30/11/-0001 0 Commentaires Même Woody Allen Mots-Dieu. Voilà de quoi une collègue, Kim Korinek, parlait dans son blog voici quelques jours. Elle a dit, « Presque tous les jours, je dresse la liste d’une poignée de mots qui définissent Dieu. Pendant un certain temps, comprendre Dieu ne me tentait pas vraiment. Je ne voyais pas le rapport entre le grand JE SUIS et ma vie quotidienne—les amis, l’argent suffisant pour couvrir le loyer et d’autres nécessités, l’école et le travail. Mais, lentement, j’en suis arrivée à réaliser que c’est notre conception de Dieu qui nous fournit les paramètres de notre vision du monde—que notre monde est aussi grand que notre Dieu… » Je fais une chose similaire. Chaque matin en me réveillant, avant de mettre pied à terre, je m’accorde quelques moments pour prier. Cette première prière de la journée est totalement centrée sur Dieu et me permet de considérer la nature infinie de Dieu d’une façon fraîche, inspirée. Je demande à Dieu de me donner un mot, un nom, un « mot-Dieu » afin de m’aider à aller plus loin et plus profondément que jamais auparavant dans ma compréhension de Dieu. Un matin le mot-Dieu était l’Amour. J’ai considéré la nature de Dieu, illimitée, sans restriction, non seulement aimant, mais l’Amour même qui remplit chaque coin de l’univers. Je pouvais voir que Dieu, en tant qu’Amour ne dépend de rien ni de personne. L’Amour ne catalogue ni ne qualifie personne comme méritant son Amour. L’Amour ne voit en nous que ce qui est valable, digne, et vrai spirituellement. L’Amour aime comme le soleil brille. Et l’Amour ne laisse personne en-dehors de sa lumière-Amour. L’Amour partage son pouvoir avec sa création, nous, en nous créant de telle façon qu’on puisse refléter cet Amour infini. Nous sommes conçus avec l’objectif d’aimer, d’être aimés, aimants, et aimables. Alors que j’approfondissais de plus en plus l’univers de l’Amour, une voix interne s’est manifestée. « Ah, oui ? Et Woody Allen alors? » « Oh, Woody Allen, » ai-je pensé. « Je ne sais pas. J’en ai trop lu dans la presse. Je n’aime pas vraiment Woody Allen. » Puis j’ai pensé, « Attends une minute ! Tu es censée prier. Pourquoi même penser à Woody Allen !?! » Et je suis retournée à ma prière. Amour. Mary Baker Eddy, écrivain inspiré au sujet de Dieu et de l’homme, a écrit, « l’Amour. Quel mot ! Il m’inspire un profond respect. Sur quelle infinité de mondes il s’étend et règne souverainement ! le primordial, l’incomparable, l’infini Tout du bien, le seul Dieu, c’est l’Amour. » (Ecrits Divers, p. 249). Je pouvais réellement sentir croître en moi ma capacité d’aimer à mesure que je laissais ma compréhension de Dieu comme Amour, enlacer et s’étendre jusqu’aux confins les plus éloignés de tout ce qui est. Ce fut un moment inestimable. Et puis : « Aimes-tu Woody Allen ? » Je m’en tirais d’habitude en disant » Je sais que Dieu aime un tel, » et je laissais tomber. Mais si Dieu est amour et que je suis Son image et reflet, puis-je n’être qu’un reflet partiel avec des limitations à mon amour ? J’ai essayé sincèrement d’évacuer Woody Allen de ma prière. Je me sentais mal à l’aise avec l’idée que j‘allais devoir abandonner mes opinions personnelles et m’ouvrir complètement à l’Amour. Et juste au moment où je recevais une opposition mentale pleine de « Oui, mais, » la voix interne m’a dit, « Si le fait de pouvoir aider quelqu’un à se sentir aimé par Dieu et à trouver la guérison grâce à la prière, dépendait de ta capacité d’aimer Woody Allen, le ferais-tu ? » Cela m’a clouée sur place. « Oh, là, j’aime Woody Allen, » ai-je déclaré. Il m’a fallu quelques instants pour rattraper la signification de tout cela, mais peu après j’ai vu que s’agissant de l’amour, le sujet n’est jamais l’histoire personnelle ou le mérite. L’Amour n’est pas l’histoire de quelqu’un d’autre. Il s’agit de nous, nous qui reflétons l’amour. Allais-je accepter que quelqu’un ou que quelque chose puisse limiter ma capacité de refléter l’amour qui est Dieu ? Je ne l’avais jamais réalisé, mais à l’évidence je m’étais toujours réservé le droit de nourrir une opinion négative même totalement erronée à propos de quelqu’un, jusqu’à ce que ce point de vue s’avère faux. Soudain cette attitude ne m’était plus acceptable. Allais-je permettre qu’un manque d’amour, même pour un individu que je n’ai jamais rencontré, m’empêche d’être une transparence claire pour l’amour de Dieu qui guérit ? Soudain je fus frappée d’émerveillement devant la capacité d’aimer qui était en moi. J’ai laissé tomber les opinions et cessé de me préoccuper de tel ou tel individu, et j’ai trouvé la liberté d’avoir un amour plus grand. Je me suis levée en vitesse, trouvé un DVD prêté par quelqu’un et jamais regardé, quoique traitant d’un sujet qui m’intéressait d’habitude. C’était un film de Woody Allen. Je l’avais mis de côté parce que jusqu’alors je n’aimais pas particulièrement ses films. Je l’ai mis dans le lecteur et j’ai regardé tout le film. C’était un bon film. J’ai été surprise de constater que j’aimais vraiment. A présent je suis sûre d’aimer Woody Allen et j’aime au moins un de ses films. Ceci est énorme. Infini même. J’en suis convaincue. Il n’y a pas de limites à l’Amour divin. Rien ne peut s’y opposer ni y résister. L’amour guérit. Il m’a guérie. Il vous guérira vous aussi. Personne n’est exclu de l’amour divin. Ni moi, ni vous, ni Woody Allen. Je t’aime, Woody ! Vous pouvez visiter: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB LA PAGE DES BLOGS MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES READ THIS BLOG IN ENGLISH
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