![]() En tant que Scientiste Chrétienne je me vois parfois poser une question telle que : Que voulait vraiment dire Jésus quand il a déclaré…. » Ceux qui aiment la Bible savent qu’il peut y avoir autant d’interprétations du sens biblique que de lecteurs des Ecritures ! Et je n’aurais pas la prétention de connaître les pensées de Jésus, ni toute la profondeur et l’étendue de ses intentions. Mais je peux partager—et je le fais souvent-- ce que ses paroles signifient pour moi, selon mon inspiration du moment. Une question qui se présente, et assez souvent à vrai dire, est : « Que voulait dire Jésus dans l’Evangile selon Matthieu 5: 32, quand il a dit : « Mais moi je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Et je comprends cette préoccupation. Cette phrase pourrait avoir l’air d’un acte d’accusation et de condamnation à l’égard des femmes. Mais, pris dans son contexte historique—je pense que ce verset traite d’un problème important qui mérite d’être approfondi—le sujet des droits des femmes... Lire Plus Un réveil. Pour moi, les paroles de Jésus, prononcées à l’intention de ses auditeurs masculins, introduisaient un pas vers le haut, en demandant la prise en compte des besoins et des droits des femmes par une culture dont les us et coutumes en matière de mariage et de divorce favorisaient en général une seule des parties concernées. Un homme pouvait divorcer de sa femme pour n’importe quelle raison, et souvent il ne s’en privait pas, même pour un motif aussi futile qu’un dîner brûlé. Cependant une femme dans une telle situation ne disposait d’aucune protection selon le code civil ou religieux. Quelle meilleure façon de ouvrir doucement la pensée à la considération de l’effet du divorce sur les femmes, que de faire appel au sens moral des hommes ? Selon ce nouveau critère, si un mari n’a qu’un prétexte léger pour divorcer, sans impératif moral, il participait à la démoralisation de la famille. Au cas où le mari pensait pouvoir s’en débarrasser en la passant à un autre pour la faire vivre, comme cela se produisait parfois, Jésus évoquait un code moral qui s’appliquait au « suivant des maris » également. En somme, à mon sens, ce verset, n’est pas une condamnation des femmes divorcées, mais une alerte en direction des hommes de son temps, pour qu’ils considèrent bien leurs propres actes, et pour qu’ils soient certains de l’impulsion morale de tels actes—sinon pour leurs propres femmes, au moins pour leur propre salut—sujet qui était sûr d’attirer leur attention. ![]() Est-ce que le monde est prêt à changer? A une époque précédente, Moïse a introduit « œil pour œil » comme une pratique meilleure que « une vie pour un œil »-- apportant, ainsi, au moins un peu d’équilibre au sujet de la rétribution. Le fait qu’il n’a pas été plus loin, en soulevant le problème « aimez vos ennemis », pourrait indiquer sa compréhension de la culture et du besoin graduel de progrès spirituel . Moïse n’a pas fait un éclat avec l’idée de tourner l’autre joue, mais il a fait bouger la pensée dans une direction améliorée. Plus tard, Jésus pouvait introduire une réponse meilleure encore, tourner l’autre joue, parce que la pensée et les valeurs morales avaient commencé à évoluer. Pour moi, les paroles de Jésus enseignent que l’on ne devrait pas oublier ou négliger son devoir moral en ignorant l’impact sur la personne chassée de la maison. Une femme dans de tels cas n’était en général pas acceptée de nouveau dans sa famille, ne pouvait pas organiser un logement et pouvait se trouver avec des enfants à élever et aucun moyen de subsistance. Je crois que Jésus illustre ici l’impératif moral qui incombe à celui qui à l’évidence détient tous les atouts : il devrait bien considérer l’impact du divorce sur tous les membres de la famille. Que cet enseignement était dirigé vers les hommes s’observe dans les phrases « celui qui répudie sa femme » et « celui qui l’épouse ». Mais avec l’évolution des codes civils, qui permettent à l’une ou à l’autre des parties en présence de demander le divorce, l’impératif de l’examen de conscience pourrait s’appliquer à l’un ou à l’autre sexe. Le progrès humain demande une amèlioration des mobiles. ![]() Dans un article publié par le Boston Herald le 5 mars 1905, et intitulé « Prévention et Guérison du Divorce » Mary Baker Eddy, la fondatrice de la Science Chrétienne, a écrit : « Le divorce et la guerre doivent être exterminés suivant le Principe de la loi et de l’Evangile--le soutien des droits individuels, la justice des codes civils, et le pouvoir de la Vérité élevant les mobiles des hommes. » (article repris dans La Première Eglise du Christ Scientiste et Miscellanées par Eddy, en page 268). Vu dans son contexte historique, de même que la loi mosaïque préparait le terrain mental et moral pour l’évangile de Jésus, nous pourrions considérer que les paroles de Jésus dans le verset de Matthieu élèvent les mobiles des hommes en entrouvrant la porte de la réflexion sur l’impact du divorce sur les femmes ET les hommes, et sur le besoin de justice. Est-ce que les paroles de Jésus auraient pu faire prendre du recul à certains hommes, les obligeant à regarder de plus près leurs décisions ? Sans aucun doute, et pas seulement quelques-uns. Etait-il en train de poser le fondement du progrès des générations futures—duquel pouvait découler—à tout le moins—des lois de divorce plus équitables, et au mieux, la guérison des mariages ? Pour ma part, je le crois. Vous pouvez visiter: PAGE D'ACQUEIL DU SITE-WEB LE BLOG LE PLUS RECENT ENGLISH VERSION OF THIS POST
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
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