![]() Un lecteur de ce blog a demandé pourquoi certaines guérisons prennent plus de temps que d’autres. Je répondrai en partant de ma propre expérience et de mon cœur, ce qui est la seule façon que je connaisse de répondre à une question si sensible, et si souvent chargée d’angoisse. Voici quelques mois une personne m’a demandé si, à mon avis, la guérison par la prière se poursuvait aussi promptement et aussi rapidement qu’au temps de Jésus ou même il y a cent ans. Cela m’a incitée à rédiger une liste pour moi-même, noir sur blanc, de chaque guérison majeure que j’avais jamais eue. Au final j’en ai eu beaucoup—de la pneumonie, à une grosseur dans un sein, en passant par des fractures. En tout, la liste comptait 53 guérisons majeures. J’ai laissé de côté les incidents mineurs--les épisodes de grippe, ou les rhumes, ou les querelles de famille—qui se sont évaporés rapidement après la prière. Quoique…je suppose que la guérison d’un rhume sévère en cinq minutes pourrait compter comme une guérison assez importante... Lire plus Alors que je réfléchissais à ces expériences, j’ai réalisé qu’il y avait deux façons de raconter son histoire personnelle. L’une est la narration des catastrophes, grandes et petites, qu’on a rencontrées, et comment on les a surmontées. L’autre consiste à tracer le fil de la croissance spirituelle et les révélations de la bonté de Dieu qui se sont déroulées à travers l’expérience quotidienne de la prière. Je crois que c’est dans ce que nous prenons pour notre biographie, et sur quoi nous nous concentrons, que se trouve la racine de la question, « Pourquoi ma guérison tarde-t-elle tant ? » Dans chacune de mes guérisons personnelles, la prière consacrée a eu pour effet un changement de perspective. La prière qui guérit implique de regarder la vie à partir de la perspective divine et de bien vouloir travailler à partir de ce point de vue. La prière développe le sens spirituel ; et le sens spirituel est la capacité possédée de tous de comprendre et de voir la réalité spirituelle sans les fardeaux de la crainte, la douleur ou le doute. Lorsqu’on comprend que ce qu’on voit et sent à travers le sens spirituel est l’état réel de l’être véritable, le consentement se produit, et nous appelons ce changement une guérison. A mon sens, Paul fournit une bonne explication de ce qui se produit dans la prière qui guérit : il dit, « ….que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par des convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, crée selon Dieu dans une justice et une sainteté qui produit lé vérité ». (Ephésiens 4 : 21-24). Quelle que soit la durée, longue ou brève, de ce changement, la guérison n’est jamais magique. Le temps impliqué dans une guérison n’est jamais fonction du problème—c'est-à-dire, aucun problème n’est pas par sa nature plus difficile à guérir qu’un autre. La guérison résulte d’un changement deperception, de la croissance spirituelle et du progrès en mettant en pratique ce que nous savons—les trois choses les plus naturelles dans la vie. ![]() J’ai eu un problème relationnel de longue date durant lequel j’ai travaillé avec un nombre de practiciens, et j’ai abordé le problème par la prière pendant plusieurs années. Puis un jour, alors que ma pensée était occupée ailleurs, la guérison est arrivée. J’ai été en colère. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ai-je été guérie un jour où je priais à un autre sujet (en fait pour une autre personne). Pourquoi mes premières prières n’avaient-elles pas suffi? J’ai posé ces questions à la practicienne avec qui j’avais travaillé. Elle m’a suggéré de demander à Dieu et d’attendre la réponse. Six mois plus tard je savais pourquoi. Il m’avait fallu la totalité de ces six mois pour lâcher le sens de mon histoire personnelle comme une longue suite de troubles relationnels et pour voir que, en fait, ma perspective devenait régulièrement de plus en plus spirituel, moins égocentrique et que mon cœur s’ouvrait, de plus en plus, au pardon et à l’amour. Le sujet de mes prières s’était déplacé tout doucement. Le sujet n’était plus le problème. Le sujet à présent consistait à explorer ce que Dieu est et fait réellement. Le jour de ma guérison, j’avais vu, et ressenti, et accepté la bonté totale de Dieu et le fait que la béatitude est le seul vrai état de l’homme de Dieu. Et cette vision m’a lavée apparemment de bien des problèmes de longue durée, y compris de la difficulté relationnelle. La guérison ne s’est pas produite avec le temps. Elle s’est produite hors du temps, ou plutôt, quand j’ai vu que je n’étais pas sur une ligne chronologique mortelle, limitée, liée à la condition humaine avec ses hauts et ses bas, et que j’ai consenti à la béatitude et à l’état divin de l’homme de Dieu. Les guérisons ayant eu le plus profond impact sur ma vie ont apporté les leçons de vie les plus significatives. Beaucoup ont pris du temps, c’est vrai. Mais l’élément-temps s’estompe quand la guérison est mesurée à l’aune de la croissance spirituelle et la capacité d’aider les autres ainsi gagnées. Quand les apôtres de Jésus se sont débattus avec un problème qui durait, Jésus a guéri le cas en réprimandant la « race incrédule et perverse » et diabolique de questions, telles que « Depuis combien de temps cela dure ? » « Combien de temps encore ça va continuer ? » qui pesaient sur le cas. Ensuite il a parlé du pouvoir de la foi grand comme un grain de sénevé. (Voir Matthieu 17 :14-21). Les grains de sénevé semblent petits et insignifiants. Pour moi, Jésus nous enseigne à ne pas nous laisser distraire par l’ampleur ou la durée—ou par toute autre mesure mortelle—d’un problème. Nous devons nous extirper entièrement du problème et planter notre grain de prière dans le tout-puissant, tout-présent Christ de Dieu. Le message du Christ est qu’une compréhension de Dieu par la prière, et une vie invariablement vécue avec cette prière, déplace les montagnes. Christ ![]() Jésus avait raison. La prière et la persistance dans la vie de tous les jours déplace les montagnes. En parlant de la guérison-Christ, Mary Baker Eddy, qui a découvert la méthode de prière utilisée par Jésus pour guérir—écrivait d’expérience : « Cette tâche n’a rien de difficile ou de pénible lorsque le chemin et indiqué ; mais seuls l’abnégation de soi, la sincérité, le christianisme et la persistance remportent le prix, comme il en est habituellement dans tous les domaines de la vie. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 462). Ne soyez pas piégé par la pendule ou une chronologie mortelle. Ne permettez pas à un problème d’être une montagne immobile, ancrée. Ne croyez pas le pouvoir de votre foi-et le pouvoir de votre prière—trop petit. Votre histoire personnelle et votre potentiel de guérison sont infiniment plus grands que cela. Priez. Persistez. Croissez. Exprimez. Vous ne raterez pas votre guérison. Elle se déroule en dehors du temps. Vous pouvez visiter: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB LA PAGE DES BLOGS MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES READ THIS BLOG IN ENGLISH
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
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