Cancer—guéri

Le mercredi un peu partout dans le monde des gens se rassemblent dans des églises ou par groupes afin de partager ce qu’ils ont vu et comment ils ont vécu le pouvoir de guérison de Dieu, de la Vérité. On entend des choses assez étonnantes au cours des réunions de témoignage dans une église de Science Chrétienne. Ce partage est si spécial, non pas en raison de celui qui parle ni même de la manière dont on raconte l’histoire. L’on ressent le pouvoir et la présence et l’amour de Dieu, par le Christ, qui guérit.  Dans le Manuel de l’Eglise, Mary Baker Eddy a écrit, « Il est plus qu’une simple répétition de bienfaits, il s’élève jusqu’au sommet de la louange et illustre la démonstration du Christ, « qui guérit toutes tes maladies » (Psaume 103 :3). » Voici mon témoignage.

En 2001 j’ai manifesté des symptômes d’un cancer du sein.  Ma mère avait subi l’ablation d’un sein quelques années plus tôt. Ma tante avait subi une mammectomie double, mais elle est décédée de la maladie. J’avais une petite fille. Je n’avais nulle intention de partir,  et je ne voulais pas qu’elle devienne victime de la maladie.  Alors quand j’ai commencé à montrer des symptômes,  mon sentiment était que je n’avais pas le choix : je devais mettre un terme à cette épidémie de crainte et de maladie dans la famille.

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A l’aune des critères du monde, mon traitement n’était pas conventionnel, mais il était parfaitement normal pour moi. J’ai choisi de m’appuyer sur Dieu, par la prière, pour la guérison. J’avais déjà  une expérience assez étendue de la prière qui guérit, puisque, à différentes occasions, j’avais eu des guérisons rapides d’autres conditions, y compris une pneumonie et des fractures.

A part le fait de m’appuyer sur la prière, j’ai pris une autre décision, peut-être elle aussi non-conventionnelle. J’ai décidé de ne pas traiter la maladie du cancer. Dans ma prière il ne s’agissait pas de me débarrasser d’un cancer. La maladie et les symptômes n’étaient pas le sujet de mes prières.  Comprendre et connaître Dieu—voilà le sujet. Dans la pratique de la Science Chrétienne, les prières qui guérissent impliquent une recherche de la Vérité, de Dieu, et de l‘état spirituel de l’homme comme reflet parfait, l’image et la ressemblance de Dieu, le Bien divin. Le sujet de ma prière était Dieu—une quête pour connaître Dieu et ma lignée spirituelle comme son enfant.

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L’étude quotidienne de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy a aidé à ancrer la prière à certaines vérités-clé concernant la nature de Dieu, ce qui à son tour m’a aidée à mieux me connaître :

• Connaissant Dieu comme Entendement, je savais que mon Dieu ne pouvait créer une création Adam et Eve à partir d’une poussière dysfonctionnelle. J’ai appris que je ne suis pas la fille d’Eve.
• Connaissant Dieu comme Esprit, je savais que mon Dieu ne pouvait créer la vie à partir de son propre contraire—la matière.  J’ai appris que je ne suis pas le produit de l’ADN.
• Connaissant Dieu comme Amour, je savais que mon Dieu ne pouvait créer ses enfants pour qu’ils s’infligent du mal à travers l’hérédité, la contagion, ou tout autre contact humain. J’ai appris que ma famille entière, en réalité tous les enfants de Dieu, sont liés par l’Amour, Dieu, mais pas par la maladie.
  

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Ma prière m’a aidé à mieux comprendre Dieu, ce qui à son tour, m’a aidé à savoir que moi-même, ma famille—et tout le monde en fait—nous étions tous en bonne santé, intègres et libres. Elle m’a donné un sens plus large de l’Amour qui m’a ouverte à un amour qui n’exclut personne. Entre mars et octobre j’ai prié régulièrement pour mieux connaître Dieu. Un matin en octobre j’ai  réalisé que j’étais guérie.

Le Christ guérisseur—le divin message révélant la vérité de Dieu comme Entendement, Esprit et Amour—était la source de cette guérison. C’était le  pouvoir de Dieu, ni la foi ou la logique humaines, ni un pouvoir personnel ou un raisonnement à base de formules. Simplement, ce qui amène la guérison, c’est le fait de se tourner vers le Christ pour qu’il  nous  révèle, moment après moment, un sens plus vaste de ce qu’est Dieu, et comment cette vérité de Dieu s’applique à nous. Il m’a guérie. Il continue à préserver ma famille de tout mal. Je suis profondément reconnaissante.

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