Au début de janvier, j’ai écrit une série de quatre billets intitulée M.S.E (Marcher Sur l’Eau) en 2012. Pour moi, marcher sur l’eau signifie accepter l’exceptionnel dans mon expérience de tous les jours et poser le pied dans le « Grand Stupéfiant » qu’est la vie. Les quatre parties explorent les quatre pas que je fais chaque jour pour me mettre sur l’eau :
Voici une victoire récente. Lire plus Un soir il y a une ou deux semaines, en quittant mon bureau, je sentais que je maîtrisais vraiment les choses. J’avais eu une journée très active, pleine d’inspiration. J’avais eu des vues nouvelles de Dieu dans mes prières. Un projet important avait décollé. J’avais reçu un e-mail colérique d’un inconnu—ce qui était assez inhabituel—mais j’étais contente de la façon dont la situation s’était résolue. J’avais l’impression d’être sur l’eau et que tout était formidable. Puis en marchant en direction du métro, j’ai fait une chute impressionnante. Ce n’était pas une petite glissade. Mon visage a tout pris. Des passants se sont précipités pour m’aider, et ont proposé d’appeler les pompiers ; certains ont même suggéré que j’attaque la ville en raison de l’éclairage insuffisant. Mais tout que je désirais était de me relever et qu’on me laisse tranquille pour que je puisse prier. Le Psalmiste a dit, « L’Eternel affermit les pas de l’homme, et il prend plaisir à sa voie ; S’il tombe il n’est pas terrassé, Car l’Eternel lui prend la main. » (37 : 23-24) Quoiqu’un peu sonnée par la chute, j’avais confiance que l’aide divine était tout près et que toute la scène pouvait être renversée très vite. Je me suis dégagée, en les remerciant, de ceux qui voulaient m’aider, et j’ai appelé mon mari pour qu’il me retrouve à la gare et qu’on rentre ensemble. Etant donné mon état, j’ai décidé d’aller à pied jusqu’à la gare plutôt que de prendre le métro et de risquer d’inquiéter les autres. J’étais couverte de boue, et je sentais que mon visage enflait rapidement. Mon nez paraissait cassé. Donc je me suis dirigée vers la station, à environ 40 minutes de marche, en baissant la tête. Et je me suis mise à prier. Science et Santé offre une piste utile pour prier après un accident. Mary Baker Eddy écrit, « Quand un accident se produit, vous pensez ou vous vous écriez : Je me suis fait mal ! » Votre pensée est plus puissante que vos paroles, plus puissante que l’accident même, à rendre le mal réel. Faites donc l’inverse. Déclarez que vous ne vous êtes pas fait mal et comprenez pourquoi, et vous verrez que les bons effets qui s’ensuivront seront exactement en proportion de votre incrédulité à l’égard de la physique et de votre fidélité à la métaphysique divine, de votre confiance en Dieu comme étant Tout, ainsi que Le proclament les Ecritures. » (p. 397) J’ai pris au sérieux cette phrase « Déclarez que vous ne vous êtes pas fait mal et comprenez pourquoi. » Donc, mes pensées au tout début étaient pour comprendre la raison pour laquelle je n’avais pas à souffrir à cause d’un accident. J’ai raisonné que mon visage et le trottoir n’étaient pas des ennemis. J’ai vu qu’en tant qu’idées de l’Entendement, Dieu, chacun remplissait une fonction intelligente. En élargissant mon sens de l’Entendement, Dieu, pour inclure l’Amour, j’ai vu que les créatures de l’Amour sont conçues pour soutenir, réconforter, aider les unes les autres, mais jamais pour blesser. J’ai arrêté la répétition mentale de l’accident en laissant le sens spirituel nous redéfinir, le trottoir et moi. Si j’étais simplement un objet matériel, je pourrais paraître molle, vulnérable, fragile; mais en tant que création spirituelle de l’Amour divin, je me savais en réalité forte, résistante, et incassable. Comme objet matériel, le trottoir semblait froid, dur et inflexible. Mais, manifestant l’intelligence de l’Entendement créatif, un trottoir remplit son rôle de stabiliser le mouvement et de soutenir—c’est-à-dire de me soutenir, pas de me faire tomber. A ce point dans ma prière, toute douleur dans mon visage a cessé et j’ai senti que mon nez revenait en place. Je sentais que j’arrivais à quelque chose. Alors j’ai continué à prier. Je me suis rappelé que les gens venus à mon secours avaient tant insisté que l’accident était la faute du maire. Trouver un responsable de la chute aurait été facile, mais j’ai vu que c’était un piège. De tels reproches auraient été déplacés. J’avais vu l’état du trottoir et l’éclairage était suffisant. Alors j’ai admis en prière que je n’avais aucun conflit avec la ville et je me suis pardonné d’avoir porté des souliers neufs qui flottaient un peu. Avec chaque point de pardon je pouvais sentir que les choses—par exemple mes dents—reprenaient leur juste place. En fait, une dent mal alignée depuis quelque temps a été rectifiée en même temps. Puis la pensée s’est tournée vers l’e-mail colérique que j’avais reçu plus tôt dans la journée. Bien qu’ayant dépassé l’incident, j’avais été secouée par la claque initiale en le lisant la première fois. J’ai pardonné à l’auteur pour sa colère. Il n’y avait pas d’ennemis en présence. Les idées de l’Amour sont conçues pour communiquer de manière claire, pour se comprendre les une les les autres et pour bénir, jamais pour nuire. Après environ 40 minutes de marche et de prière je m’approchais de la gare. Je suis entrée dans une pharmacie pour trouver un miroir afin de m’arranger un peu avant de retrouver mon mari. J’ai eu le plaisir de voir que le gonflement avait commencé à se réduire. Tous les traits de mon visage étaient là où ils devaient se trouver. Alors que ma bouche trahissait un impact important, ce sont mes yeux qui ont attiré mon attention. Un peu grisée par un sens de domination sur la crainte et les chutes j’étais dans le feu de l’inspiration par ce que j’avais vu dans ma prière. Cette inspiration se voyait dans mes yeux. Quand mon mari m’a vue, il a vu le feu lui aussi. Bien que très soucieux au départ, il a pu observer mon visage qui reprenait sa forme normale au cours de la soirée. J’ai continué à prier et au matin mon visage était presque complètement restauré. Au deuxième jour toute trace de l’incident était effacée de mon visage. Pour mon mari, c’était une sorte de miracle. Pour moi, la guérison physique était, bien entendu, belle. Mais ce que j’ai apprécié le plus dans cette expérience était que, comme Pierre, je suis sortie du bateau et j’ai trébuché, mais je n’ai pas coulé. Nous ne devrions pas nous faire d’illusions, croyant que le chemin de la spiritualité—le chemin de Christ Jésus qui défie les prémisses matérielles dans les activités au jour le jour—sera exempt de bosses. Mary Baker Eddy l’a dit comme ceci : « Si vous lancez votre barque sur les eaux toujours agitées mais salutaires de la vérité, vous affronterez des tempêtes. » (Science et Santé p. 254) Mais comme Pierre, nous pouvons faire confiance à la main du Christ—le pouvoir divin nous retient et nous soutient avec son message de la création entièrement spirituelle de Dieu. Aucune tempête, aucun conflit, aucun soi-disant ennemi ne peut nous noyer. Nous nous enfonçons peut-être de temps en temps, mais nous pouvons marcher, et nous marcherons sur l’eau. Tu as aimé ce blog ? Trouvé utile ?
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7 Commentaires
evelyne lile
13/2/2012 03:03:16
MERCI Michelle pour ce beau témoignage de guérison, merci pour les détails de votre cheminement spirituel pour ce problème de chute. Merci pour ces passages forts : "comme Pierre, je suis sortie du bateau et j’ai trébuché, mais je n’ai pas coulé." "...comme Pierre, nous pouvons faire confiance à la main du Christ ....... Aucune tempête, aucun conflit, aucun soi-disant ennemi ne peut nous noyer...." et aussi de nous remettre en mémoire ce que nous dit Miss Eddy dans Science et santé (p.254)
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13/2/2012 03:13:16
Voila, Evelyne - C'est "une lutte formidable pour démontrer la Vie, la Vérité et l'Amour"! Exactement! Je vous en prie. C'est un plaisir de partager les victoires. Merci! :)
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Bernadette Pouponneau
13/2/2012 16:16:25
Ho ! Merci Michelle :-) C'est remplie de joie qu'à chaque nouveau billet mis à jour j'ai l'impression de ne plus toucher le sol si je puis dire... On se sent tellement élevé par ces messages de vérités et tellement enveloppé d'amour-Christ. Alléluia !!!
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14/2/2012 09:52:05
Merci, Bernadette! Et merci aussi pour tout vos 'like"s et "partage"s sur Facebook!
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Claude Poncet
14/2/2012 08:24:29
Merci chère madame d'avoir partagé cette expérience, qui est pour le monde entier la preuve que le Bien, une autre appellation de Dieu, est toujours disponible. Merci d'avoir détaillé les étapes de votre démonstration. C'est une aide, un encouragement, à voir la Vérité partout où les circonstances matérielles s'efforcent de nous détourner des pensées de Dieu et de son Amour.
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14/2/2012 09:53:03
Merci Claude, Votre témoignage aidera les autres lecteurs!
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30/3/2015 11:20:43
J'ai découvert la Science Chrétienne depuis peu et christ m'a amenée vers votre site, quel bonheur ! j'avais tellement besoin de comprendre, et les écrits que je découvre illuminent ma vie, merci Michelle
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB (Pages mises à jour le 28 octobre, 2024)
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