9/5/2019 0 Commentaires La valeur de la repentance![]() Thomas Carlyle, philosophe écossais du XIXe siècle, a observé, « De tous les actes, n’est-il pas vrai que pour un homme celui de la repentance est le plus divin? » Le mot grec, « metanoia », souvent traduit comme « repentance » dans le Nouveau Testament, suggère « un changement intérieur transformateur » (merriam-webster.com ). Pour moi, cette définition retire la repentance d’un contexte étroit fait de regret ou de culpabilité, et implique un nouvel essor à partir d’une base bien meilleure. Il y a quelques années j’ai appris une grande leçon à propos de la repentance, quand, agissant par entêtement, j’ai endommagé notre voiture flambant neuve. Mon mari était certain que la voiture n’entrait pas dans le garage. Mais en dépit de son avis, moi j’étais tout à fait certaine de pouvoir la faire entrer. Alors j’ai attendu qu’il parte au travail et j’ai essayé—et au bout d’un moment j’ai embouti l’arrière de la voiture. Je me suis sentie affreusement mal. L’obstination, y compris des actions impulsives, n’avait rien de nouveau pour moi. Depuis des années je tentais de faire cesser cette tendance chez moi. Je me sentais si bouleversée par cet incident que je suis tombée malade avec une forte fièvre. J’étais vraiment prête et désireuse d’être guérie de ce défaut de caractère une fois pour toutes. Mais comment ? En tant qu’élève de la Science Chrétienne, je connaissais ses articles de foi fondamentaux, qui sont exposés dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy. L’un de ces articles de foi aborde le péché frontalement ; il montre comment la compréhension spirituelle en détruit à la fois les méfaits et les effets de ceux-ci. La prémisse de cet article de foi est que tout mal est irréel—c’est-à-dire, n’a aucun fondement en Dieu, qui est entièrement bon et est Tout—et ainsi le mal n’a aucun vrai pouvoir sur la création de Dieu. En voici le début: « Nous reconnaissons que le pardon du péché par Dieu consiste dans la destruction du péché et la compréhension spirituelle qui chasse le mal comme irréel. (p 497) « Le péché » possède différentes significations pour différentes personnes. Mon étude et pratique de la Science Chrétienne m’ont amenée à comprendre le péché comme étant toute action qui suggère que nous sommes séparés de la source de tout bien, de Dieu. Et je me sentais certainement séparée du bien, couchée dans le lit, fiévreuse, et me faisant du mauvais sang à cause de ce que j’avais fait ! Par le passé j’avais ressenti le regret, la culpabilité et la honte, et tandis que ces sentiments allaient s’estompant quelque peu, mon comportement obstiné ne changeait en rien. Cette fois-ci, j’ai prié pour une repentance plus entière—pour la transformation spirituelle qui aboutirait à une réforme. L’article de foi cité ci-dessus n’exonère pas aveuglément le péché et ses conséquences. Voici sa conclusion : « Mais la croyance au péché est punie tant que dure la croyance. » Expurger le péché engage l’auto-examen—nous voir à travers un objectif spirituel, et, sur cette base, défier la croyance à une influence malsaine du mal dans nos vies. Ceci nous met à même de penser et de vivre selon un critère plus élevé. J’ai pensé aux paroles de l’Apôtre Paul, « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 :28). J’ai raisonné que c’est à travers ma relation à Dieu comme enfant de Dieu—l’expression spirituelle de Sa bonté puissante et active—que je peux être bonne. Dieu est Tout, alors il n’y a rien qui puisse dégénérer ou attaquer Dieu. Par conséquent chacun d’entre nous, en tant que reflet de la divinité, est en sécurité, pur, libre de tout défaut, capable d’exprimer la bonté de Dieu. Mrs Eddy décrit le bien comme « le Principe originel de l’homme » (Ecrits Divers 1883-1896 p.14) La source véritable de notre bonté est Dieu, le Principe universel du bien divin. A travers le pouvoir du Christ, la vraie idée de Dieu, nous pouvons découvrir le bien dont nous sommes tous capables. J’ai prié avec ces idées durant environ deux heures cette nuit-là. Puis je me suis endormie. Au réveil, la fièvre m’avait quittée et j’étais bien. Quand mon mari s’est réveillé, il a ressenti un grand changement aussi—le calme avait remplacé sa colère. La voiture a été réparée facilement, et nous avons trouvé un autre emplacement plus adapté. Et surtout, j’avais un sens renouvelé de ma capacité—mon droit divin—de faire cesser le comportement obstiné, impulsif. Et à partie de ce moment, ces tendances ont diminué notablement. La nature de Dieu, le bien même, établit le bien comme étant naturel. Comprendre ce fait peut amener un changement de cœur qui nous lave complètement du péché et de ses résultats si souvent douloureux. Cette repentance spirituelle vient de ce que nous identifions Dieu comme source de tout bien, et que nous reconnaissons ce bien comme l’essence permanente, fondamentale de nous tous. Voici qui nous aide à faire valoir ce qu’il y a de mieux en nous-mêmes et chez autrui. Publié le 1 mai 2019 dans le Christian Science Monitor.
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
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