En cas de panique—laisse l’Entendement te prendre en mains

_ Pas de panique. Je suis là. Je t’accompagnerai jusqu’au bout. Voilà le message qui m’est venu quand je me suis trouvée roulée en boule par terre dans ma chambre, en proie à la panique, en larmes, avec l’impression d’être au bout du rouleau à cause d’un problème qui persistait depuis trois ans et semblait soudain pire que jamais.  Je ne savais plus quoi faire pour avancer. Le dialogue mental a été le suivant :

« Je (sanglot) ne peux plus (re-sanglot) faire ce travail (sanglot d’épuisement).  

« Tu n’es pas obligée. »

« Non (sanglot) vraiment. Je ne peux plus prier là-dessus, je suis à sec de pensées pour avancer. (sanglot) je laisse tomber ».

« Ne pense plus. Je suis ton Entendement. Laisse-moi penser pour toi. Je suis là. Je t’accompagnerai jusqu’au bout. »                                                                                                                                                                 Lire plus

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_  Même dans cet état de complet épuisement mental, ma prière « Sans prière » a été efficace pour me guider vers la réflexion dont j’avais besoin pour me réveiller. En fait, elle a commencé en me laissant dormir—me reposer sur le fait que je n’étais pas obligée de comprendre quoi que ce soit. Je pouvais me reposer sur Dieu, mon Entendement infini qui n’est jamais au pied du mur, pour tout savoir, penser, raisonner, et résoudre à ma place.

A mon réveil, je n’étais plus affolée.  Rien n’avait changé côté problème.  Mais je ne me sentais plus si isolée et seule dans le combat. Ce clair message, venant de l’Amour divin, de la présence de l’Entendement, m’a réconfortée. L’Amour, Dieu, m’a dit, « Je suis ton Entendement.  Laisse-moi penser pour toi.  Je suis là.  Laisse-moi  te guider vers l’issue. »

Le grand prophète Elie a eu une expérience similaire, quand il se sentait désespéré, épuisé, et seul au monde. Jézabel, son ennemie, était sur ses talons et vociférait des menaces de mort; il a pris la fuite à pied loin dans le désert. La Bible : « Il alla s’asseoir sous un arbuste, un genêt. Il souhaitait mourir.  ‘Maintenant , Seigneur, j’en ai assez ! Reprends ma vie ; autant que je sois mort !’» (Voir I Rois, chapitre 19)

Puis il s’est couché sous l’arbuste et s’est endormi.  On nous dit que, « Soudain un ange vint le toucher et dit, « ‘Lève-toi et mange.’ Et il vit en effet près de lui une galette et un pot d’eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha. L’ange du Seigneur revint le toucher et lui dit : ‘Lève-toi et mange, car le voyage sera trop long pour toi.’ Elie se leva, mangea et but, et avec les forces trouvées dans ce repas, il marcha quarante  jours jusqu’à Horeb la montagne de Dieu. »

C’était sur cette montagne, dans une caverne, au bout de ses quarante jours de voyage accomplis grâce à la nourriture-ange, qu’Elie a été témoin d’un tremblement de terre, d’un grand  vent et d’un feu. Il a appris qu’il n’y avait nul Dieu—nulle Vie, ni Vérité, ni intelligence, ni substance—dans ces symptômes du mal. Le murmure doux et léger de la Vérité a fait une percée, et il a entendu des instructions très spécifiques qui allaient lui permettre d’aller de l’avant et de terminer sa mission en toute sécurité.

Dans mon cas, la leçon a été la même. Mon affolement venait du fait que j’étais submergée par des symptômes d’un mal empoisonnant, intraitable qui semblait avoir pris le contrôle de ma vie. Mais une fois que j’avais compris que ce n’était pas à moi de prier, ou de réfléchir pour m’en sortir, mais que je pouvais céder à l’Entendement intelligent pour m’alimenter en pensées et diriger mes pas vers l’avant—les symptômes ont cessé d’être si impressionnants. En fait, durant les quelques semaines suivantes j’ai vu des progrès rapides partout autour de moi, jusqu’à ce que je voie que le problème était totalement guéri.

L’Entendement m’a accompagnée, jusqu’à ce que je voie l’issue, moi aussi.

Si tu es aux prises avec un combat  en particulier et que tu te sens piégé, acculé, sans issue, permets à l’Entendement de te prendre en mains. Ecoute le murmure doux et léger, perçant le bruit du tremblement de terre, du vent et du feu de la panique. Il te dit :

« Je suis ton Entendement.  Laisse-moi penser pour toi. Ne t’affole pas.  Je suis là. Je serai à tes côtés tout le long, jusqu’au bout. »

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