La plupart des Chrétiens s’accorderaient pour dire que le Sermon sur la Montagne est l’une des Ecritures qu’ils préfèrent, mais combien d’entre nous pratiquent vraiment ce qu’il prêche ? Pris verset par verset, le Sermon sur la Montagne contient quelques-uns des enseignements les plus strictes (traduis : durs) de Christ Jésus. Par exemple, il dit, « Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. » Matthieu 5 :40-42. Je pense que Jésus fait une demande assez extraordinaire. Il nous demande de pratiquer un christianisme où nos pertes personnelles peuvent être un gain. Il s’agit d’une charité—un niveau d’amour qui place les besoins des autres au-dessus des nôtres. Donne, aime, partage, pense aux autres. Fais plus que ce qu’ils demandent, donne davantage que ce qu’ils désirent ou ce dont ils pensent avoir besoin. Jésus dit que nous devons faire cela. Que nous devons prendre plaisir à donner aux autres. Nulle justification de soi, nul sentiment d’injustice. Nul MOI MOI MOI dans nos prières, ni dans ce qu’on donne, ni dans ce qu’on fait. Cela te semble difficile ? Il est vrai que le Sermon sur la Montagne place la barre très haut. Ces leçons ne sont pas toujours faciles à entendre. Elles ne sont certainement pas toujours faciles à mettre en pratique. Mais combien est-ce que nous désirons pouvoir guérir ? Être une bénédiction pour les autres ? Une fois un homme a dit à Jésus qu’il avait suivi les dix commandements depuis tout petit, mais qu’il voulait savoir ce qu’il devait faire en plus pour obtenir la vie éternelle. Matthieu relate, « Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. » Matthieu 19 :21-22. Son problème n’était pas qu’il avait trop de biens. Son problème était qu’il avait trop d’amour pour ses biens. Plus d’amour pour ses biens que pour sa propre vie. Penses-y. En relâchant la matérialité il gagnait la vie éternelle. Est-ce que cela n’indiquerait pas en quelque sorte que s’accrocher à la matérialité signifie la mort certaine ? Comme la mort de la liberté, la mort de la joie, la mort du progrès spirituel, la mort d’une vie libre de stress et de fardeaux ? La matérialité—le MOI MOI MOI, A MOI A MOI A MOI—doit s’en aller si nous voulons progresser. Je me rappelle un jour vers mes 18 ans, où j’ai lu dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy, ‘’Un grand sacrifice de choses matérielles doit précéder cette compréhension spirituelle avancée ». (p. 16 :1) J’ai pensé, « Mais je veux me marier ! Je veux une maison, une belle voiture, une vie agréable! » Puis, j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une demande de sacrifice de choses matérielles—ce qui pouvait être détruit, ce qui n’était ni fixe ni permanent. J’ai réalisé que j’aurais toujours dans ma vie tout ce qui exprimait l’abondance de Dieu, ce qui soutenait ma pratique de la prière et de la guérison—ce qui est permanent et spirituel. Je m’en souvenais à chaque fois que j’achetais une voiture, ou une maison, ou même avec chaque mariage. Je me demandais, « Est-ce que c’est seulement encore une chose que je désire ? Ou est-ce que cette maison ou cette relation soutient ma spiritualité , en me donnant des occasions de servir Dieu et d’exprimer le bien ? » Si la réponse à cette deuxième question était affirmative, alors je savais qu’il n’y avait aucun risque de perte . Changement et progrès, oui. Mais perte, non. Le fait est qu’un mari, une femme, une maison, un compte bancaire, les transports peuvent être l’expression de la provision et de la sollicitude de Dieu. Les bras de la prière peuvent enlacer tous les éléments du bien qui soutient le progrès spirituel de nos vies. Mais entasser des choses matérielles pour soi et soi seul constitue une forme mortelle de matérialisme. L’un des défis parmi les « Actes Radicaux » à Time4thinkers.com est : Vends ce que tu as, et donne aux pauvres. Une lectrice qui essaie de mettre en pratique ce défie a écrit, « J’ai réalisé que cela ne suffisait pas de vendre les choses dont je me fichais. Mais je devais vendre ces choses qui pour moi avaient de la valeur. » Merci pour ça, Kate. J’ai pensé à ma cave pleine jusqu’au plafond de cartons contenant les derniers trésors dont je ne voulais pas me séparer après notre déménagement—choses qui ont de la valeur, choses que j’aime. L’inspiration a soufflé en moi comme une fraîche brise d’été. « Laisse-le partir, tout. Donne tout aux autres qui en ont besoin. » Alors je me suis mise à distribuer. Mon objectif cet été est de vider la cave de tout sauf des décorations de Noël. C’est grandiose. Et je me sens très, très bien. Si tu aimes ce que tu lis, alors partage avec tes amis !
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1 Commentaire
20/7/2012 05:41:49
Merci,pour cet article qui nous apprends à ne pas s'attacher aux choses matérielles et périssables mais de s'attacher à ce qui permanent et éternel bref à Dieu la vérité.
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