17/11/2011 0 Commentaires L’Amour chasse la crainte_Un comique américain a provoqué de grands éclats de rire dans le courant de son émission télé en plaisantant au sujet d’un sondage qui révélait que la crainte de parler en public est plus forte dans l’esprit du public que la crainte de la mort. « En d’autres termes, » a-t-il dit, pince-sans-rire, « lors d’un enterrement, la moyenne des gens aimerait mieux être dans le cercueil qu’être en train de prononcer l’éloge funèbre ». Selon les sondages, la crainte de parler en public se trouve parmi les plus grosses appréhensions, dépassant la crainte de la maladie, de l’avion, du terrorisme, et souvent la crainte de la mort elle-même. Lire plus Tout ce que je sais, c’est que, lors de ma nomination à un comité international de conférenciers, j’ai été absolument paralysée de peur. Moi, qui ai TOUJOURSquelque chose à dire, j’aiété frappée de mutisme—et j’avais l’angoisse de la page blanche par-dessus le marché. La pression allait grandissant. Des conférences étaient prévues un peu partout, sur divers sujets—et je n’avais rien de préparé. L’angoisse de la page blanche semblait liée directement à l’anxiété. Alors j’ai effectué la démarche pratique de m’inscrire à un cours dans une université des environs—« Parler sans peur ». J’ai découvert que je n’étais pas seule. Chaque personne dans notre classe faisait face à une date butoir pour une présentation majeure et tous étaient tout aussi terrifiés que moi. Mais il existait une jolie dynamique de soutien et d’encouragement parmi nous. A vrai dire, je ne me rappelle pas grand-chose du cours à l’exception d’un incident qui s’est produit le dernier jour de classe. Chacun devait faire une présentation de cinq minutes. Il restait un mois avant ma première conférence programmée, et je ne parvenais pas à réunir même cinq minutes de matière à partager. J’essayais toujours d’escalader le mur de la peur. Quand mon tour est arrivé de me lever, le professeur a vu que je perdais pied vite. Elle a dit, « Michelle, vous connaissez cette sensation de l’estomac qui se retourne, la tête qui tourne, les paumes moites que vous ressentez en ce moment ? » « Oui, » ai-je répondu. « Vous faites une mauvaise interprétation de vos sensations. Vous pensez que c’est la peur, mais ce n’est pas ça. » Elle a continué, « Ce que vous ressentez est l’énergie générée par votre amour pour votre sujet. Souvenez-vous de vous concentrer sur ce que vous aimez. Les paroles couleront toutes seules de l’amour ». Cela a tout changé ! J’ai parlé cinq minutes au sujet de ce que j’aimais,laissant dans la poussière toute pensée de crainte. En moins d’une semaine après cette dernière classe j’ai écrit ma première conférence et peu après je l’ai prononcée sans une trace de perturbation. Je me suis rappelée l’amour derrière chaque parole. L’amour pour le sujet. L’amour pour ceux qui m’écoutaient. Il s’agissant d’amour, complètement. Il s’agit toujours d’amour. « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte » (1 Jean 4 :18 Second)
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