Tu te sens acculé ? L’ennemi avance ? Est-ce que le doute ou la crainte te taraude, érodant ta confiance de pouvoir retrouver la santé de nouveau ? Apprends une leçon de la stratégie d’Esaïe. Appelé par Ezéchias lorsqu’une armée ennemie avançait avec l’intention de décimer une ville, Esaïe a fait une prière si significative, si puissante, qu’elle a mérité deux récits dans deux livres distincts de la Bible—II Rois et Esaïe—et avec des résultats si efficaces qu’ils ont reçu une troisième mention dans II Chroniques chapitre 32. La prière a stoppé net l’ennemi. La prière d’Esaïe monte crescendo jusqu’à cette finale tonitruante : « C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel sur le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, Il n’y lancera point de traits, Il ne lui présentera point de boucliers, et il n’élèvera point de retranchements contre elle. Il s’en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n’entrera pas dans cette ville, dit l’Eternel. Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. » (II Rois 19 : 32-34, Esaïe 37 : 33-35) Je vais la décomposer. Dans sa signification spirituelle nous pouvons considérer le roi d’Assyrie non comme un personnage historique, mais comme n’importe quelle pensée ou condition qui nous terrorise ou menace de nous anéantir. Point par point Esaïe explique le pouvoir protecteur de l’Amour divin agissant contre quatre tactiques spécifiques de l’ennemi : Ce qu’il ne fera pas : Envahir—« Il n’entrera point » Pénétrer—« « ni lancer des traits » Résister—« ni présenter de boucliers » Persister—« ni élever de retranchements.» Longtemps avant la bataille imminente, Ezéchias livrait bataille contre les menaces de l’ennemi. Le roi ennemi a envoyé un messager lui annonçant ses projets de détruire la ville. L’intention, bien entendu, était de saper la confiance d’Ezéchias et d’augmenter sa crainte. Ezéchias se sentait battu avant même le début de la vraie bataille. Si bien que lorsqu’Esaïe est venu à ses côtés et a déclaré que Dieu ne le permettrait pas—que le mal ne prendrait pas la ville—son message était comme une bonne pluie sur un sol assoiffé. Les résultats de sa prière ont été immédiatement évidents. Et impressionnants « Cette nuit-là, l’ange de l’Eternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c’étaient tous des corps morts. » J’ai découvert la prière d’Esaïe quand je souffrais d’une pneumonie qui me démolissait rapidement. Je me sentais envahie et pénétrée par la maladie. J’avais prié pour une guérison durant une période considérable et cependant les symptômes s’aggravaient, et ce fait entamait ma résolution spirituelle. Je ne comprenais pas la résistance à la guérison et la persistance de ma souffrance. Quand je suis tombée sur la prière d’Esaïe, elle semblait arriver presque trop tard. La maladie était déjà entrée. L’ennemi était bien retranché. Ou du moins je le croyais. Les explications suivantes, tirées des pages 426 et 427 de Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy, ont été significatives en ce sens qu’elles m’ont permis d’identifier le vrai ennemi et de comprendre comment appliquer la prière d’Esaïe à ce cas. Eddy a écrit, « Quand nous apprendrons que la maladie ne peut détruire la vie et que la mort ne rachète pas les mortels du péché ou de la maladie, cette compréhension nous éveillera à une vie nouvelle. Elle vaincra tant le désir de mourir que la terreur de la tombe, et détruira ainsi la grande crainte qui obsède l’existence mortelle…[c’est moi qui mets le caractères gras] « Les concepts humains nommés matière, mort, infirmité, maladie et péché, sont tout ce qui peut être détruit. « La mort n’est qu’une autre phase du rêve selon lequel l’existence serait matérielle. Dans la Science, rien ne peut interrompre l’harmonie de l’être ni mettre fin à l’existence de l’homme. » J’ai réalisé que les symptômes de la maladie n’étaient que les messages envoyés par l’ennemi, qui essayait d’éroder ma confiance en Dieu et ma résolution spirituelle. L’ennemi n’était ni mon corps, ni la pneumonie. La mort elle-même n’était pas le vrai ennemi, parce qu’à la longue la preuve serait apportée que l’homme ne vit ni ne meurt dans la matière. Non. L’ennemi qui s’approchait de moi à grands pas était la crainte de la mort. Et cela, je pouvais m’en occuper. Il n’était pas trop tard pour travailler avec la prière d’Esaïe. Voici un aperçu de mon raisonnement.
La pneumonie fut stoppée net. Le nuage noir de la crainte qui me menaçait de symptômes agressifs s’est dissipé complètement. J’étais guérie. Ne tombe pas dans le piège qui consisterait à combattre un ennemi irréel. Le coupable n’est pas la maladie. Ton corps ne te déteste pas. Le grand ennemi est toujours la crainte. Il n’est jamais trop tard—JAMAIS TROP TARD—pour arrêter la crainte et la maladie, complètement.
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