Le kaléidoscope et ce qu’il te dit à ton sujet

Je collectionne des kaléidoscopes qui sortent de l’ordinaire—c’est-à-dire si deux peuvent passer pour une collection. Je les admire comme une forme d’art et j’aime beaucoup la façon dont les miroirs reflètent la lumière dans d’infinies  variétés et couleurs. Le mot kaléidoscope a été forgé par son inventeur écossais en 1817: il a réuni trois mots grecs, qui signifient beauté, forme visible, examiner, pour n’en former qu’un qui signifie « observateur de belles formes ».

Pour moi, les Béatitudes du Sermon sur la Montagne de Christ Jésus sont un kaléidoscope qui nous montre comment les enfants de Dieu sont bénis dans leur expression du bien en quantité et forme illimitées.

Etre bon et avoir plus de bien dans nos vies n’implique pas nécessairement une bataille sanglante. Quand il me semble n’être plus en rythme avec le bien—quand j’ai du mal à le ressentir ou le voir en moi-même et autour de moi—parfois il me suffit d’un regard neuf sur les Béatitudes pour trouver l’évidence essentielle du bien de Dieu qui me remet d’aplomb.
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Tu es béni. C’est le message qui sous-tend les Béatitudes. Chacun des dix énoncés de Jésus au sujet de la béatitude affirme un aspect de l’identité spirituelle et répond à une question sur ce que cela signifie d’être béni.

1.       Pourquoi es-tu béni ? A cause de ta réceptivité naturelle à l’Esprit. « Heureux les pauvres (les réceptifs) en Esprit. » Le ciel est ton royaume, ta maison, ta conscience en ce moment même. Le ciel t’est ouvert.  Il n’y pas d’accès limité aux anges—les intuitions spirituelles passant de Dieu à l’homme. La réceptivité fait partie de ta nature spirituelle. TU ES BENI.

2.       Qu’est-ce qui assure que tu restes béni ? Tu es constant. « Heureux les affligés, car ils seront consolés ». Le mot grec « penqew », (affligés) en français, est traduit en anglais  « mourn, » (se lamenter, pleurer) ; or « mourn » selon une définition qui pourrait s’appliquer dans cet exemple, est « le doux son tout bas que fait la colombe ». Le glossaire de Science et Santé explique le sens biblique de Colombe : « Un symbole de la Science divine ; pureté et paix ; espérance et foi. » Bénie est ton expression constante de la pureté,  de la paix, de l’espérance et de la foi. TU ES BENI.

3.       Qu’est-ce qui te rend fort ? Ton humilité. « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! » Voici une définition d’humilité : « endurer la blessure avec patience et sans réaction. » Savoir qui tu es débouche sur l’humilité. Comprendre que tu es un avec Dieu te permet de ne pas vaciller et de rester fidèle à toi-même quand tu es tenté d’être offensé par les chocs et les pressions du jour. Penses-y la prochaine fois que tu seras face à un défi—comment ton unité avec Dieu te donne résilience et liberté incorporées. TU ES BENI.

4.       Qu’est-ce qui te satisfait ? Qu’est-ce qui te remplit ? Ta faim et soif, ton appétit naturel pour ce qui est vrai—le bien spirituel. « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! » Demande-toi, qu’est-ce que je désire par-dessus tout ? Es-tu vraiment satisfait des nourritures matérielles de l’esprit charnel ? Des désirs sensuels et matériels ? Que désirons-nous, pour quoi prions-nous ? Identifie en toi ton attirance naturelle pour le bien. Reconnais ton appétit pour le bien spirituel. TU ES BENI.

5.       Qu’est-ce que te tient compagnie ? L’Amour divin se reflète en des formes et expressions tangibles  d’amour. « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! » Voici une paraphrase de cette béatitude : « Tu es béni quand tu fais preuve de sollicitude [when you are careful]. Au moment où tu es plein de sollicitude [care-full] tu découvres que tu fais l’objet de sollicitude. » (Le Message, Eugene Peterson) TU ES BENI !

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