dieu ! Dans son livre novateur, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit ceci : «….nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu’ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions ». (p. 1). C’était un petit problème mais mon désir était énorme. Bien plus important pour moi que le fait de trouver les chaussures, était mon désir deprouver que Dieu est un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Parfois, au cours de la poursuite d’un objectif humain on peut avoir l’impression que le progrès se produit par à-coups. Il peut être facile de se fixer tellement sur le problème que nous oublions la chose la plus essentielle—notre relation avec Dieu. Mais une pause pour réfléchir à la bonté de Dieu et pour apprécier la vue présente n’est jamais « ne rien faire ». Des périodes de réflexion à ce que Dieu est et fait pour Sa création font partie intégrante de l’avancement. Eddy explique, « Contemplant les tâches infinies de la vérité, nous nous arrêtons un instant—nous nous attendons à Dieu. Puis nous allons de l’avant jusqu’à ce que la pensée détachée de toute entrave marche ravie, et que la conception libérée prenne son essor vers la gloire divine « (ibid . 323). _ La pensée sans entrave se réalise par la prière qui s’éloigne des objectifs humains—quoique bien intentionnés—pour se rapprocher de l’objectif plus vaste propre à l’homme, qui est de refléter la Vie divine, Dieu, sans limites ou crainte. Les limitations et la crainte sont les éléments qui confineraient nos conceptions les meilleures et en empêcheraient la réalisation. Des pauses actives en prière—qui remplacent la crainte par la gratitude, et les doutes et limites par la confiance en le bien,--sont essentielles. De telles pauses peuvent nous guider vers l’avant, pas à pas, jusqu’à ce que nous voyions, là juste devant nous, nos buts totalement réalisés. Kay Olson est practicienne et la Science Chrétienne et professeur. Elle et son mari partagent leur temps entre leurs maisons en Caroline du Nord et la Pennsylvanie. On peut la contacter à [email protected]. Elle parle anglais.
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
BIENVENUE!
|
INFORMATION |
SERVICES |
Copyright 2011-2023. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB (Pages mises à jour 2 dec, 2022)