Un blog précédent, avec le poème sur la transparence qui laisse passer la lumière de Dieu, me rappelle quelque chose que Mary Baker Eddy a écrit dans son autobiographie Rétrospection et Introspection. « L’homme brille d’une lumière empruntée. Il reflète Dieu comme étant son Entendement, et ce reflet est substance—la substance du bien. » (p. 57) La lumière est l’une des choses qui relèvent davantage de l’expérience ressentie que de ce qu’on peut voir ou toucher. Nous ressentons l’effet de la lumière tout autour quand les objets sont illuminés ou que les températures montent. Du point de vue de la métaphysique, la substance spirituelle est l’effet ou le reflet de la Lumière divine, Dieu. Elle se manifeste en tout ce qui est bon et permanent, mais n’est jamais limitée dans la matière. _ Dans la Bible, Paul relie l’espérance à la substance en parlant de la foi. « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» (Hébreux 11 : 1) Lire plus _Paul élargit le sens de substance en partant du matériel pour arriver à une compréhension et une attente de quelque chose de meilleur, d’illimité et ayant sa source en l’Esprit, Dieu. Pour Paul, la foi, l’espérance et la substance sont tangibles et spirituels. Elles manifestent le Christ, le pouvoir-Dieu et la présence-Dieu qui découlent de la compréhension spirituelle. La substance, comme la foi et l’espérance, sont révélés par le Christ à travers un sens spirituel qui reconnaît le bien spirituel. Paul a dit, « Votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » La vraie vie, reflétant la Vie divine, ou Dieu, inclut la substance du bien en abondance. Et le bien spirituel, recherché en Dieu, Entendement divin, ne peut rester caché dans l’idée ou l’expression de l’Entendement—et c’est ce que nous sommes. La substance est un attribut divin découlant d’une Source, Dieu. La vraie substance, comme la lumière, se reflète et s’exprime en et autour de nous. En pensant à nos ressources quotidiennes c’est une bonne idée de nous détacher de la notion que seules sont substantielles les formes matérielles et limitées—comme l’argent, les vêtements, le travail—et d’élargir notre réflexion pour considérer la substance spirituelle. En réalité, personne n’a besoin de plus de substance spirituelle qu’il n’en a déjà. Mais s’il semble que les moyens humains en viennent à manquer—que ce soit l’énergie, l’inspiration, l’espérance, ou la capacité d’honorer nos obligations financières—il existe une loi de Dieu relative au reflet illimité du Bien divin, et cette loi peut débloquer les provisions. La substance ne se trouve pas dans davantage de choses matérielles. La substance de l’Entendement s’exprime dans les idées spirituelles, qui, à leur tour, répondent au besoin humain. _ Le Psalmiste dit, « Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! A l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, Et tu les abreuveras au torrent de tes délices. Car auprès de toi est la source de la vie ; Par ta lumière nous voyons la lumière. » (Psaumes 36 :8-10) A l’âge de 18 ans je suis allée à Londres pour suivre une formation de nurse de la Science Chrétienne. Le travail était peu rémunéré. Je tirais sur mes petites économies pour faire face aux frais. Au bout de quelques mois il paraissait raisonnable de retourner aux US pour continuer ma formation. Durant les deux dernières semaines avant de quitter l’Angleterre, en compagnie d’une amie j’ai fait un grand tour dans le pays. Mon amie était une étudiante plus expérimentée de la Science Chrétienne. Comme elle se rendait compte que j’avais très peu d’argent pour voyager, elle m’a encouragée à prier et à étudier la Bible chaque matin du voyage pour avoir une meilleure compréhension de Dieu et de la substance spirituelle. Le premier dimanche, après une semaine, nous avons assisté au service dans une église à Edimbourg, en Ecosse. J’avais beaucoup étudié la Bible et prié durant la semaine, ce qui a fait que j’étais spécialement enthousiaste et heureuse d’être à l’église ce dimanche-là. En fait, j’étais si enthousiaste que je me suis assise au premier rang afin que rien ne puisse me distraire, et pour pouvoir écouter chaque parole. J’avais oublié, pourtant, qu’une collecte était prévue et je n’avais pas préparé à l’avance ce que j’allais donner. Puisque j’étais au premier rang, le panier m’a été présenté en premier. Je n’avais pas beaucoup de temps pour fouiller dans mon sac. Je savais qu’il me restait quatre billets—un de cinquante, un de vingt, un de dix, et un de cinq. J’ai mis la main dans mon sac et en ai retiré le premier billet que mes doigts ont touché—et j’ai déposé le billet de cinquante dans le panier. En le regardant partir, j’ai prié : « Mon Dieu, en tant que ton reflet, je rends en ton service tout ce tu me donnes ». C’était une prière très spontanée. _ En vérité, c’est exactement ce que fait un reflet. Dérivé de la racine latine reflectare, reflet veut dire littéralement « se fléchir en arrière », ou donner en retour à l’original ou à la source. Il me restait encore £35 (l’équivalent d’environ $50 US à l’époque) pour vivre la semaine sur la route. Mais je ne m’étais jamais sentie aussi libre à l’égard de mes finances. Quand je me suis vue comme reflet divin dans cet instant de prière, j’ai vu ce que mes yeux ne pouvaient voir—le lien permanent, inaltérable, entre le bien qui se déroulait et moi. Je me sentais plus riche que jamais auparavant. A chaque endroit où nous sommes descendues on nous a donné un petit-déjeuner copieux. Chaque soir on a reçu une grosse tasse de chocolat chaud et une tranche de brioche. Je n’ai jamais connu un instant de faim. J’ai dormi dans un sac de couchage par terre dans la chambre de mon amie, et je lui ai donné 30 de mes livres restants pour les frais. A notre retour à Londres le jour de mon départ, il me restait 5 livres, précisément assez pour régler le taxi pour l’aéroport. Au dernier moment à l’aéroport j’ai réalisé que mes bagages étaient encore plus lourds qu’à l’arrivée en Angleterre. Déjà à l’allée j’avais dû payer 100 dollars en excédent de bagages. J’ai repensé à ma prière dans l’église et j’ai réalisé que je serais toujours bien tant que je me rappellerais que je reflétais l’Entendement infini et que je serais d’accord pour donner mon tout au service de Dieu, le Bien. Alors j’ai décidé que, s’il le fallait, j’étais d’accord pour laisser mes possessions personnelles derrière moi en Angleterre. J’ai dit à l’agent que mes valises étaient en surpoids. Mais il m’fait un clin d’œil et a dit, « Surpoids ? Quel surpoids ? » Et il a tout jeté sur le tapis roulant en direction de l’avion. Bien des années sont passées depuis, et j’ai connu quelques brefs périodes où l’argent manquait. Mais le souvenir de cette preuve parmi les toutes premières, de ce que cela signifie de refléter tout le bien venant de Dieu, a toujours arrêté la crainte, sans faute. Dans chaque cas, donner en retour, sous forme de service à Dieu était la grâce salvatrice qui a fourni la provision nécessaire. Nous n’avons pas à accepter la limitation sous quelque forme que ce soit. Un manque de substance, un obstacle dans le flux de provision divine, est simplement un mensonge sur Dieu qui est notre source véritable , et qui reflète en nous et pour nous les vraies ressources, et la vraie substance , dont nous avons besoin.
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)
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