Comment peux-tu savoir si tu avances lors d’ une randonnée en montagne ? La piste peut tournicoter dans tous les sens, si bien qu’il n’est pas toujours facile de juger de ta position en regardant devant ou derrière. Les pieds sur une piste en bas d’une montagne ne sont en rien différents des pieds sur la piste tout en haut. Alors comment savoir si tu avances vers ton but, et que tu ne fais pas que tourner en rond ? Tu peux toujours vérifier le point de vue. En randonnée on peut beaucoup se préoccuper de la piste afin de s’assurer de marcher d’un pas ferme et sûr, et d’aller dans la bonne direction. Mais pour les randonneurs expérimentés, la piste est rarement le point focal de l’ascension. La vraie récompense est la vue—regarder plus haut, plus loin, plus en profondeur l’immensité et la beauté de la création. Une fois j’ai fait la descente en partant du bord sud du Grand Canyon dans l’Arizona. Au cours de cette première descente, il était surtout question de mes pieds. Une fois estompé le premier frisson de plaisir de la randonnée , je me suis demandé, « Combien de pas me faudra-t-il encore pour que j’arrive à destination ? » Nous avons descendu 10 miles (16 kms) sur la Piste Havasupi jusqu’à un terrain de camping près des Chutes Havasu. Ensuite nous avons fait un tour de 20 miles (32 kms) en passant par les Chutes Mooney et Beaver en direction du Fleuve Colorado d’où nous sommes repartis. Pour rien au monde je n’aurais échangé la vision de l’affluent Havasu aux eaux bleu turquoise, car rempli de magnésium, au moment où ses tourbillons rejoignaient le brun boueux du fleuve Colorado. Et cependant, en dépit d’un décor naturel à couper le souffle, j’ai consacré le gros de mon attention à l’effort nécessaire pour descendre le Canyon et atteindre le fleuve, et aussi à l’effort qu’il me serait bientôt demandé pour remonter. Le dernier jour, en remontant la Piste Havasupi, j’ai rencontré un problème sérieux avec mes pieds et mes jambes . Ils avaient l’air d’en avoir assez. Je n’étais pas certaine de la distance parcourue ; je n’étais pas certaine de celle restante avant d’atteindre le bord du canyon ; mais j’étais assez certaine d’être bloquée là sur la piste, et que bientôt la nuit allait tomber. Désespérée et apeurée, je me suis mise à prier. Puis j’ai eu l’inspiration de me chanter des cantiques. J’ai chanté tous les cantiques que je parvenais à me rappeler—cantiques de réconfort, cantiques racontant la présence divine, la force, et la beauté de Dieu. Bientôt j’ai recommence à grimper, avançant tout en chantant les cantiques. En réalité, la piste semblait pareille, et mes pieds et jambes ressentaient l’énorme effort dans l’ascension, mais je ne regardais plus ni derrière ni devant pour déterminer mes progrès. J’ai cessé aussi de consulter mes pieds et mes jambes pour voir comment ils s’en sortaient. Au lieu de cela, j’ai cherché autour de moi l’évidence de la beauté, de la puissance et de la force de Dieu et de Sa création, décrites dans les cantiques que je chantais. Et au fur et à mesure, la scène a commencé à changer. A présent je pouvais voir mes progrès. J’ai vu les cimes des arbres, au lieu des troncs, et au lieu de regarder du bas vers le haut des parois du canyon afin de juger de la distance encore à parcourir, j’ai regardé dans le canyon. Je savais que je progressais en raison de ma gratitude pour la vue. A présent que je ne craignais plus de ne pas arriver à terminer l’ascension, j’ai passé le restant de la randonnée à observer comment la puissance glorieuse et la majesté de Dieu se révélaient à moi à chaque tournant, jusqu’à ce qu’enfin j’atteigne le point culminant de la piste, juste au moment où le soleil commençait à se coucher. Mary Baker Eddy, la femme qui a découvert la Science Chrétienne, a écrit, « Les pas que fait la pensée, en passant du côté sensuel de l’existence à la réalité et à l’Ame de toutes choses, sont lents, faisant présager une longue nuit au voyageur ; mais les gardiens des ténèbres sont les anges de Sa présence, qui donnent de la grandeur aux luttes intellectuelles et aux conflits avec les croyances d’autrefois, alors que nous sommes entraînés vers des latitudes plus spirituelles. » (L’Idée que les hommes se font de Dieu—son effet sur la santé et le christianisme, 1 ) Si jamais tu te trouves en train de prier, et que tu te demandes si tes prières te font avancer, il peut être utile de faire une pause et de détourner le regard du problème, de chercher l’évidence spirituelle de ce que Dieu, le Bien divin, est en train de faire là où tu es. Mesurer le progrès selon ces vues spirituelles ne raccourcit peut-être pas la piste, il t’appartiendra probablement de faire l’effort d’accomplir chaque pas , mais tu ne seras pas victime de l’illusion d’être bloqué, ou même de penser qu’il est possible que tu régresses. Le divin Bien se révèle dans toute sa gloire à chaque pas et gracieusement, te fait avancer. Je lève mes yeux vers les montagnes, d’où me viendra le secours ? Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)
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