Il y a une histoire formidable dans le Nouveau Testament qui à mon avis illustre merveilleusement l’importance d’une perspective spirituelle dans a guérison. Les gens l’appellent l’histoire des Cochons ou des Porcs—ce qui d’une certaine manière nous fait remarquer précisément que c’est la partie avec les cochons déments dont ils se souviennent le mieux. Elle se trouve dans l’Evangile de Marc, Chapitre 5. Et ma foi, elle est bizarre. Il y avait un type qui avait une légion de problèmes mentaux. Le terme légion indique environ 2000. Pour essayer de le maîtriser, on l’avait enchaîné, et il vivait parmi les tombeaux à l’extérieur de la ville. Il avait un gros problème, mais ce n’était pas ce que tu pourrais penser. A son problème était mêlé un groupe de gardiens de porcs qui travaillaient non loin. Dans cette histoire gardien de porcs est simplement un autre nom pour surveillant de symptômes, et ils faisaient bien leur travail! Ils ont regardé cet homme enragé se couper et hurler, pendant qu’ils gardaient les porcs. Ils avaient observé ses 2000 symptômes au fil des années. Ils étaient persuadés que l’homme était un désastre—un cas compliqué. Ils avaient peur de lui et de ses problèmes. Il semblait logique qu’un cas si complexe devait exiger une solution complexe, non ? Lire plus Pas nécessairement. Jésus ne voyait pas la scène tout à fait de la même manière. A son arrivée, il a vu simplement un homme--l’homme de Dieu. S’approchant avec compassion et sans crainte, Jésus a entendu la description de sa légion de problèmes—problèmes auxquels l’homme s’identifiait si étroitement qu’il considérait que Légion était son propre nom. Mais après une conversation brève, importante, Jésus parlait à un homme parfaitement normal, en bonne santé, assis devant lui, vêtu et dans son bon sens. Mais qu’ont vu les gardiens de porcs ? Tu vois, quand nous lisons ce récit, je crois que ce que nous trouvons, c’est DEUX histoires tissées ensemble—deux perspectives complètement différentes de la même scène. Jésus est arrivé seul à Gadara. Il n’est pas fait pas mention d’autres témoins oculaires de cette guérison, à part l’homme et les gardiens de porcs. Ce sont les deux seules sources qui ont relaté l’incident. L’un a rapporté une histoire de paix et guérison—tandis que les autres ont raconté un conte d’horreur. Si nous séparons ce que Jésus a fait et dit vraiment, de ce qui pouvait intéresser les gardiens de porcs, i.e., ce qui touchait à leurs porcs, nous commençons à percevoir les deux points de vue distincts, ainsi que le moment où, en se mélangent, les récits ont été réunis par quelqu’un (un gardien de porc, très probablement) qui disait que Jésus était le responsable qui avait envoyé les démons dans les porcs. Cette façon de re-raconter l’histoire se joue un peu comme le récit de la création dans le chapitres 1et 2 de Genèse, qui ont deux auteurs différents, avec deux perspectives différentes, mais qui avec le temps et les répétitions se sont emmêlées à tel point que beaucoup sont convaincus que la leçon de choses concernant Adam et Eve est une vraie continuation de la création—comme s’ils avaient vraiment existé et étaient à l’origine de l’humanité. Maintenant je vais essayer de séparer les deux perspectives dans l’histoire des porcs déments. Du point de vue de Jésus, il a été abordé par un homme qui croyait avoir un gros problème. Mais après une conversation toute simple dans le but d’identifier qui l’homme était réellement—un enfant de Dieu créé à l’image de Dieu, le bien, le message perpétuel du Christ pour nous—l’homme s’est trouvé parfaitement bien. Jésus a chassé la croyance qu’il pouvait jamais être autre chose qu’aimé, aimable, et charmant. C’était une scène paisible de guérison. Cependant, du point de vue des gardiens de porcs, l’histoire était horrifique. L’aliénation galopante ne pouvait pas être vaincue si facilement! Quid de tous ces symptômes qu’ils avaient observés ? Mary Baker Eddy a écrit, « L’entendement mortel voit ce qu’il croit aussi certainement qu’il croit ce qu’il voit. Il ressent, entend et voit ses propres pensées.» (Science et Santé, p. 86) Eh, bien, ces pauvres gens finalement ont été victimes de leur propre point de vue. Si leur croyance permettait seulement une solution compliquée, en retour ils ont reçu ce qu’ils croyaient sous la forme d’un sacrifice de porcs. Leurs porcs sont devenus suicidaires. Les gardiens ont regardé pendant que les 2000—un porc par symptôme—se sont rués comme des fous sur les pentes raides et se sont jetés dans la mer. Est-ce que les gardiens ont seulement pris note de l’homme assis, vêtu et dans son bon sens ? Il semblerait que non. Ils se sont précipités en ville pour raconter leur histoire terrible, passant complètement à côté de la guérison. Doit-on s’étonner que l’homme ait demandé à partir avec Jésus plutôt que d’aller en ville avec les gardiens de porcs? Mais Jésus n’avait pas peur pour lui. Il avait confiance que sur le long terme la vérité vaincrait. Jésus a envoyé l’homme en ville pour expliquer ce qui s’était vraiment passé. Il devait y rester et montrer aux villageois que la guérison était vraiment permanente. Souvent nous l’entendons appeler « L’histoire des Porcs, » ou « l’histoire des Cochons » et encore aujourd’hui pour beaucoup la confusion est grande. Les Commentaires Bibliques divergent énormément à son sujet. Dans la plupart des cas, leurs explications, au lieu d’aider, ajoutent plutôt à la confusion. Et pourquoi ? Parce qu’en racontant et en re-racontant l’histoire, les symptômes peuvent sembler si impressionnantes, et les cas si compliqués, qu’on se détourne facilement de la leçon. Au lieu de capter les éléments les plus importants de l’histoire—ce qui a produit la vraie guérison—il est si facile de se laisser happer par le drame auto-généré de l’entendement mortel. Mais nous ne devrions pas perdre de vue le fait que les porcs suicidaires n’ont jamais existé que dans les esprits et l’expérience des gardiens de porcs, l’entendement mortel hypnotisé par les symptômes. Nous ne sommes pas obligés de réconcilier les morceaux bizarres de l’histoire et la guérison. Ce sont les phénomènes de la croyance mortelle et rien de plus. Jésus a rencontré un homme, a eu une petite conversation concernant sa véritable identité, l’a aidé à voir que cela ne faisait pas partie de lui, et l’homme fut guéri par le point de vue du Christ. C’est tout. Ne surveille pas les problèmes, n’énumère pas les symptômes. Laisse le Christ—le message, venant de Dieu, de ton intégrité, ta bonté, qui parle à ta conscience humaine—répondre à tes soucis point par point, et te guider à une meilleure vue. N’aie pas peur de t’asseoir humblement, tranquillement aux pieds de ce message-Christ quand tu pries. Et de faisant, ne t’étonne pas de te découvrir vêtu de bien-être et en pleine possession de ta santé. C’est propre, net et sans bavures. La guérison n’est pas aussi compliquée que les gardiens de porcs te le feraient croire. Tu as aimé ce blog ? Trouvé utile ?
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4 Commentaires
Yves
2/3/2012 09:40:15
Il s'agit là d'une histoire "absolument" magnifique - ce que j'ai déjà écrit à propos de la version en anglais de cet article. :-)
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elizabeth
20/12/2012 17:48:11
Je te remercie de nous faire mieux comprendre ce passage.
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Michelle Nanouche
20/12/2012 17:57:48
Je t'en prie, Elizabeth.
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