La politique et les voisins - un poste par mon invitée Kay Olson, CSB

C’est l’époque des élections aux Etats-Unis. Des allocutions,  des programmes, des débats sont partout sur les ondes, chauffant Twitter et nourrissant copieusement les avis des friends sur Facebook. Ce serait peut-être le  moment opportun pour discuter d’idées politiques, mais trop souvent on froisse les sensibilités, et le discours devient personnel et déplaisant.

Donc, comment pouvons-nous réfléchir (et parler) au sujet de la politique et des hommes politiques d’une façon saine et productive ?

Il y a bien des années de cela, durant la saison électorale, une voisine m’a invitée à une réunion de soutien à un homme du coin, candidat à un poste dans notre Etat.

Je ne me souviens pas comment cela a commencé, mais apparemment nous étions sur des longueurs d’onde opposées, politiquement parlant. J’ai dit quelque chose qui ne lui a pas plu et elle s’est mise très en colère.  En fait, furieuse, elle a quitté ma cuisine et elle est sortie de la maison en claquant la porte.

J’ai eu le cœur lourd. J’aimais ma voisine. C’est une bonne amie. Je ne pouvais permettre qu’elle parte en étant si en colère. Alors j’ai couru derrière elle, je l’ai enlacée en lui disant, « Notre amitié vaut plus qu’un point de vue politique ! » Sa colère s’est arrêtée net. Elle m’a enlacée en retour.  Fin de l’histoire.

Il est important de se tenir informé des décisions importantes prises par nos chefs, de soutenir le gouvernement juste, de réfléchir et de prier profondément, et de prendre part au processus démocratique en votant. Mais s’agissant de politique, pour savoir qui,  quoi, et comment soutenir, nous avons besoin de discernement spirituel et la volonté de nous appuyer sur la prière de Jésus—« Que ton règne vienne, Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Donnant le sens spirituel des paroles de Jésus, Mary Baker Eddy a écrit, « Donne-nous de savoir que—de même qu’au ciel, ainsi sur la terre—Dieu est omnipotent, suprême. »

Malgré le fait que les femmes n’avaient pas encore le droit de voter, en réponse à des demandes pour qu’elle exprime ses vues politiques, elle a écrit, « On me demande : ‘Quelles sont vos opinions politiques ? ‘  Je n’en ai, en fait, pas d’autres que de participer au soutien d’un bon gouvernement, d’aimer Dieu par-dessus tout et mon prochain comme moi-même. »

Elle croyait également que les gens qui y avaient droit devaient voter, et que « dans ce domaine, personne ne devrait chercher à dicter la conduite des autres. » (Boston Post, novembre, 1908)

Imagine si nous suivions tous  cet exemple inspiré, quelle différence cela pourrait faire.

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