Avertissement : Méfie-toi de certains vendeurs

Une fois j’ai succombé aux excellentes techniques de vente de la chaîne de téléachats. Même au milieu de la nuit, je me réveillais en me demandant quel était l’article du jour en promotion. J’ai acheté des choses dont je n’avais ni besoin ni même vraiment envie. Les affaires semblaient irrésistibles. L’alerte est arrivée sous forme du relevé de carte de crédit dans le rouge. En retrouvant mon bon sens, j’ai immédiatement tout renvoyé et j’ai retenu l’expérience comme une leçon importante de ce qui arrive lorsque l’on se laisse influencer.

Une technique de vente très persuasive n’est pas seulement une menace potentielle à ton compte en banque. Dans sa forme la plus agressive elle peut également s’attaquer à ta santé. Le découragement et la crainte sont des pensées qui, invitant la maladie, agissent comme des agents de vente de la maladie. Sans pitié, la crainte ouvre la porte mentale aux possibilités de la maladie—vendant la vulnérabilité au moyen d’un catalogue qui fournit des images saisissantes du stress, de l’hérédité, de la faiblesse, de tout ce qu’il faut pour te convaincre que tu as certainement la maladie du jour.

Une fois que la crainte a dit ce qu’elle avait à dire, le découragement met le pied dans la porte mentale afin d’être sûr qu’elle restera ouverte, même un tout petit peu, si bien que la crainte peut revenir pour poursuivre ses boniments, le tout en te mettant sous une forte pression.

La tactique du découragement  consiste à plaider constamment, à bas bruit, en faveur de tout ce qui est négatif. Le découragement s’insinue souvent sur la pointe des pieds, sans que l’on le remarque ; mais une fois dans la place, sa présence se fait sentir. Comme la deuxième voix dans un duo de vente de la maladie, le découragement répète le refrain  « Ce que dit la crainte, ce que dit la crainte, tu n’échapperas jamais à ce que dit la crainte. »

Si tu ne veux pas acheter ce qu’ils vendent, sois attentif à cette combine de vente qui met la pression, dont l’objectif principal est de te faire acheter ce que tu ne veux pas : un faux sens d’isolation de Dieu, le Bien.

Si jamais tu te trouves  alité  avec un cas sérieux de crainte et découragement, il est utile de savoir qu’il n’est jamais trop tard pour te réveiller, reprendre le contrôle de ton cas, et  bouter dehors ces vendeurs et leurs marchandises mensongères et peu recommandables.

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« Arrêtez et sachez que je suis Dieu. » est la réponse du Psalmiste à la crainte. Ecoute la voix intérieure de la raison spirituelle—cette voix claire et calme de l’Amour divin, qui te rappelle qui tu es gravé  tendrement sur les paumes des mains de l’Amour divin. Tu es en sécurité en l’Amour. L’Amour protège de la crainte et de la maladie, et les chasse.

« L’Eternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui ! » Voilà comment répond le prophète Habakuk au découragement qui répète à satiété  «  Malheur à moi ».

L’Eternel est dans son saint temple.  Plonge profondément dans le temple—ta gratitude pour ce que Dieu est et pour ce qu’Il fait. Que la gratitude fasse cesser tous les « Pauvre de moi » qui cherchent à te distraire et à t’empêcher de connaître, d’entendre, et de sentir la présence de Dieu à tes côtés à chaque moment.

Revêts le « vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu » d’Esaïe, et tu trouveras que ta porte mentale est hermétiquement fermée à l’influence de la crainte et du découragement.

Je  parle ici de ta maison, ta conscience—ton espace mental et physique. Tu as le droit et la capacité de déterminer ce qui entre. Et c’est toi seul qui détermines ce qui reste dehors. Faisant allusion aux enseignements puissants de Christ Jésus, Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne, a écrit avec sagesse, «   Et il a également dit que ‘ Le royaume de Dieu est au-dedans de vous. ‘ Sachez donc que vous possédez le pouvoir souverain de penser et d’agir correctement et que rien ne peut vous déposséder de cet héritage et empiéter sur l’Amour divin. Si vous maintenez cette position, qui ou quel élément pourrait vous faire pécher ou souffrir ? «     (Pulpit and Press, traduction libre)

N’achète pas tout ce que les vendeurs habiles essaient de te vendre.

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