13/11/2011 0 Commentaires Qui surveille les enfants ?![]() La maman du petit Brian Jay lui lisait une histoire tous les soirs avant qu’il ne s’endorme. L’histoire racontait comment toutes les étoiles dans le ciel sont comme les yeux de Dieu qui veillent sur Sa création. Naturellement, l’intention était de transmettre une idée réconfortante. Mais une nuit en entrant dans la chambre de son fils, la maman de BJ a découvert que tous les stores étaient baissés, et les couvertures sur le lit étaient remontés jusqu’en haut. Quand sa maman lui a demandé ce qui n’allait pas, du fond du lit le petit garçon a répondu, « Je n’aime pas que tous ces yeux me regardent ! » Lire plus ![]() Au secours ! Dans mon rôle de maman seule d’une ado, moi j’aurais apprécié un peu plus d’yeux pour m’aider à surveiller ma fille. Quand mon mari est décédé, j’avais l’impression, comme parent, de me noyer dans le grand bain de la piscine. Tant de choses arrivaient en même temps. Elle grandissait à toute vitesse et les garçons avaient commencé à l’appeler au téléphone à la maison. L’ère de l’internet, avec ses messages instantanés au vaste monde peuplé d’inconnus, commençait à s’installer. Tout était en train de changer sous mes yeux, et la crainte commençait à me faire perdre le contrôle de la situation.. Je ne pouvais pas la surveiller tout le temps, n’est-ce pas ? Cependant, j’avais le sentiment que c’était là mon boulot. Un grand « réveille-toi » J’étais debout, dans mon placard, l’oreille pressée sur un verre contre le mur (oui, exactement comme à la télé), trébuchant sur mes souliers dans une tentative d’entendre ce qui se disait dans la chambre contigüe où que ma fille était au bout du fil. J’ai eu une brève expérience de sortie du corps et je me suis vue, là, debout, l’air désespéré, et abrutie d’anxiété. J’ai pensé, « Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? Ce n’est pas normal ! » Je suis sortie de mon placard et me suis assise sur le lit, et j’ai prié. « Mon Dieu, j’y arrive pas…. Je n’y arrive pas toute seule. » Puis j’ai entendu une voix venue du plus profond de ma conscience, qui m’a dit, « Mais tu n’es jamais obligée d’y arriver toute seule. Je suis avec toi. Je suis son Parent et ton Parent. A partir de maintenant allons de l’avant sur une base appelée « besoin de savoir ». Veille et écoute ce que moi, (Dieu) je te communique à propos de Betsy. Je te dirai ce que tu as besoin de savoir au moment où tu as besoin de le savoir. » ![]() J’ai poussé une profonde expiration. Je n’étais pas seule. Son divin Parent était toujours sur place sans même que je sois tenue de surveiller ou d’écouter. Je pouvais confier la sécurité de ma fille à Dieu ; je pouvais me coucher moi aussi en sécurité, en paix . Je me suis couchée comme d’habitude. Soudain aux alentours de minuit, je me suis réveillée d’un coup avec la pensée, « Va dans ton bureau, maintenant». J’ai obéi à l’intuition et me suis engagée dans le couloir. En passant devant la porte de la pièce où se trouvait l’ordinateur, j’ai entendu Betsy au téléphone, « Maman est couchée. Elle a branchée le système d’alarme, mais la fenêtre du bureau n’est pas connectée, alors tu peux entrer par là. Je t’y retrouve. » SERIEUSEMENT. Dans ma tête j’ai entendu, « Besoin de savoir ! Besoin de savoir ! » Alors j’ai traversé la pièce où se trouvait l’ordinateur et je suis entrée dans mon bureau, sans faire le moindre commentaire à propos de ce je venais d’entendre. Ma présence physique était suffisante. Immédiatement, j’ai entendu, « Laisse tomber ! » et elle a raccroché. En prenant une grande inspiration, j’ai remercié Dieu pour l’avertissement. Je suis allée parler à ma fille, calmement, lui disant que ses amis étaient les bienvenus pour une visite avant le branchement de l’alarme, mais que nous ne voulions pas faire entrer des visiteurs par la fenêtre au milieu de la nuit. Message était entendu et accepté ; nous étions à même d’avancer. Nous en gloussons aujourd’hui encore. ![]() Nous deux aujourd’hui. Nous y avons survécu ! La beauté de la chose, c’est que je n’avais plus peur Je ne me sentais plus seule. Des difficultés pouvaient survenir, comme ça arrive avec n’importe quel enfant qui grandit. Mais je savais que, ensemble, nous pourrions les résoudre. Après avoir donné un coup d’arrêt à l’invitation nocturne à son amie, j’ai eu une longue conversation avec Dieu sur la parentalité. Notre divin Père m’a assuré qu’en étant un parent dépourvu de crainte, et en me fiant à mon intuition pour me guider, je pouvais assurer la sécurité de ma fille. La prière m’a aidée à savoir comment nourrir les comportements et établir la confiance mutuelle qui étaient essentiels à son progrès. La prière m’a aidée à faire face à l’anxiété parentale tapie dans l’ombre. En fait, par la prière, j’ai eu des conversations quotidiennes avec son Père, afin de m’aider à voir constamment, invariablement, l’innocence et la bonté spirituelles de ma fille, en tant que Son reflet. Cette prière quotidienne, régulière, nous a aidées énormément durant le restant de son adolescence. Si vous lui demandiez maintenant Ma fille vous dirait, « Ce n’était pas si dur que ça ! » Et elle aurait raison. Grâce à l’aide de la prière quotidienne, mon rôle de parent n’était pas du tout si dur que ça. Vous pouvez visiter: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB LA PAGE DES BLOGS MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES READ THIS BLOG IN ENGLISH
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